Il faudrait ajouter à ce sondage, celui de CSA qui démontre que pour 40% de Français, la religion musulmane n'est pas compatible avec l'exercice de la vie citoyenne quotidienne. On a toujours le choix de regarder le verre à moitié vide ou à moitié plein, comme choisit de le faire le Parisien, le problème étant que cela pose pour le moins de nombreuses questions sur la cohabitation sans heurts à long terme.
(http://www.leparisien.fr/societe/l-islam-bien-accepte-par-54-des-francais-10-12-2009-739100.php)
41% des Français ne veulent plus entendre parler de mosquées.
Ce n’est pas seulement les minarets que les Francais, à l’instar des Suisses, ne peuvent plus voir en peinture. Ce sont également les mosquées : 41% des Français sont opposés à l’édification de nouvelles mosquées.
Les mosquées sont ces lieux dans lesquels on inculque aux fidèles les enseignements de l’islam, dont par exemple, le fait que la femme ne vaut que la moitié de l’homme, qu’on peut la frapper lorsque l’on craint sa désobéissance, qu’il faut tuer les homosexuels, les athées et les apostats ainsi que lapider les adultères, et que chrétiens et juifs doivent avoir le choix entre trois alternatives : la conversion, la mort, ou garder leur foi dans le cadre d’une citoyenneté de seconde zone (la dhimma), et ce contre le paiement d’une taxe.
Rappelons qu’il existe aujourd’hui en France déjà plus de 2000 lieux de culte musulmans, et que des centaines de mosquées sont à l’étude. Avec, bien entendu, l’aide active de mairies qui contournent la loi sur la laïcité. C’est évidemment scandaleux, mais, jusqu’ici, le bon peuple a laissé ses édiles prostituer les principes républicains et contribuer à l’islamisation du territoire. Les élus entendront-ils cette fois-ci le message ?

La mosquée de Créteil (val-de-Marne). Crédits photo : AFP
Selon un sondage Ifop, 41 % des personnes interrogées s’opposent à l’édification de lieux de culte musulmans contre 22 % en 2001.
Si les Suisses ne s’étaient préoccupés des minarets, la France les aurait probablement ignorés. Mais une fois le sujet lancé, l’opinion s’est enflammée. Quelque 46 % des Français interrogés par l’Ifop sont favorables à leur interdiction. Près de 40 % les acceptent et 14 % ne se prononcent pas. «Les Français sont partagés, note le responsable du sondage Jérôme Fourquet. Mais la crispation autour de l’islam n’a jamais été aussi forte.»
Seuls 19 % des Français acceptent qu’on construise de nouvelles mosquées si des fidèles les demandent.
Ce ne sont plus seulement les minarets qui fâchent, mais bien les mosquées. Seuls 19 % des Français acceptent qu’on en construise si des fidèles les demandent. C’est la proportion la plus faible de ces vingt dernières années. Tandis que le nombre d’opposants a retrouvé le niveau des années 1980. «À l’époque, le Front national émergeait, tout comme SOS-Racisme et les grandes manifestations», rappelle Jérôme Fourquet. En 1989, 38 % des Français refusaient de voir une mosquée près de chez eux. Les décennies suivantes voient ce rejet faiblir. En 2001, y compris après les attentats du 11 Septembre, il ne restait qu’un noyau de 22 % d’opposants. Les autres ayant alors rejoint le camp des indifférents (46 %). «En 2009, avec le retour des tensions, l’opinion s’est radicalisée sur la place de l’islam en France et se prononce clairement contre sa visibilité», analyse Jérôme Fourquet. Quelque 41 % des sondés refusent maintenant la construction d’une mosquée.
La «normalisation» de l’islam voulue par le gouvernement et les élites politiques se révèle brutalement à contre-courant de l’opinion.
«Comme si vingt ans de droit à la différence ou encore la laïcité positive prônée par Nicolas Sarkozy n’avaient été qu’un discours de surface, sans prise avec le pays», soulève l’Ifop. Le président avait même envisagé de toiletter la loi de 1905 pour permettre le financement public du culte musulman. Tandis que les services de l’État priaient les maires de s’impliquer pour sortir l’islam de lieux de culte insalubres. Or, cette «normalisation» de l’islam voulue par le gouvernement et les élites politiques se révèle brutalement à contre-courant de l’opinion. Le décalage est particulièrement marqué pour les électeurs de Nicolas Sarkozy. Ils sont 48 % à refuser l’édification de mosquées et 55 % à repousser les minarets. Et seulement 25 % (mosquées) et 33 % (minarets) parmi ceux qui ont voté Ségolène Royal ou François Bayrou.
Hormis les professions libérales, les plus jeunes et les plus âgés, tous se montrent réticents. Les ouvriers sont les plus mobilisés. 65 % contestent l’édification des mosquées, suivis par les professions intermédiaires, les artisans et les commerçants. Qu’ils vivent à la campagne ou en ville, les Français s’inquiètent. Et particulièrement dans le Nord-Est et le Sud-Est. L’Ile-de-France est moins crispée.
«L’islam inquiète. Il reste perçu comme une religion de conquête», décrypte-t-on à l’Ifop.
Sur le site du figaro.fr, près de 49 000 lecteurs ont répondu à la Question du jour de mardi « Faut-il interdire la construction de nouveaux minarets en France ? » pour plébisciter l’interdiction à 73 %. En Allemagne, Der Spiegel a obtenu dans les mêmes conditions 78 % d’opposants aux minarets. Alors même que l’immigration est mieux acceptée en France que dans les autres pays européens, selon les récents sondages, «l’islam inquiète. Il reste perçu comme une religion de conquête», décrypte-t-on à l’Ifop. «Son expansion et ses rites collectifs heurtent le fond catholique de notre société.» Le minaret, même sans muezzin, apparaît comme le symbole «trop voyant» de la présence musulmane en France.
Source : Cécilia Gabizon, Le Figaro