22.05.2007
Récemment, un article paru le 27 avril dans Capital.fr a révélé une facette inconnue de l’affaire des pots-de-vin versés par total à la famille de Rafsandjani. Cet article signale que la DGSE et la CIA ont découvert une société écran qui sert d’intermédiaire entre l’Iran et plusieurs groupes européens, dont les français Total, Veolia (ex-Vivendi) et EADS (EAD). Selon la DGSE, c’est bien cette société qui aurait coordonné le montage financier du contrat gazier de South Pars entre Total et l’Iran.
Les services de renseignements précisent aujourd’hui qu’ils soupçonnent cette société suisse et sa gérante iranienne de servir à l’occasion de « relais au régime des mollahs » pour financer discrètement le Hezbollah libanais.
Cette société se nomme NICO (Naftiran Intertrade Company). NICO est l’anagramme de NIOC (National iranian oil company). Domiciliée à Pully, près de Lausanne, et filiale d’une société offshore immatriculée à Jersey, cette structure est une émanation de la société pétrolière nationale iranienne, la NIOC. Son actuel gérant en poste depuis novembre 2005 est Mahmood Astaneh, un haut responsable du ministère iranien du pétrole....
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