jeudi 30 octobre 2008, par Rédaction
http://un-echo-israel.net/spip.php?article7019La nouvelle fait déjà sensation. Selon le Times, la dernière campagne de fouilles archéologiques menées dans les mines de Salomon découvertes il y a quelques 70 ans, auraient révélées de nouveaux secrets. Ces mines de cuivre situées à Khirbet en-Nahas au sud de la mer Morte, en Jordanie, remonteraient bien au 10ème siècle avant JC soit à l’époque du roi Salomon selon les dernières analyses au carbone 14.
Lors de la découverte du site, les premiers archéologues avaient parlé des mines de Salomon mais dans les années 50 cette thèse fut réfutée. Les archéologues de l’époque avaient estimés que ces mines de cuivre étaient au plus tôt du 7ème siècle avant JC.
En 2006, une nouvelle équipe d’archéologues a commencé à travailler sur le site en question. Ils ont effectué de nouveaux prélèvements et ont mis au jour des indices d’activités métallurgiques au 9ème siècle avant notre ère. Les chercheurs affirment désormais que les activités minières avaient commencé plus tôt qu’on ne le pensait, dès le 10ème siècle avant notre ère soit au moment où Salomon commençait d’énormes travaux à Jérusalem pour construire le Temple. Les métaux extraits de ces mines auraient peut-être permis au souverain de réaliser ses ambitieux projets de construction explique l’archéologue Thomas Levy, du Levantine Archaeology Laboratory de l’Université de Californie, un des principaux auteurs de l’étude avec le Jordanien Mohammad Najjar.
De nombreuses questions restent encore ouvertes comme celle de savoir si Salomon régnait sur cette région qui, selon la Bible, était situé au pays d’Edom. La question du rapport entre le texte biblique et l’archéologie est à nouveau ouverte. L’historicité de certains textes de la Bible, remise en cause par certains savants et exégètes pendant des décennies, est également une question qui suscite déjà des débats.
+++ >
Découverte des plus anciennes écritures hébraïques.
http://www.israelvalley.com/news/2008/10/31/20147/ Par David Rosenfeld
Rubrique: Archéologie
Publié le 31 octobre 2008 à 06:27
Un archéologue israélien a découvert la plus ancienne inscription connue en Hébreu (3000 ans).
Cette découverte de premier plan pourrait indiquer que l’épopée biblique de l’ancien Royaume israélite de David aurait pu être basée sur des textes écrits. On pensait jusqu’alors que la Bible avait été unifiée et mise par écrit 2 siècles plus tard.
Un adolescent a découvert un tesson de poterie vieux de 3000 ans et portant 5 lignes de caractères hébraïques, et ce, dans les ruines d’une ancienne ville au sud de Jérusalem. Il s’agit de la ville de Khirbet Qeiyafa. La relique a été trouvée dans l’enceinte de la forteresse d’Elah qui est la plus ancienne connue de la période biblique.
Pour Yossi Garfinkel, l’archéologue israélien en charge de la fouille, cette relique est la preuve que les anciens Israélites étaient alphabétisés et pouvaient écrire la chronique des événements plusieurs siècles avant que la Bible ne soit écrite.
Cela donne à penser que certains passages de la Bible ont été écrits sur la base des traditions orales comme écrites.—