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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 13:12
RENCONTRE A JERUSALEM

Avec Roland Y. Dajoux, l’auteur du livre : Israël, miroir du monde, Histoire d’une terre retrouvée

“- Roland Dajoux, vous venez de publier un livre intitulé : « Israël miroir du monde. Histoire d’une terre retrouvée. (Editions Persée).
Pourquoi ce titre ?

- R Dajoux : Comme vous le constatez, le titre comporte deux parties, Israël, miroir du monde et Histoire d’une terre retrouvée.
Tout d’abord, pourquoi « Israël, miroir du monde » ? Je me suis inspiré du titre d’un livre publié en 1958 par Josué Jéhouda intitulé : « L’antisémitisme, miroir du monde ». Aujourd’hui, l’antisémitisme a pris le masque de l’antisionisme, mais en réalité le propos sectaire reste le même. Martin Luther King l’avait bien saisi lorsqu’il disait : « Quand les gens critiquent le sionisme, ne te trompe pas, ils pensent les Juifs ».
Pour moi, Israël est comme un miroir dans lequel certains projettent leur haine, leurs angoisses et leurs propres turpitudes avec l’illusion de pouvoir les attribuer à « l’Autre », cet autre qui reste encore dans la mémoire collective de l’humanité le Juif, toujours le Juif !

A l’heure des guerres médiatiques, le monde court le risque de prendre les images pour la réalité. Dans ce livre, je mets en garde le lecteur afin qu’il ne se laisse pas duper par les images dont on l’abreuve, mais qui ne reflètent pas toujours la réalité et je l’invite à regarder derrière le miroir afin de ne pas confondre la source de la lumière avec ce qui n’est que son reflet.
Et à présent pourquoi Histoire d’une terre retrouvée ? Je m’oppose à l’idée répandue par la propagande palestinienne et relayée par certains médias que les Israéliens sont des colons, des conquérants ou encore des étrangers sur la terre de leurs ancêtres. En retournant sur la terre dont il a été chassé par d’authentiques conquérants, tels les Assyriens, les Perses, les Romains, les Croisés, les Arabes et les Turcs, le Peuple d’Israël mène, aujourd’hui, une véritable guerre de libération de son patrimoine historique et réalise ainsi la promesse renouvelée à Abraham, Isaac et Jacob.

- Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
- R Dajoux : Tout d’abord pour lutter contre le lynchage médiatique dont est victime Israël. Depuis des décennies, Israël n’est perçu uniquement que comme un agresseur, un briseur de paix, alors que les Palestiniens sont présentés comme des victimes sans défense, souffrant de l’occupation par Israël. L’analyse du conflit palestino israélien mérite plus de sérieux. Dés la création d’Israël, alors que ses dirigeants annonçaient le caractère juif de leur pays, ils s’empressaient d’y associer les principes de liberté universaliste attachés au judaïsme comme la liberté de culte, l’accès libre aux lieux saints, l’égalité des habitants et de multiples propositions de paix aux pays voisins, de leur coté, les Palestiniens minés par leurs dissensions internes ne retrouvent leur unité que sur le terrain de l’exclusion et de la destruction de l’Etat d’Israël.
En second lieu, j’ai écrit ce livre pour attirer l’attention sur le terrorisme islamique que je considère comme le véritable défi du siècle. En effet ce danger ne menace plus seulement Israël mais en réalité le monde entier. Alors qu’Israël a appris à connaître et à lutter contre ce danger pour sa survie, le monde occidental ne semble pas prêt à admettre l’existence et l’imminence de ce danger et risque d’être piégé par ses propres valeurs humanistes,.
Nombreux sont ceux qui voudraient voir dans le conflit palestino israélien, la seule cause de l’expansion du fondamentalisme islamique. Ce livre prétend, au contraire, qu’il est le révélateur de la stratégie planétaire du terrorisme islamique. Les attentats du World Trade Center et du Pentagone perpétrés sur le sol américain n’étaient pas seulement une menace contre les Etats-Unis, ils annonçaient, en réalité le début de la mondialisation du terroriste islamique. Les attentats à Karachi, au Yémen, à Djerba, à Bali, à Moscou, à Mombasa, à Islamabad, à Casablanca, à Jakarta, à Istanbul, à Madrid, à Londres, à Bombay ne sont-ils pas la confirmation que le terrorisme islamique menace ouvertement le monde libre ainsi que les pays musulmans qui auraient des velléités de s’opposer à ces fondamentalistes ?

- Comment un médecin gynécologue connu comme un pionnier dans les questions de fertilité humaine se risque-t-il à écrire un tel livre ?
- R Dajoux : Je comprends votre étonnement. A priori, il n’existe, en effet, aucune relation entre ma profession de gynécologue et le sujet du fondamentalisme islamique. Pour répondre à votre question, je voudrais évoquer deux évènements capitaux. Le premier est mon alya en 1988, c’est-à-dire ma décision d’aller vivre sur la terre d’Israël et mon engagement dans la vie politique de mon pays. Le deuxième élément est ma rencontre avec Eliezer Cherki, un juriste et orientaliste israélien réputé qui m’a fait comprendre l’essence et la finalité de la doctrine de l’Islam. Très vite j’ai compris que le conflit palestino israélien que nous vivons quotidiennement en Israël, en direct et non pas par médias interposés, n’était pas seulement un conflit politique ou territoriale comme on le pense habituellement en Occident. Il est vécu par les Palestiniens et par le monde musulman comme un conflit religieux essentiel et existentiel. Il est donc capital, pour essayer de démêler l’écheveau complexe de cette guerre d’étudier et de comprendre l’Islam et sa législation. On pourra lire dans mon livre un chapitre intitulé « Mieux connaître l’Islam » qui donne, à mon sens, les véritables clés de lecture de ce conflit. Ce livre n’est pas une diatribe contre un Islam caricaturé ; il ne cherche pas à exacerber les tensions religieuses. Il souhaite présenter l’Islam fondamentaliste tel qu’il est et non pas tel que certains voudrait le présenter en Occident.
Loin de moi l’idée de faire l’amalgame entre la majorité des musulmans, respectueux des lois des pays d’accueil et certains extrémistes qui menacent d’imposer les lois de l’Islam à toute la planète. Certes, tous les musulmans ne sont pas islamistes et tous les islamistes ne sont pas des terroristes. Mais, la grande majorité des terroristes, aujourd’hui, sont des islamistes !

- Qui êtes vous donc vraiment Docteur Dajoux ?
- R Dajoux : Je suis né en 1937 à Tunis, en terre d’islam. Du coté maternel, l’origine de ma famille viendrait d’Espagne, comme pour la plupart des Juifs d’Afrique du Nord. L’Inquisition et l’expulsion des Juifs ont amené mes ancêtres à poursuivre leur périple autour de la Méditerranée, pour s’installer dans le sud de l’Algérie. Du coté paternel, mes ancêtres se seraient installés en Algérie, dans le Mzab après la destruction du deuxième Temple ce qui veut dire bien avant la conquête musulmane du Maghreb. Le décret Crémieux, en 1870 conféra à mes deux arrière-grands-pères la nationalité française. Peu de temps après, ma famille a suivi mon grand-père maternel en Tunisie où il devint un personnage en vue dans le monde du commerce.
J’ai vécu à Tunis jusqu’à l’age de onze ans, élève au Lycée Carnot, lorsqu’en1948, mon père décida de travailler à Marseille Après avoir connu les difficultés inhérentes à toute nouvelle intégration, j’ai effectué toute ma scolarité au Lycée Thiers, mes études de médecine, l’internat, le clinicat. Je me suis installé en tant que chirurgien gynécologue. Je me suis marié à Marseille et mes quatre enfants ont vu le jour dans cette belle ville phocéenne.
C’est en 1988 que je décide avec ma famille de « monter » en Israël, c’est-à-dire faire notre alya, à Jérusalem. Après avoir connu les tracas administratifs pour faire reconnaître mes diplômes j’ai eu la chance d’être un des premiers gynécologues francophones à Jérusalem. Avec les docteurs Moshé Haddad et Gérard Korchia nous avons crée le MEDIF (Médecins Israéliens Francophones) afin de faciliter l’intégration des médecins venant de France et de participer à l’enseignement post-universitaire.
Aussi puis-je dire que j’ai connu deux fois les difficultés d’un changement de pays, lors de mon arrivée à Marseille en provenance de Tunisie et lorsque je devins citoyen de mon nouveau pays : Israël. Ces deux exils, heureusement tous deux volontaires, sont antithétiques. Si pour le premier, j’allais vers le pays adoptif de notre enfance, grâce au deuxième, je retournais vers le pays de nos origines et celui de notre avenir.
Alors qu’en France, je n’avais pas d’attache politique particulière, je décidai en 1992, de m’engager au Likoud, au moment où Itzhak Shamir, le chef de ce parti politique était battu et que le parti travailliste remportait les élections. C’est donc en toute lucidité que je me mis à m’opposer aux dirigeants israéliens qui, sous le couvert d’une politique d’humanisme pratiquaient déjà une politique de renoncement et d’abandon pour plaire à l’Occident.
Dans un Moyen-Orient où les relations de voisinage ne sont en rien comparables à celles que la France entretient, par exemple, avec la Belgique ou le Luxembourg, toute générosité excessive est interprétée comme une marque de faiblesse. Les relations entre états ou entités y sont dictées par des rapports de force. Sans assise sérieuse, la paix finit par n’être qu’une trêve ou un cessez-le-feu. L’OLP ne faisant aucun mystère de son projet de « poursuivre le combat jusqu’à la libération de toute la Palestine de l’invasion sioniste », ou » jusqu’à ce que flotte son drapeau sur les églises et les mosquées de Jérusalem ».
Que d’évolution depuis notre alya ! Que d’événements et de bouleversements politiques ! Conférence de Madrid, accords d’Oslo I et II, Wye River, Charm el Cheikh, Taba, Camp David, feuille de route, l’initiative dite de Genève, l’évacuation dramatique des citoyens israéliens du Goush Katif, création du parti politique Kadima, disparition de la scène politique de Sharon, l’arrivée au pouvoir du mouvement terroriste Hamas à Gaza, la deuxième guerre du Liban déclanchée par le Hezbollah, les commissions d’enquêtes contre les dirigeants israéliens, la menace nucléaire de l’Iran, la guerre de Gaza, le retour de Binyamin Netanyahou au pouvoir…….

- Vous évoquez le djihad Cette notion ne pourrait-elle être interprétée plutôt comme un combat individuel que se livre l’homme saint à lui-même pour son amélioration morale ?
- R Dajoux : En effet, le djihad est souvent défini comme “l’effort de l’individu sur lui-même”, il peut revêtir aussi d’autres aspects : économique, moral ou culturel. Mais ces définitions occultent et édulcorent sa signification plus belliqueuse, celle de la « guerre sainte contre les infidèles ». Le djihad symbolisé par le glaive est le moyen, l’arme de la conquête, dans le but d’islamiser le monde entier ! Les auteurs d’attentats et les bombes humaines se font exploser au nom d’Allah et du djihad !
La Charte du Hamas est très claire sur ce point. Ainsi dans son Article huit on peut lire : « Allah est son but, le prophète son modèle, le djihad sa route et la mort pour la cause d’Allah son plus haut souhait… » Article treize : « Il n’existe pas de solution à la question palestinienne, excepté le djihad. Les initiatives, les propositions et les conférences internationales sont une perte de temps et des tentatives vaines. Article quinze : « Le jour où les ennemis usurpent une terre d’islam, le djihad devient le devoir individuel de chaque musulman ».

- Faites-vous une différence entre islam et islamisme ?
- R Dajoux : Islam veut dire soumission, une soumission totale à Allah ? Pour tous les musulmans, le Coran, al qurān (lecture), a été révélé par Dieu (Allah) à son prophète Mohamed. Outre le Coran, l’Islam s’appuie aussi le hadith, la tradition orale qui rapporte les paroles et les actes de Mohamed. L’Islam englobe dans une même entité, religion, politique et expansion territoriale.
La différence entre islam et islamisme est, me semble-t-il plus un problème de degré que de nature. Dans leur livre Ghaleb Bencheikh et Antoine Sfeir : « Lettre ouverte aux islamistes » (Editions Bayard) ; les auteurs précisent que : « l’islamisme n’est pas une création du XXème siècle : il est né rétrospectivement avec l’islam ».
Ce qui est grave c’est que l’intégrisme devient une menace réelle pour tous, Juifs et Chrétiens mais aussi pour certains Musulmans qui, à titre individuel voudraient se déclarer modérés, laïques ou démocrates. Salman Rushdie, Talisma Nasrin, Wafa Sultan et Aayan Hirsi Ali n’ont-ils pas, tous, été condamnés à mort, à la suite de fatwas pour avoir émis des idées critiques sur l’Islam intégriste? Bernard-Henri Lévy pose fort à propos la question : « A quelles conditions l’Islam, tout en restant fidèle à lui-même et à son message de miséricorde, se réconciliera-t-il avec la modernité et l’individualisme démocratique » ?
Souhaitons voir un jour l’émergence réelle des Fils de la Lumière de l’Islam contre les Fils de l’Obscurité de l’intégrisme terroriste.

- Quels sont les autres sujets que vous abordez dans votre livre ?
- R Dajoux : Je parle des réfugiés palestiniens sans oublier la question des réfugiés juifs qui ont dû quitter les pays musulmans. Savez-vous qu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, il y avait 856.000 Juifs dans les pays arabes (Algérie, Egypte, Irak, Liban, Libye, Maroc, Syrie, Tunisie, Yémen) ? En 2001, ils ne sont plus que 7.800. Pourquoi passe-t-on sous silence la responsabilité des régimes arabes dans l’exode forcé, brutal et massif des Juifs des pays musulmans alors que l’on met en accusation uniquement la création de l’État d’Israël dans la fuite de 600.000 Palestiniens ? Pourquoi cacher le fait que la guerre déclenchée contre Israël par les pays arabes, à la suite du vote des Nations Unies en 1947 a créé non pas un, mais deux problèmes de réfugiés : l’un juif, l’autre arabe ?
Je parle aussi des prises d’otages cette arme indigne que les terroristes utilisent pour obtenir de façon « disproportionnée », la libération de criminels jugés et condamnés comme tels !
Je parle encore des dix guerres que l’Etat d’Israël a dû mener depuis sa renaissance en 1948, des victoires militaires et de l’échec des solutions diplomatiques, notamment des Accords d’Oslo en 1993 qui ont entretenus l’illusion de la recherche de la paix en contre partie de concessions et de retraits unilatéraux de la part d’Israël. Le nouveau gouvernement d’Israël dirigé par Binyamin Natanyahou montre qu’aujourd’hui en Israël, une majorité de citoyens demandent de reconsidérer la façon de négocier avec les Palestiniens qui, il faut le souligner, refusent toujours de reconnaître l’Etat d’Israël comme un Etat juif.

- Pensez-vous que la paix régnera un jour au Proche-Orient ?
- R Dajoux : En tant que juif israélien et croyant, je suis très optimiste pour l’avenir d’Israël.
Arafat croyait vaincre Israël. Il a perdu la guerre sur le plan militaire, il a échoué dans sa guerre psychologique. Le Fatah, le Hamas et le Hezbollah ont beau crier victoire malgré leurs défaites militaires, ils n’ont pas réussi « à jeter les Juifs à la mer » ! Ahmadindjad peut hurler à Téhéran et ailleurs qu’il veut « rayer Israël de la carte », il finira comme tous les tyrans.
La détermination des israéliens reste inébranlable dans leur lutte contre le terrorisme.
Le Coran atteste lui-même, que la terre d’Israël appartient aux Hébreux. Un certain nombre de versets du Coran parlent explicitement du retour d’Israël sur sa terre: « Et au peuple de ceux qui avaient été abaissés, (il s’agit des enfants d’Israël sortant d’Égypte), nous donnâmes en héritage les contrées orientales et occidentales de la terre que nous avions bénies. » Coran, sourate VII, v. 133. Les commentateurs du Coran précisent qu’il s’agit de l’Est et de l’Ouest du Jourdain.
Dans une autre sourate du Coran, Moïse s’adresse aux enfants d’Israël et leur dit : « Ô, mon peuple, entrez dans la Terre sainte que Dieu vous avait destinée… ». Le Coran, sourate V, v.24. Le texte arabe est plus fort, il dit : « Que Dieu vous avait écrite. » Or, dans la tradition bédouine, dans l’Islam, les contrats sont toujours oraux. Ils se font en présence de deux témoins. Lorsqu’une chose est écrite, c’est comme s’il était gravé dans le marbre.
De son côté, la tradition juive nous enseigne que la réconciliation entre l’Islam et le Judaïsme aura bien lieu. La Bible hébraïque nous apprend en effet que les deux fils d’Abraham, Isaac et Ismaël, sont allés ensemble se recueillir sur la tombe de leur père : « Abraham expira et mourut, dans une heureuse vieillesse, âgé et rassasié ; et il rejoignit ses pères. Il fut inhumé par Isaac et Ismaël, ses fils, dans le caveau de Makpêlah…. » . Selon cette même tradition hébraïque, on apprend que la garde de la terre d’Israël temporairement confiée à Ismaël sera rendue à Israël. Précisons que le Coran lui-même confirme la notion de retour d’Israël sur sa terre : « Nous dîmes ensuite aux enfants d’Israël : habitez cette terre et lorsque le terme de la vie future sera arrivé, nous vous réunirons tous ensemble… »
La paix véritable ne pourra éclore avec les musulmans que lorsque Israël sera reconnu comme le peuple dont le Coran lui-même leur dit qu’il est le peuple de l’Alliance : « Ô fils d’Israël, rappelez-vous le bienfait dont je vous ai comblés, tenez fidèlement le pacte [envers] moi, je tiendrai fidèlement mon pacte [envers] vous… » Coran, sourate II, verset 38).
Mais, pour que les musulmans nous reconnaissent comme les fils d’Israël, nous devons nous comporter comme tels et être à la hauteur des valeurs morales que le monde attend de nous.

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commentaires

G
Oui, ça éclaire, chère Claire, une partie de l'autre discussion sur antisionisme, dans la mesure aussi, où la lutte n'est plus seulement économique ou politique, nationaliste, mais épouse d'autres dimensions de la représentation du Sacré, de l'Ecrit, de la Terre et du genre de Message dont elle est porteuse ou que se répand à partir de là : le maqom, le lieu...
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C
un texte qui éclaire...
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G
je ne savais pas que Dajoux avait une part des ses origines dans le M'zab, une tribu à lui tout seul le peuple du M'zab.<br /> <br /> Salut Roland.<br /> Meilleurs souvenirs.
Répondre

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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