Les Mâchoires de Fer de la Gauche
Israël gangrenée de l'intérieur par la Gauche Israélienne
Par
Thérèse Zrihen-Dvir
Jérusalem est non seulement la capitale de l'état d'Israël, mais elle est aussi avant tout, la capitale spirituelle de tous les juifs du monde. Tenter de la laïciser et de la profaner en y faisant défiler des hordes de créatures hybrides qui prônent la sodomie, équivaut au reniement de tout ce qu'elle symbolise. L'état d'Israël, créé pour abriter tous les juifs de la diaspora, persiste à être reconnu par le monde entier comme État Juif. Par moments, il semblerait qu'on s'égare. Si les Israéliens réclament du monde entier à faire reconnaître Israël comme un état juif, il est fondamental que les Israéliens eux-mêmes le reconnaissent d'abord comme tel! Comment le seraient-ils sans son identité juive, laquelle est aujourd'hui remise en question par la gauche et ses militants laïcs? Un vrai paradoxe! À quoi servirait la création d'un état juif, s'il est destiné à suivre le destin de tous les pays laïcs?
Que signifie être juif ? Être né de parents/mère juifs. Mais est-ce réellement suffisant? D'après la Halakha oui. En réalité et sur le terrain, ce n'est guère assez! Pour appartenir à une religion ou à une autre, il faut reconnaître et surtout épouser la majorité des règles qui l'identifient et la différencient des autres religions. Une personne est considérée Chrétienne quand elle adopte le catholicisme, le perpétue mais surtout y croit! Idem pour le Musulman, qui doit se plier aux règles de l'Islam; etc… l'athée, lui, dénigre l'existence divine et donc, il ne possède aucune affiliation avec toutes les religions courantes.
Il faut en fin de compte définir que les Juifs athées ne sont rien d'autre que des athées, et c'est là la simple et logique connotation du mot. Évidemment, personne n'ignore que les athées de souche juive ont été de tous temps pourchassés, martyrisés pour la seule raison de leurs racines ancestrales hébraïques.
Théodore Herzl, dans sa tentative de sauver la vie de ses compatriotes juifs d'Autriche, avait manigancé leur conversion publique au Catholicisme. Son erreur était de méconnaître qu'une conversion de cette envergure, si théâtrale fut-elle, n'épargnerait jamais ces nouveaux adeptes du catholicisme d'être persécutés pour leur origine juive.
En faisant une analyse approfondie des éléments qui façonnent aujourd'hui la population juive en Israël, on est littéralement projeté vers l'Égypte, à l'époque des Pharaons. Un recul dans l'histoire de ce peuple nous met face au dilemme de Moïse, quand celui-ci vint réclamer son peuple à Ramsès. Moïse n'ignorait pas les influences et apports néfastes qui encombrent son peuple, notamment un retour à l'idolâtrie et un reniement partiel ou total de la religion juive. Une sérieuse épuration devenait obligatoire. Elle se perpétua naturellement durant les quarante années d'errance dans le désert. Le temps nécessaire à l'ancienne génération de disparaître, emportant avec elle, les reliques de la civilisation et des mœurs égyptiennes.
De nos jours, les tendances religieuses de la population juive en Israël varient selon leurs pays d'origine. Les Ashkénazes, venus d'Europe centrale, après la seconde guerre mondiale, rescapés de la Shoah, sont en grande partie athées. Certains avaient adopté le Marxisme, parti socialiste communiste, reconnu et perpétré par les kibboutzim. Élevée sans doctrine religieuse, leur descendance suivra, à de rares exceptions, la conception de ses parents.
Aux antipodes, se trouvent les juifs Haredim, partis ultra-orthodoxes et les Neturei Karta, communément appelés les 'Gardiens de la Cité'. Ils sont radicalement anti-sionistes, prônant le démantèlement de l'état d'Israël, que seul, d'après leur croyance, le Messie pourra rétablir. Toute tentative humaine de recréer un état juif avant la venue du Messie est donc considérée par eux comme une profanation contre la volonté divine. Lors des élections israéliennes, ils appellent de façon systématique à refuser de voter. Ils vivent en groupes fermés dans les quartiers de Méa Shéarim à Jérusalem et Bnei Brak et sont exemptés de l'armée. De leurs rangs ne sortent que de rares volontaires servant les causes humanitaires.
Les juifs d'origine Sépharade sont généralement des religieux conservateurs, mais rarement extrémistes. Ils représentent un mouvement modérément pragmatique, plus tolérant, et forment le lien qui relie les deux extrêmes. Ils composent la grande majorité de la population juive en Israël. Sionistes dans leur grande majorité, ils rejoignent l'armée et réussissent à composer entre leurs conceptions religieuses et les exigences d'un pays perpétuellement en guerre.
Déjà ce kaléidoscope de civilisations rend l'unité de cette nation tragiquement problématique. Ainsi, les émeutes violentes à Jérusalem entre les orthodoxes qui veulent, à juste titre d'ailleurs, conserver une ambiance juive dans cette ville sainte, contre les Hilonim (laïcs) du parti de la gauche qui ont pour but de laïciser Israël, mettent en relief le véritable cancer qui mine le petit pays.
Israël n'a d'ailleurs nul besoin d'ennemis supplémentaires pour la détruire; le parti de la gauche, créé depuis la fondation de l'état israélien et à ce jour, s'est adonné à cette tache. Le journal Haolam Hazé, dirigé par le membre du parlement Israélien, Ouri Avinéri a défendu avec une ténacité féroce les droits des palestiniens. Le mouvement gauchiste s'est depuis ramifié et ses tentacules se terrent dans les couches de la population laïque, donnant naissance à Shalom Akhchav, (Peace Now).
Les figures les plus notoires de la gauche "politiquement correcte" se trouvent dans la presse: Haaretz, Yediot Ahronot, Maariv, à la télévision et évidemment parmi les couches politiques, dont le plus actif, Yossi Beilin, est le principal instigateur du traité d'Oslo avec Arafat, qui culmina en une hécatombe sanglante pour Israël.
Ahmadinejad et consorts n'ont qu'à se tenir dans l'ombre et attendre patiemment les ravages causés par l'usure de la Gauche en Israël et dans le monde entier. Elle est un fléau encore plus terrifiant que toutes les armes nucléaires réunies.
Thérèse Zrihen-Dvir, écrivain
therese 10/09/2009 02:43
arik 09/09/2009 22:13