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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 14:11
Europe - Un livre sur la révolution en Europe par l’immigration et l’islam. Les fondements de la culture et de la civilisation européenne sont remplacés.
http://pointdebasculecanada.ca/spip.php?breve1991

mardi 28 avril 2009

Comme dit Mark Steyn, les Lumières s’éteignent sur la liberté en Occident...

Ou bien l’Europe se laissera graduellement islamiser sans résistance et capitulera face au fascisme vert, ou il y aura des guerres civiles pour préserver la démocratie et la Liberté.

***

Christopher Caldwell est chroniqueur au Financial Times, un collaborateur du magazine New York Times, et rédacteur senior du Weekly Standard. Il vit à Washington, D.C.

Traduction de la présentation du livre sur le site de Random House :

Reflections on the Revolution In Europe - Immigration, Islam, and the West, par Christopher Caldwel, Random House

Pouvez-vous avoir la même Europe avec des populations différentes ? Pour Christopher Caldwell, la réponse est non.

L’Europe a connu une révolution démographique totalement imprévue. Un demi-siècle d’immigration de masse n’a pas réussi à produire l’équivalent du melting pot américain. En surestimant ses besoins de main-d’œuvre immigrante et l’impact de la religion sur la culture, l’Europe s’est piégée dans un problème auquel elle n’a pas de solution évidente.

Christopher Caldwell écrit sur la politique et la culture de l’islam en Europe depuis plus d’une décennie. Son nouveau livre très bien documenté et perspicace révèle un paradoxe. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’immigration massive a été rendue possible en Europe grâce à ses principes de laïcité, de tolérance et d’égalité. Mais les immigrants ne sont pas tenus d’adopter ces valeurs, et ils sont peu enclins à le faire car ils ont déjà leurs propres valeurs. Les musulmans dominent en totalité ou en partie d’importantes villes européennes, dont Amsterdam, Rotterdam, Strasbourg, Marseille, les banlieues parisiennes et East London. L’islam a contesté le mode de vie européen à chaque occasion, devenant, dans les faits, une « culture antagoniste ».

Le résultat ? Dans Reflections on the Revolution in Europe, Caldwell révèle la colère des Européens de souche aussi bien que des nouveaux venus. Il décrit des programmes pour travailleurs temporaires dont la durée a largement outrepassé leur justification économique, et des politiques d’asile qui ont mieux servi les immigrants illégaux que les réfugiés.

Il décrit l’étrange façon dont les États-providence interagissent avec les coutumes du Tiers-Monde : l’anti-américanisme qui unit les Européens et les nouveaux arrivants musulmans, et les vues sur les femmes et le sexe qui les séparent. Il traite de l’engouement pour la charia, la « résistance » et le djihad qui est plus fort chez une deuxième génération plus aliénée de l’Europe que la première, et aborde la crise de la foi chez les Européens, qui les met dans une position de faiblesse devant les demandes des nouveaux arrivants

Alors que des populations immigrantes de plus en plus revendicatrices façonnent le continent, écrit Caldwell, les fondements de la culture et de la civilisation européenne sont remis en question et remplacés. Reflections on the Revolution in Europe est destiné à devenir l’ouvrage classique sur la façon dont l’immigration musulmane aura changé l’Occident de manière permanente.

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commentaires

C
Pour la traversée du désert, je n'en sais rien tellement j'imagine peu. Quand je vois les réactions de réclamations tous azimuts (spécial France) je me dis très peu et surtout, que le ramollissement est profond, que la perte de sens (aux divers sens du mot) est grande. <br /> Le néo-malthusianisme d'un certains nombre d'"élites" (au discours : vers la décroissance économique quasi vue comme une "délivrance", il y a trop de populations à nourrir; contraignons la mobilité; etc. le tout en lien avec le réchauffement climatique, nécessaire choc émotif avant le mot d'ordre à l'encontre du présumé coupable selon Gustave Le Bon), ce néo-malthusianisme aura au moins, probablement, le mérite de disparaître en premier, s'il ne nous tue pas avant par des décisions trop lourdes de conséquences…<br /> Mais si ce néo-malthusianisme meurt de sa belle mort et sous ses contradictions, j’espère que cela pourra enfin laisser ressurgir le plus fondamental (la perte de boussole, la perte du sens du patrimoine là aussi aux divers sens su mot) au lieu de croire que le problème est un problème de trop de consommation stricto sensu. Elle n’est qu’un arbre qui cache la forêt. Et de toute façon, je ne crois pas que la nouvelle phase de mondialisation entamée au niveau économique puisse être remise en cause dans la durée, même si elle peut connaître des crises violentes… ; on ne fait pas revenir les foules en arrière. Et clairement, ceux qui saturent de cet environnement ne deviennent pourtant que rarement ermites… la solution collective, y compris pour les mieux « parés » n’est donc pas dans cet équilibre là.<br /> <br /> Pour le non, c’est non à quoi ?
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G
Non, mais votre conception de la crise comme moment de dégraissage du veau d'Or et de ré-apprentissage des vraies valeurs me va aussi comme point de départ. Combien sont parés pour cette traversée du désert?
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C
Oh, je ne crois pas au Fatum ! j'aime trop la liberté, je crois trop en la liberté comme essence même de l'Homme, même s'il faut aussi lutter contre la nature. La liberté, donnée et conquête.<br /> Je n'ai évidemment pas encore lu ce livre (puisque je le découvre grâce à vous !). Mais la psychologie des foules est quelque chose de très très lourd... et contre lequel il est difficile de lutter. C'est la même chose de façon (plus sympathique ou agaçante, c’est selon !), avec innovation / invention. Très beau facteur d'humilité d'ailleurs, si, pour certains sujets, cela ne faisait peur.<br /> L'économique n'est pas la REPONSE à tout, mais peut-être par "économisme", je pense quand même que l'économique est la cause de beaucoup, au moins quand les forces "telluriques" de la nature sont "domestiquées".<br /> Quand l'Homme n'a plus la conscience du risque, quand il s'amollit, quand il veut "être servi", il "perd le nord" de sa boussole intérieure. Je comprends enfin pourquoi, au-delà des raisonnements, j'ai une aversion instinctive pour le mirage de l'économie du service à la personne...<br /> La crise durera parce qu’il faut changer de « matrice », reprendre conscience des risques, réapprendre l’insécurité, quitter l’euphorie, et… éponger des dettes privées et publiques colossales. <br /> La psychologie des foules a basculé de l’euphorie à la peur collective. Les craintes sur le pouvoir d’achat s’installant, les modes de consommation changent et même le Figaro s’en fait l’écho, ébaubi par cette évolution !<br /> Qu’elle soit subie par les plus fragiles ou revendiquée par les plus aisés, peu importe pour les entreprises : low conso, low cost, frugalité, sont les termes « tendance » du moment. Ordinateurs low cost, démarrage de la nouvelle chaîne de bar low cost, Bible low cost, site de recherche d’emploi low cost, Eco Formations, ski low cost, …, le low cost a dorénavant sa TV et son club (décliné par pays). <br /> <br /> Là où ce mouvement m’intéresse par rapport au sujet, et ce pourquoi j’en parle en réponse /écho à votre remarque sur la nécessaire « estime et respect » de soi-même, c’est que je pense que ce mouvement peut être considéré comme un pied de nez parfois joyeux à la crise, comme le coup de crayon kohl noir sur l’arrière des jambes des Parisiennes quand la production des bas de soie s’était arrêtée avec la seconde guerre mondiale et que la production des bas nylons n’avait pas encore commencé. <br /> Réalité économique, ces contraintes vont restimuler l’imagination et la créativité et le lien social et etc. Toutes choses qui existaient mais qui ont été perdues, faute de culture, faute d’assez d’intégration de l’histoire, pour cause de dématérialisation de l'économie, d'intermédiation accélérée (les années golden boys qui ont vu la logique de patrimoine céder le pas à la logique de court-termisme et de consommation).<br /> Le spirituel ne précède pas le matériel, c’est peut-être pourquoi je défends la vision « économiste »… et le très-trop plein de matériel ne provoque que très rarement un besoin de spirituel, il faut d’abord un « grain de sable » matériel. <br /> Pour éprouver estime et respect de l’histoire de l’Europe, encore faudrait-il la connaître et là, on en est très loin, de nombreuses générations confondues… D’où l’extrême besoin d’information. Quand certains gèrent des blogues, trient, expriment une pensée, une ligne directrice, ils labourent, ils sèment… et l’espoir vient alors de la nature même ;=) ! Certains noms de sites sont particulièrement bien choisis d’ailleurs !!
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F
Le problème c’est que l’Europe ne sait plus ou sont ses valeurs fondamentales. L’Europe à voulu tant de « liberté »que cela se retourne contre elle, car elle a oublié et mis de côté ce qui à fait sa force.
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G
Claire, l'Europe est sur la mauvaise pente, mais le pire n'est jamais certain et la réaction ne dépend que des individus qui savent tisser des relations et y puiser des forces pour que cela n'arrive pas comme "c'était prévu". Il n'y a pas de Fatum, de destin inéluctable, on parle ici, ce livre en tout cas, de démographie et de virulence culturelle, religieuse, politique. Il reste la force de regarder les phénomènes avant que la marée n'emporte les digues, de façon à s'en prémunir. Prévoir pour pouvoir et pour combattre les phénomènes les plus délétères. En cela, l'homme, au cours de ces derniers millénaires, n'a guère changé, sur le fond, en nature. Simplement, l'Europe préfère faire comme si l'économique était la réponse à tout. Et les bras pour le servir sont rois, le migrant-roi, le clandestin-roi, le délinquant-roi. L'Europe doit retrouver l'estime et le respect d'elle-même, et la force d'appliquer ses règles sans se faire imposer celles des autres.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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