Par Sami El Soudi © Metula News Agency
(...) la détermination nouvelle des Egyptiens à mettre un terme à la contrebande d’armes, sur et sous la Voie Philadelphie
Un silence complice des journalistes étrangers présents dans la bande de Gaza règne à propos des manifestations de femmes le long de la frontière avec l’Egypte. Lundi, pour la troisième fois en dix jours, des centaines de Palestiniennes en tchador ont été envoyées par le Hamas pour manifester bruyamment contre la politique menée par le gouvernement de Hosni Moubarak.
J’ai vu ces femmes s’écraser volontairement le visage contre le grillage et hurler à la manière de possédées.
Plusieurs griefs sont formulés à l’encontre des pharaons : celui de maintenir la frontière fermée et celui de construire un mur afin de couper hermétiquement la Bande du Sinaï. Mais ce qu’il y avait de plus intéressant pour un journaliste, ce furent les cris exigeant la libération des "centaines de détenus palestiniens" qui seraient toujours retenus par les militaires du Caire.
Des journaux contrôlés par le Hamas ont précisé hier, mardi, ces affirmations. Selon ces sources, de très nombreux habitants de Gaza qui avaient pénétré en Egypte il y a quelques semaines avaient été brutalement appréhendés par les membres des services spéciaux de Moubarak.
En premier lieu, ces hommes auraient été entièrement dévêtus et soumis à des interrogatoires serrés, incluant le recours à la torture, notamment à l’électricité. D’après les media du Hamas, ainsi que le témoignage de deux individus qui m’ont affirmé, au téléphone, que ces rapports sont exacts et qu’ils ont effectivement subi ces sévices, les officiers du renseignement égyptien se sont concentrés sur les questions suivantes :
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