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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 14:32

 

Comme nous l'annoncions hier dans la foulée du Sun qui le premier a révélé cette information, l'incursion des Pasdaran au Sud de l'Irak est une nouvelle donne de la guerre au Moyen-Orient menée par l'Iran, selon Debkafile qui reprend et détaille cette info.

 

Le Régime mollachique a, depuis hier 26 juin, à 2h, rationné les réserves disponibles pour la consommation d'essence, de dérivés du pétrole et de gaz, (qui pourraient être) réquisitionnées par l'Armée. De fait, des émeutes ont eu lieu autour des distributeurs et pompes à essence (une cinquantaine de stations détruites selon Iran-resist.org : http://www.iran-resist.org/article3575 ) , notamment dans la capitale Téhéran, faisant à cette heure, au moins 3 morts, selon Debka en milieu d'après-midi et 5 selon iran-resist.org).

 


L'incursion d'hier (25-26) semble avoir été réalisée par prévention d'une attaque américaine contre l'Iran, plus que comme tentative de conquête du Sud Shi'ite, quoi que plus facile à retourner au profit de l'Iran et à maîtriser du fait de la présence du seul contingent anglais. Un pré-positionnement, donc, les Mollahs étant persuadés qu'une incursion des Marine's se profile "au coin de la rue".

La "Guerre" qui ne dit pas son nom a bien débuté, par l'ouverture de plusieurs zones de confrontation dite "asymétrique" :

- au Liban via le Fatah-al-Islam, disposant d'environ 1600 hommes (dont 400 actuellement hors d'état de nuire), mais aussi par le soutien de pasdaran, envoyés ces jours derniers vers Damas (mediarabe.com), avec l'intention d'installer un "bouclier anti-missile" en Syrie, mais aussi de pouvoir prêter main forte au Hezbollah et, plus indirectement, au Fatah  al Islam ou à d'autres groupes des camps palestiniens pro-syriens, en cas de généralisation du conflit. La Syrie elle-même est en situation de mise sur le pied de guerre depuis longtemps, avec renfort de missiles anti-tanks de type Hornet, ayant fait leurs preuves entre les mains du Hezbollah, contre les Merkavim de Tsahal l'été dernier, fournitures d'armement et d'avions (Mig-29 et 31) par la Russie, qui les prétend "défensifs"...

- Elle se prolongerait via le PKK, dont certains éléments sont manipulés par la Syrie et l'Iran, en s'attaquant à la Turquie qui réplique au Nord de l'Irak, par le Kurdistan (entre deux feux, puisque les autres groupes sont alliés des Américains, mais jouent aussi la solidarité ethnique).

- La prise de Gaza par le Hamas est un nouvel épisode de cette guerre déclenchée simultanément sur plusieurs fronts.

- Et la confrontation directe anticipée avec l'Armée américaine et britannique en territoire irakien pourrait venir apporter la démonstration des vélléités d'en découdre des Mollahs, via des groupes-commandos spécialistes de la subversion et des menées insurrectionnelles islamiques, du sabotage et du terrorisme.

 

Précaution : Il se peut que ce préambule soit essentiellement traité à coup d'envois de forces spéciales, affaire de services secrets et d'unités d'élite spécialisées, de façon à le circonscrire à un des "nombreux incidents de frontière" coutumiers entre Irak et Iran (voir affaire des 15 marins enlevés), du fait que l'Iran ne reconnaît pas le tracé qui a découlé de la guerre Irak-Iran. Il se peut également que l'Iran appuie sur le "talon d'Achille" de l'opération "Sursaut" en Irak, pour ravitailler ses alliés shi'ites et les inciter à créer une enclave autonome débarrassée des soldats de sa Majesté... de façon à rééquilibrer le rapport de forces vis-à-vis des alliés en Irak et "échanger un territoire contre la paix" comme on braque une banque.... ???

 

La gestion politique de Bassorah par les Britanniques est aujourd'hui tenu pour être le contre-modèle parfait et le listing de toutes les erreurs à éviter en Irak. L'Iran semble chercher à utiliser cet enseignement à son profit...



http://lessakele.over-blog.fr/article-11050902.html

 


UPDATE :

1) il y a ces bruits de bottes un peu partout. Debkafile a repris l'info du Sun (british) d'avant-hier, faisant état d'hélicos et de troupes pasdaran prenant pied dans le sud de l'Irak, dans la région où se trouvent les Britanniques (Bassorah). Ce matin (27/06), 3 soldats britanniques ont été tués dans l'explosion d'une mine (roadsidebomb, selon la terminologie) dissimulée sur leur passage. Cela ne veut pas dire que les Pasdaran eux-mêmes soient entrés en action, mais signifie que la guerre de basse intensité, relayée par des groupes terroristes shi'ites (liés au Jaysh al-Mahdi- Milices du Mahdi), approvisionnée par les réseaux iraniens, se poursuit "as usual" ou/et s'accentue. Sur le plan tactique, les Pasdaran seraient dans le désert irakien (en territoire étranger où ils n'ont rien à faire et c'est une violation de fait) de façon préventive en cas d'attaque US sur leur territoire. Il y aurait donc des unités en Irak et le gros des troupes de l'autre côté de la frontière, soit-disant pour protéger les installations pétrolières, nucléaires etc. Pas nécessairement dans l'esquisse d'une "offensive" proprement dite. Mais la violation de frontières serait patente, raison pour laquelle on se garde de l'ébruiter.
 
 
 
2) Via Reuters http://lessakele.over-blog.fr/article-11076819.html ,etc., on parle plus ouvertement de la tension grandissante entre émissaires Américains et Iraniens, les premiers signalant à leurs homologues, que depuis la rencontre de Baghdad, fin mai, rien n'avait changé sur le terrain, au contraire : les Iraniens, clairement, ne tiennent aucun de leurs engagements pour faire baisser la tension. C'est l'inverse qui s'est produit : qu'il s'agisse de l'Irak ou de l'Afghanistan, les preuves de la fourniture d'armes, munitions, et des norias pour aller s'entraîner en Iran et revenir sur les divers théâtres d'opération, ne cessent d'augmenter. Les mises en cause sont passées d'un stade du constat opéré par les militaires (techniciens), il y a quelques mois, au niveau le plus officiel (politiques) des accusations.
 
 
 
3) D'autre part, il y a eu ces images d'émeutes en Iran-même, diffusées aussi bien sur France 2 que sur Iraqsblogger :http://www.iraqslogger.com/index.php/post/3364/Iranians_Outraged_by_Sudden_Gas_Rationing
 
Fr2 n'a évoqué que les conséquences visibles des sanctions contre l'Iran et jamais la mise sur le pied de guerre des forces iraniennes avec mise en place d'une économie de préparation à un conflit plus large.
 
 
 
En Iran-même, on parle de 50 stations services incendiées et détruites et surtout de 5 morts (Debka en annonçait déjà 3 un peu plus tôt) : http://www.iran-resist.org/article3575
 
 
 
4) Reste que les Pasdaran, prépositionnés, sont prêts à toute éventualité, en Syrie, vers le Liban (vélléités Onusiennes et du Quai de mieux contrôler les frontières, mais n'est-il pas un peu tard?), actifs dans les territoires...
 
 
 
Personne n'a intérêt à l'ouverture massive et officielle d'un nouveau front de confrontation directe entre Coalition multi-Nationale (OTAN en Afghanistan) et Iran. Peut-être ne s'agit-il que de rounds d'observation, de renforts de réseaux locaux déjà créés de longue date, de tension aggravante jusqu'à frôler le point de rupture (registre des menaces avant série d'ultimatum?). Pour le Sud irakien, il est possible que ça se joue entre SAS, Sils, Delta-force etc. contre Pasdaran, de façon à ébruiter le moins possible l'intrusion qui signifierait une entrée en guerre par casus-beli... D'autant que si les remous à l'intérieur de l'Iran devenaient trop importants, le Régime ne pourrait se lancer dans des guerres (ou guérillas) extérieures et assurer l'ordre en situation de pénurie à l'intérieur pendant longtemps. Cette histoire de rationnement donne une idée de la vulnérabilité de l'Iran, qui dépend à 40% de l'aide (investissements) extérieure pour raffiner son propre pétrole...
 
D'où peut-être, la stratégie de se montrer plus menaçant : "si le chaos se répand chez nous, nous déstabiliserons tout le Moyen-Orient" (?)...
 
 
 
Escarmouches démultipliées ou entrée en guerre? Il faut sans doute éviter de se tromper d'échelle, mais sutout de stratégie... Les Pasdaran sont les maîtres d'oeuvre des "guerres asymétriques" et les agents-traitants des mouvements tels que le Hezbollah. Des semeurs de chaos et de coups tordus, plus que l'avant-garde d'une armée régulière prête à entrer directement en action, lors de batailles rangées...


DEBKAfile
reports: Iranian Revolutionary Guards suicide unit’s incursion of S. Iraq is another step in undeclared war

 

June 27, 2007, 12:15 PM (GMT+02:00)

 
Revolutionary Guards Special Forces in training
 

Revolutionary Guards Special Forces in training

 
 

Early this week, Tehran deployed in southern Iraq and southern Iran contingents of Revolutionary Guards Corps of suicide fighters in anticipation of an American attack on Iranian soil.

 

Those units were posted to fight off a possible US Marines landing in southern Iran. Tehran believes the American force will be assigned with destroying RG bases and infrastructure in the south and sabotaging the oil wells and installations of Iranian province of Khuzestan.

 

The RG fighters were dropped by helicopter in southern Iraq on June 24 and 25. Their task will be to launch suicide attacks on US and British bases and command posts in the region the moment Iran comes under American attack.

 

Also in anticipation of a showdown, Tehran announced Tuesday at only two hours notice the rationing of gas for Iran’s private motorists to 100 liters per month. Protesters started torching gas stations Wednesday.

 

For lack of refining capacity, the oil-rich country imports 40% of its gasoline needs and oil products. Tehran sharply reined in private consumption to free up reserves for the armed forces in case of war and keep power stations and water supplies running in an emergency.

 

DEBKAfile’s military sources report that these two steps in three days attest to the certainty of Iran’s government and military that a military confrontation with the US is around the corner.

 

The British Sun newspaper first disclosed the Iranian troop thrust into southern Iraq Monday, June 25, reporting: “It is an extremely alarming development and raises the stakes considerably. In effect, it means we are in a full war with Iran – but nobody has officially declared it.”

 

DEBKAfile’s military experts add: In effect, the Iranian military incursion of Iraq is the fourth military invasion of foreign territory underway in the Middle East at this very moment. None are officially admitted.

 

1. The Turkish army is fighting Kurdish PKK rebels in Iraqi Kurdistan on the other side of their border. Almost daily, Turkish units backed by tanks, fighter planes and helicopters cross into northern Iraq and battle with the rebels. Washington, Ankara, Baghdad and Irbil blandly ignore this ongoing war.

 

2. In the second week of the six-week long confrontation between the Lebanese army and the pro-Damascus radical Palestinian Fatah al-Islam near Tripoli, the Syrian army and security service began pushing into the embattled camp reinforcements of hundreds Palestinian fighters, members of groups under their control. These fighters, an estimated 1,600-strong, have since fanned out in clusters in northern Lebanon, the Beqaa Valley, the mountains north of Tripoli and south of Beirut. The Syrian army keeps them well supplied with ammunition, food and fuel.

 

3. Israeli tank and armored infantry forces conduct ongoing counter-terror operations against Hamas, Jihad Islami and allied Palestinian terrorist groups in southern and northern Gaza. Since the Palestinian Islamist Hamas takeover of Gaza last week, Israeli tanks supported by helicopter and pilot-less aircraft are engaged in ongoing firefights with Palestinian anti-tank units.

autre information :

 

DEBKAfile reports: At least three Iranians killed in petrol rationing riots underlining the oil-rich country’s fuel vulnerability

 

June 27, 2007, 2:15 PM (GMT+02:00)

 
Fuel riots in Iran are popular demonstrations against Islamic government
 

Fuel riots in Iran are popular demonstrations against Islamic government

 
 

At only two hours notice, Tehran Tuesday, June 26, announced the rationing of gas for Iran’s private motorists to 100 liters per month as a war measure. This led to riots and the torching of gas stations across the country, including the capital.

 

For lack of refining capacity, the oil-rich country imports 40% of the gasoline and oil products consumed by its population of 70 million. This dependence constitutes one of Iran’s military vulnerabilities, curtailing its ability to endure a long war. Another is its elderly air force, consisting mainly of American warplanes of 1970s vintage.

 

The Islamic Republic has resorted to three emergency measures to alleviate its fuel shortage and boost allocations to the military in case of war:

 

1. Indiscriminate petrol rationing for all types of private vehicle and taxis in every parts of the country regardless of higher consumption in the cities compared with rural areas.

 

2. Instructions to Iran’s agents in the Gulf region to buy up as much fuel as they can lay their hands on, upping the price for fast delivery.

 

3. To instill popular confidence in the Islamic regime’s competence to run the country, various energy products including gas are heavily subsidized. A liter of gasoline costing 50 cents to buy is sold for 5 cents. Iran spends more than $8 billion a year on imported refined fuel products. According to DEBKAfile’s sources, $2.5 billion worth of fuel products were purchased in the last three months alone. Rationing civilian consumption was calculated to release funds for laying in military supplies.

 

The Tehran government failed to take into account that the rationing decree would spark violent anti-government protests – in actual fact demonstrations against government sleaze.

 

DEBKAfile discloses why Iran never built refineries at home:

 

The Islamic regime decided to allocate national funds for establishing oil refineries in Malaysia and Indonesia to enable its top officials to skim millions of dollars off those budgets and funnel them into their personal businesses and private bank accounts in the Far East. Like many a corrupt regime, its leaders fondly believed the people knew nothing of their abuses. The violent protests which the fuel rationing decree sparked across the country told them the population had not been fooled.

 

 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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