

Published: | 12.16.08, 18:59 / Israel News |
An Argentine judge on Tuesday seized a property belonging to a former Iranian diplomat in Buenos Aires who is sought on charges related to the 1994 bombing of a Jewish community center. Un juge argentin a fait saisir, ce mardi, une propriété appartenant à un ancien diplomate iranien à Buenos-Aires qui se trouve sous le coup d'une accusation en lien avec l'attentat de 1994 contre l'AMIA, un centre d'entraide communautaire Juif. The judicial order stems from a lawsuit for damages from a survivor of the bombing, Prosecutor Alberto Nisman told Reuters. (Reuters) Selon le Procureur Alberto Nisman, l'ordre judiciaire donné est la conséquence des poursuites pour réparation des dommages causés, à la demande d'un survivant de l'attentat |

La décision de faire sauter le siège de l’AMIA a été prise en Aout 1993 par les plus hautes autorités du gouvernement Iranien qui a chargé le Hezbollah de l’organisation et de l’exécution de l’attentat qui a eu lieu le 18 juillet 1994.
Le représentant du Ministère public demande en conséquence la capture de Ali Akbar Rafsanjani, ancien Président, de Ali Fallahijana ancien Ministre de l’Information et de la Sécurité et de Moshen Rabani ancien chargé des affaires culturelles de l’ambassade d’Iran à Buenos Aires.
Bonne chance !

Il existe actuellement en Argentine 9 institutions juives principales, dont l’AMIA ; 31 écoles ; 14 centres socio-sportifs ; 56 synagogues et 8 cimetières ; une douzaine de publications (revues, journaux, etc.) ; 7 musées, archives et bibliothèques ; et 4 chaines de radio et télévision.
Mais au delà des chiffres, quels sont les repères identitaires des Juifs argentins d’aujourd'hui ? Quels en sont les principaux facteurs et supports ? Quels sont les clivages et les oppositions intracommunautaires ? Quels sont les sujets et les débats qui animent la vie juive argentine ? Où en sont les jeunes ? Quelle est la contribution juive à la vie économique, sociale, politique et culturelle de ce grand pays ?
Entre l’Alyia et l’assimilation, entre les dictatures et les crises économiques, la vie juive y continue avec force et vivacité. Certes, l’Argentine n’est plus le grand centre de diffusion de la culture yiddish qu’elle était dans les années 1920–1950, mais le regain d’intérêt culturel, religieux et laïque, de nombreux retours des immigrants (Israël, États-Unis, Europe) et la mobilisation après les attentats en 1992 et 1994, qui ont profondément traumatisé la conscience juive argentine, permettent de rester optimistes quant à l’avenir de la vie juive diasporique en Argentine.