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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 01:29
L’engrenage, juste après...la honte !

20 juillet 2008
- Charles-Emmanuel Guérin

http://www.desinfos.com/article.php?id_article=10746

Le 11 Juillet dernier, dans mon analyse diffusée par Desinfo.com :
Lettre ouverte au Président de la République j’écrivais « Pourquoi inviter le Hezbollah ? Vous allez donc offrir le Liban aux Iraniens et aux Syriens ? ». C’est fait !
Dans Soyons clairs ! un autre article, toujours pour Desinfo.com, je posais la question suivante : « Kouchner va-t-il inviter Zawahiri parce qu’il est un acteur de la vie afghane et pakistanaise ? Allons-nous désormais régulariser la situation avec Al Qaeda parce que ce groupe terroriste international fait des émules ? »
Dans cet autre article Jusqu’où irons-nous ? rédigé le 30 juillet 2007 et qui fut diffusé par Aroutz7, j’écrivais « il ne nous resterait plus qu’à recevoir Ben Laden... »
Dans : La=2 0France, complice de son invasion, paru le 03/01/2008 et diffusé par LibertyVox, j’analysais la présence de Kadhafi sur le sol français suite à l’invitation de Mr Sarkozy. J’écrivais « L’Elysée explique aux Français que Kadhafi a de l’argent, que l’on peut faire du commerce avec lui et qu’il veut se racheter une conduite ».
Cette année, le 14 juillet 2008, Bachar al Assad fut invité pour le défilé.
L’article de Jean-Philippe Katz « Se défiler après Drakkar 14 juillet 2008 vs 23 octobre 1983 » diffusé par Desinfo.com, met aussi en évidence la faculté des « élites » françaises dans l’art de l’oubli et de la compromission. En effet, les militaires et vétérans du Liban se souviennent, ils ne sont pas prêts d’oublier leurs camarades assassinés dans l’attentat contre l’immeuble dans lequel ils vivaient. Suprême insulte faite à la mémoire des morts. Les Paras s’en souviendront !
En une année, UNE SEULE, le Président de la République a légitimé le Hezbollah, reçu Kadhafi, envoyé des émissaires pour « dialoguer avec le Ha mas, (organisation terroriste) et le 14 Juillet, il a invité le dictateur Syrien, Bachar al Assad pour LE défilé militaire national. Attitude Munichoise...
J’imagine sans difficulté, la réaction de l’opposition si le Président était de gauche, on aurait crié à l’irresponsabilité. L’opposition de droite aurait hurlé aux dangers imminents et aux conséquences internationales dramatiques, sans précédent ! Seulement voila, c’est le gouvernement de Mr Sarkozy qui l’a fait, alors, comme les opposants de gauche sont d’accord, point de critique. Tous s’y retrouvent et le tarmac de l’aéroport de Beyrouth a vu la cohésion des différents partis politiques français. L’unisson...comme en 33 !
Mais que disent les Français ? C’est simple, 10 $ d’augmentation en une nuit pour le baril de brut. Les Français sont obnubilés par les problèmes internes. Nous descendons de plus en plus vers un modèle de vie informel (travail au noir, petits boulots, achat discount, etc) comme en Afrique. La dureté de la vie en France due au manque de travail et à un pouvoir d’achat qui se réduit chaque jour fait que la population consomme non pas pour survivre, mais pour se donner l’illusion d’une vie agréable. C’est un reflexe basique : j’achète, donc j9 9existe ! Alors Bachar al Assad...ils s’en moquent ! C’était donc en fait le bon moment pour inviter le dictateur syrien.
Les Français sont dubitatifs en permanence. Depuis l’élection de N. Sarkozy nous avons assisté à de réels changements politiques et de doctrine. Le gouvernement français fait au grand jour ce qui se faisait discrètement : là est le changement doctrine. C’est assez amusant d’ailleurs d’avoir entendu des critiques sur les prédécesseurs : F. Mitterrand, V. Giscard d’Estaing et même J. Chirac...Que de critiques et de jugements concernant leurs amitiés avec des dictateurs, tantôt Africains, tantôt Arabes. Et aujourd’hui, où est la différence ? N. Sarkozy serre des mains de dictateurs sanguinaires et il fait même mieux...il les invite pour faire des affaires.
Comme pour la tentative de ralliement des nations juste avant l’intervention de la coalition en Irak en 2003, il se trouve qu’en France, droite et gauche sont d’accord une fois de plus pour protéger les dictateurs, les aider à pérenniser leur emprise envers leur population et les aider à détourner l’attention des opinions publiques internationales sur leurs intentions réelles et leur objectif final.
Inviter cette fois le dictateur syrien, n’est ni plus ni moins que projeter une normalisation à court terme, un contact direct entre Ahmadinejad et N.Sarkozy. En venant à la tribune des invités du défilé le 14 Juillet à Paris, il était la représentation, la vitrine légale d’une idéologie extrémiste et exterminatrice au Proche-Orient.
Il s’agit là d’un véritable pied de nez fait à Israël. Bernard Kouchner avoue que « cette présence ne l’amuse pas spécialement », mais il souligne quand même que les Israéliens parlent en ce moment aux Syriens et de ce fait, « il ne faut pas faire les malins ». Il faut comprendre implicitement qu’il n’y a pas de mal à inviter Bachar al Assad à Paris pour un défilé, puisque même les Israéliens sont en contact direct avec le dictateur. Ah bon, ah bon...
La manipulation ne fonctionne pas chez moi. L’Elysée essaye par cette argumentation fallacieuse de légitimer cette invitation forcément surprenante et choquante en détournant votre attention vers une situation extérieure à la France. A moi de vous préciser qu’il est normal, logique et sain qu’Israël, un pays en conflit, tente de trouver par la négociation (là je suis en train de tousser) une issue favorable pour faire cesser des hostilités ou les empêcher. Cela se passe par ministres o u délégués respectifs, qui se retrouvent dans un endroit secret ou très discret, sans photographe, sans publicité, et souvent sans fierté. Quant à inviter officiellement et avec tous les honneurs dus à un chef d’état respectable, le dictateur Bachar al Assad, connu pour son soutien au terrorisme, ses actions de déstabilisation du Proche-Orient et ses assassinats commandités, à une Fête Nationale...ne trouvez-vous pas qu’il y a comme une flagrante et indécente différence ?
Que les Israéliens soient satisfaits des avancées concernant les « négociations » avec les Syriens, par l’intermédiaire de notre diplomatie est, en soi, tout à fait censé, mais la présidence française n’était en rien obligé d’offrir cette vitrine et cette légitimité au monde terroriste. Être intermédiaire ou médiateur est totalement différent dans la démarche, dans le résultat et dans la perception avec une invitation officielle qui sort du contexte de la médiation. Cela s’appelle se fourvoyer.
Outre le fait que la France une fois de plus vient de pratiquer une politique unilatérale (ce qu’elle condamne systématiquement chez les autres), le soutien qu’elle apporte à Michel Sleimane, le nouveau « président » libanais changera immanquablement les perceptions de nos futures relations avec le Liban, la Syrie et l’Iran. A peine élu, il reçoit comme l’usage le demande, les félicitations des dirigeants du monde entier. Il refuse la main tendue d’Israël, ce qui n’est pas un choix stratégique correct pour la recherche de stabilité de la région. Il réclame la zone de fermes de Chebaa revendiquée par le Hezbollah. En fait de fermes, il y a surtout des cailloux, des rochers, des buissons secs mais il s’agit surtout d’une position stratégiquement forte pour celui qui la détient.
Depuis la résolution 1701 non appliquée, les militaires français déployés au Liban Sud ont pour objectif premier de surveiller ...Israël. Certains de mes amis, actuellement militaires (Marine et Génie) admettent qu’on leur demande de se méfier d’Israël et non pas des combattants terroristes du Hezbollah. Il faut comprendre que la doctrine militaire actuelle correspond à la perception réelle des citoyens de notre pays, la France. Lors de mon entrée à l’armée en 1989, on nous entraînait au tir pour lutter et nous battre contre les communistes. C’était un peu avant la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, et alors que la menace est islamiste, les Français sont incapables de la reconnaître du fait de la volonté de nos gouvernements successifs d’éloigner les Français de la réalité de=2 0la conquête islamiste.
On nous harcèle avec des reportages qui avilissent les USA d’une façon ou d’une autre. On nous harcèle sur les « disproportions » d’Israël dans ces actions de légitime défense, moyen détourné de rendre le terrorisme fondamentaliste islamiste abstrait. Quelques décapitations de ressortissants étrangers en Irak, retransmises par la presse de manière à nous faire comprendre qu’ils n’avaient rien à faire là-bas et que c’est de toute façon de la responsabilité des Américains. D’abondantes et inépuisables informations sur Israël qui élimine des « activistes, des militants ou des Palestiniens »... Lorsque qu’il y a un attentat, il ne peut provenir que d’éléments radicaux de l’Islam. Si ce sont les USA qui sont visés par un attentat islamiste, il faut se demander ce qu’ils ont bien pu faire pour mériter cela puisque désormais la question est posée. Si c’est Israël qui est visé par le Hamas ou un autre groupe de dégénérés fondamentalistes, c’est parce qu’Israël ne veut pas la paix et « conquiert » des territoires...même si sa surface diminue. Quand il s’agit d’attentats en Afghanistan ou en Irak, il s’agit uniquement de « militants » islamistes luttant pour leur « indépendance&n bsp;» et c’est aussi la faute des Américains. Quand les Sunnites terrorisent les Chiites, il s’agit d’activistes extrémistes islamistes qui se vengent et qui font parler d’eux. Si le Hezbollah attaque Israël à partir du Liban, c’est encore la faute d’Israël même s’il n’y a pas de conflit avec le Liban. Répéter, propager, asséner tout et n’importe quoi du moment que l’on n’évoque pas l’islam conquérant et leurs soutiens des dictatures arabes !
Je me répète, l’islam est l’outil de conquête, il est l’idéologie fédératrice. Le Hezbollah, par définition parti islamiste fondamentaliste, kidnappe, lance des roquettes, assassine des militaires de la FINUL2 mais la menace islamiste n’est toujours pas concrètement dénoncée. En Chine, en Thaïlande, en Tchétchénie, en Yougoslavie, en Afrique et au Proche-Orient, l’islam radical et l’idéologie exterminatrice islamiste est flagrante. Malgré l’énumération des faits, il n’est visiblement toujours pas question de s’inquiéter.
La France invite un dictateur qui selon notre président a participé à la bonne tenue des élections au Liban. C’est faux ! La France, l’Europe et l’ONU ont laissé le Liban aux mains des serviteurs de la Syrie et de l’Iran, le Hezbollah ! Le parti des fous de Dieu n’a jamais cessé les importations d’armes (roquettes, explosifs, armes automatiques). Ils n’ont apporté AUCUNE de leurs armes à la Finul telle que la résolution 1701 l’exigeait. Les trafics de matériels divers n’ont pas cessé avec la Syrie. Des attentats ont tué des militaires de Nations Unies. Nous savons TOUS tout cela et pourtant, Bachar al Assad était à la tribune des invités du président français le 14 Juillet, juste deux chaises à côté de lui. N’est-ce pas là un honneur ?
Selon F. Fillon, « ce qui devrait choquer, c’est de ne rien tenter pour créer des conditions de paix au Proche-Orient ». Bien sûr, bien sûr, bien sûr... ! C’est évident. Il est internationalement et notoirement connu que Bachar al Assad est un homme de paix. Ses agents en Irak approuveront cette vision, Rafik Hariri aussi, quand au Hezbollah, le parti de Dieu doit en effet le trouver fort « modéré ». Je crois qu’il faut être Français pour réellement penser que nous avons la capacité, le pouvoir d’influencer dans l’échiquier Proche-Oriental. Ne croyez pas que je n’aime pas mon pays, au contraire, mais à choisir entre aveuglement et honneur, je choisis l’honneur. La France et nos dirigeants n’en ont plus ! Il nE2est pas question dans le fond de critiquer ce que dit Mr Fillon. Bien sûr que non. Il s’agit non pas de fond, mais de forme. Il faut dans ce principe tout tenter à condition d’avoir des interlocuteurs crédibles. La diplomatie française n’était pas obligée d’en faire autant pour « dialoguer » avec un dictateur.
Que ressentez-vous ? De la fierté ? Que vous dit votre instinct, votre conscience ? La mienne n’est pas à l’aise.
Le quotidien koweïtien « Al Seyassah » nous apprend ce 13 juin que « la Syrie envoie des combattants du Hezbollah aux académies militaires russes, munis de faux passeports syriens, pour parfaire leurs connaissances en matière de combats et de tactiques militaires...
Ce même mercredi, Israël vient de libérer des prisonniers. Pas n’importe lesquels. Ceux de la pire espèce, ce ne sont même pas des hommes, ni des bêtes, ce sont des créatures islamistes qui vénèrent la mort et qui trouvent glorieux de fracasser la tête d’une petite fille. Ces créatures sont d’une lâcheté déconcertante ou peut-être, ces monstres sont-ils en réalité effrayés par la silhouette d’une gamine ?. ...ils ont eu peur en somme ?!!!
Alors que Hezbollah restitue les dépouilles d’Ehud Goldwasset et de Eldad Reguev, Israël libère un monstre de la pire engeance. Le Hezbollah dont la délégation fut reçue en France par nos diplomates, s’apprête à accueillir Samir Kantar, un psychopathe sadique, vicieux qui trouve héroïque de s’en prendre aux enfants. La délégation française, emmenée par N. Sarkozy fut donc reçue sur le tarmac de l’aéroport de Beyrouth par Michel Sleimane, le tout nouveau « président libanais », qui lui-même s’apprête à recevoir et à serrer la main de Samir Kantar. Une fête nationale en remplace une autre, celle-ci sera à l’honneur de la barbarie.
L’analyse prospective qui en ressort n’est pas positive. En voici quelques grandes lignes...
Vraiment, vous ne voyez pas ?
Sleimane, agent syrien aux commandes de l’état libanais.
La présidence française salue le déroulement des élections libanaises sur fond de prémisses de guerre civile, sans jamais avoir obligé la FINUL à réaliser son mandat.
La présidence française a légitimé le Hezbollah, bras armé de l’Iran et de la Syrie : Syrie qui déstabilise l’Irak e t finance le terrorisme, Iran qui s’arme du nucléaire et revendique son souhait de détruire Israël.
Les ports libanais servent désormais de bases stratégiques pour l’Iran qui pourra positionner ses missiles vers l’Europe.
Et enfin, le paramètre psychologique incontournable dans toute analyse prospective : N. Sarkozy a serré la main de Sleimane, qui a serré la main de F. Siniora, qui vont tous deux accueillir et serrer la main de Samir Kantar. Savoir qu’il n’y a qu’UNE personne entre N. Sarkozy et Samir Kantar fait froid dans le dos. Savoir que cela ne choque personne en France donne la nausée.
Hezbollah l’a rêvé, la France l’a fait !
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C
Même eux...<br /> <br /> www.spiegel.de/international/world/0,1518,566427,00.html<br /> German Press Criticizes Israel for terrorist trade with Hezbollah<br /> Charles Hawley, SPIEGEL ONLINE - 17 July 2008<br /> <br /> <br /> The center-left daily Süddeutsche Zeitung writes:<br /> <br /> "The macabre Israeli-Lebanese deal, which saw living Lebanese prisoners being swapped for the bodies of Israeli soldiers, is a major success for the Shiite militia.. The prisoner exchange shows who really has the power in Lebanon and who can force archenemy Israel to make concessions: It is Hezbollah, it is Nasrallah. That elevates the radicals' image in Lebanon, in the Arab world and in the Muslim world."<br /> <br /> "Nasrallah and his militia were able to achieve everything that the Lebanese government would never have been able to accomplish. Israel cannot be pleased by this state of affairs. After all, Hezbollah is not just a dangerous and unpredictable enemy on the Israeli-Lebanese border. Rather the group is also allied with Iran, another enemy of Israel."<br /> <br /> "The spectacular prisoner exchange only makes sense for Israel if it was part of a larger deal being negotiated behind the scenes to solve the Middle East conflict. If, for example, the deal was a decisive move in Israel's preliminary peace talks with Syria; if Iran was thus put at risk of losing its allies in Damascus; and if Hezbollah approves of such a development. Then the macabre back-and-forth of the coffins and prisoners would be an indication that the situation is fundamentally changing. That, though, is not guaranteed."<br /> <br /> The conservative daily 'Die Welt' writes:<br /> <br /> "That Hezbollah is celebrating the macabre deal as a triumph is understandable -- but it is also psychopathic. It shows that human suffering doesn't count in the fight against Israel and that murder pays. In such an atmosphere, how can one hope for peace -- and for the trust necessary for an agreement? Hezbollah uses the fight against Israel to gain power in Lebanon, with the approval of both Syria and Iran. At the same time, Hezbollah hopes to gain international standing through its deal with Israel."<br /> <br /> "The problem is not just that the unequal prisoner swap allows Hezbollah to fudge its designation as a terror group by becoming a recognized party to a war. Rather, it means that terror, kidnapping and murder can be profitable. This situation weakens the Israeli deterrent, rewards abductions and provides imprisoned terrorists with the hope that they might soon be freed."<br /> <br /> The business daily 'Financial Times Deutschland' writes:<br /> <br /> "When it comes to prisoner exchanges, there was one aspect that was always seen as non-negotiable by the Israeli government: Israel never frees a terrorist who has blood on his hands, no matter what is being offered in return. A country under threat like Israel cannot get around upholding this convention. Nevertheless, Israeli Prime Minister Ehud Olmert has now abandoned this principle by freeing a prominent terrorist in order to secure the remains of the two Israeli soldiers captured by Hezbollah. What the prime minister wants to present as a triumph of negotiation, is in truth a sign of weakness: Israel can be blackmailed, kidnappings are worthwhile."<br /> <br /> "If Olmert, who is facing mounting domestic difficulties resulting from ongoing corruption investigations, had expected applause for this prisoner swap, he was wrong. Instead, it is Israel's enemies who are celebrating."<br /> <br /> The left-leaning daily 'Die Tageszeitung' writes:<br /> <br /> "The image of a country that will do anything to bring its soldiers home, dead or alive, has been restored. That is vital for the morale of Israel's army, because who would like to be sent to fight in a foreign country if there was a risk that he or she would be forgotten there? Nevertheless, the unequal trade has made Israel more vulnerable. The government in Jerusalem has shown that it can be coerced."<br /> <br /> "The only way to reduce the dangers for those soldiers currently stationed on Israel's northern border is settling the conflict over the Shebaa Farms, that disputed area of land at the point where Syria, Lebanon and Israel meet. As long as the Islamic extremists find a reason to fight against Israel, it is only a matter of time until the next soldier is abducted there."<br /> <br /> <br /> -------------------------------------------<br /> IMRA - Independent Media Review and<br /> Analysis Website: www.imra.org.il German Press Criticizes Israel for terrorist trade with Hezbollah<br /> <br /> Boîte de réception X <br /> <br /> Répondre à tous<br /> Transférer<br /> Répondre par messagerie instantanée<br /> Filtrer les messages similaires<br /> Imprimer<br /> Ajouter à ma liste de contacts<br /> Supprimer ce message<br /> Signaler comme phishing<br /> Signaler le message comme non-phishing<br /> Afficher l'original<br /> Afficher avec une police à chasse fixe<br /> Afficher avec une police à chasse variable<br /> Texte du message indéchiffrable ?<br /> Pourquoi ce message est-il considéré comme spam/non-spam ?<br /> Mohamed Ibn Guadi<br /> à moi<br /> <br /> afficher le détail 16:32 (il y a 7 heures)<br /> <br /> <br /> Répondre<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le 20/07/08 20:37, « David P. Steinmann » a écrit :<br /> <br /> SPIEGEL ONLINE - 17 July 2008<br /> <br /> www.spiegel.de/international/world/0,1518,566427,00.html <br /> <br /> The center-left daily Suddeutsche Zeitung writes:<br /> <br /> "The macabre Israeli-Lebanese deal, which saw living Lebanese prisoners being swapped for the bodies of Israeli soldiers, is a major success for the Shiite militia.. The prisoner exchange shows who really has the power in Lebanon and who can force archenemy Israel to make concessions: It is Hezbollah, it is Nasrallah. That elevates the radicals' image in Lebanon, in the Arab world and in the Muslim world."<br /> <br /> "Nasrallah and his militia were able to achieve everything that the Lebanese government would never have been able to accomplish. Israel cannot be pleased by this state of affairs. After all, Hezbollah is not just a dangerous and unpredictable enemy on the Israeli-Lebanese border. Rather the group is also allied with Iran, another enemy of Israel."<br /> <br /> "The spectacular prisoner exchange only makes sense for Israel if it was part of a larger deal being negotiated behind the scenes to solve the Middle East conflict. If, for example, the deal was a decisive move in Israel's preliminary peace talks with Syria; if Iran was thus put at risk of losing its allies in Damascus; and if Hezbollah approves of such a development. Then the macabre back-and-forth of the coffins and prisoners would be an indication that the situation is fundamentally changing. That, though, is not guaranteed."<br /> <br /> The conservative daily Die Welt writes:<br /> <br /> "That Hezbollah is celebrating the macabre deal as a triumph is understandable -- but it is also psychopathic. It shows that human suffering doesn't count in the fight against Israel and that murder pays. In such an atmosphere, how can one hope for peace -- and for the trust necessary for an agreement? Hezbollah uses the fight against Israel to gain power in Lebanon, with the approval of both Syria and Iran. At the same time, Hezbollah hopes to gain international standing through its deal with Israel."<br /> <br /> "The problem is not just that the unequal prisoner swap allows Hezbollah to fudge its designation as a terror group by becoming a recognized party to a war. Rather, it means that terror, kidnapping and murder can be profitable. This situation weakens the Israeli deterrent, rewards abductions and provides imprisoned terrorists with the hope that they might soon be freed."<br /> <br /> The business daily Financial Times Deutschland writes:<br /> <br /> "When it comes to prisoner exchanges, there was one aspect that was always seen as non-negotiable by the Israeli government: Israel never frees a terrorist who has blood on his hands, no matter what is being offered in return. A country under threat like Israel cannot get around upholding this convention. Nevertheless, Israeli Prime Minister Ehud Olmert has now abandoned this principle by freeing a prominent terrorist in order to secure the remains of the two Israeli soldiers captured by Hezbollah. What the prime minister wants to present as a triumph of negotiation, is in truth a sign of weakness: Israel can be blackmailed, kidnappings are worthwhile."<br /> <br /> "If Olmert, who is facing mounting domestic difficulties resulting from ongoing corruption investigations, had expected applause for this prisoner swap, he was wrong. Instead, it is Israel's enemies who are celebrating."<br /> <br /> The left-leaning daily Die Tageszeitung writes:<br /> <br /> "The image of a country that will do anything to bring its soldiers home, dead or alive, has been restored. That is vital for the morale of Israel's army, because who would like to be sent to fight in a foreign country if there was a risk that he or she would be forgotten there? Nevertheless, the unequal trade has made Israel more vulnerable. The government in Jerusalem has shown that it can be coerced."<br /> <br /> "The only way to reduce the dangers for those soldiers currently stationed on Israel's northern border is settling the conflict over the Shebaa Farms, that disputed area of land at the point where Syria, Lebanon and Israel meet. As long as the Islamic extremists find a reason to fight against Israel, it is only a matter of time until the next soldier is abducted there."<br /> <br /> - - Charles Hawley; 12:15 p.m. CET<br /> <br /> - -------------------------------------------<br /> IMRA - Independent Media Review and<br /> Analysis Website: www.imra.org.il
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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