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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 15:29

 

 

 

 

 

Niall Ferguson, Professeur d'Histoire à Oxford
Contraire à la pensée unique !
 
Selon Niall Ferguson, une guerre civile opposera prochainement en Europe les
immigrés musulmans aux populations de souche.
 
La question de l'Islam est maintenant abordée un peu partout y compris publiquement dans les hautes sphères du pouvoir économique... Un exemple avec Niall Ferguson... :
 
Au cours d'un briefing réservé aux cadres supérieurs d'une grande banque d'affaires internationale, Niall Ferguson, historien très en vogue dans les pays anglo-saxons, a parlé de la quasi-colonisation de l'Europe par les populations immigrées.

Il a prédit qu' une guerre civile opposera prochainement en Europe les immigrés musulmans aux populations de souche vieillissantes.

Selon lui, le résultat sera exactement le même que si les Maures avaient battu Charles Martel à la bataille de Poitiers en l' an de grâce 732.

Niall Ferguson est un historien britannique de 43 ans diplômé d' Oxford et
titulaire d' une chaire de professeur à Harvard. Il a acquis une très grande notoriété auprès du public anglo-saxon grâce à ses livres et ses documentaires 
télévisés, et a été classé par le magazine Time parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. Ce n'est ni un fou, ni un imbécile, ni un extrémiste. C'est un type qui s'est taillé une réputation en béton grâce à son intelligence, sa puissance de travail, et sa capacité à replacer les interrogations contemporaines dans une perspective historique longue.

Le 30 juin 2005 – il y a quatre ans - , il avait été invité par la prestigieuse banque d'affaires américaine Merrill Lynch à donner une séminaire privé afin de donner aux analystes de cette banque un temps d'avance sur leurs concurrents, de raffiner leur grille de lecture pour décrypter le monde et les marchés financiers, et de proposer de nouveaux thèmes d'investissement susceptibles d'impressionner leurs clients les plus sophistiqués.

Un tel “cours particulier” de quelques heures rapporte plusieurs milliers d'euros à un intellectuel en vue tel que Niall Ferguson, et ce qui s'y dit ne sort pas du cercle des initiés.

Dans la haute finance internationale, contrairement à la fonction publique, la moindre erreur de jugement se paie comptant et peut aisément sonner le glas de la carrière la plus prometteuse, donc on préfère se payer l'assistance des esprits les plus fins pour ne pas rater le coche.

> La présentation de Niall Ferguson développa l'idée que la situation internationale actuelle ressemblait étrangement à celle de 1913. Il a été très surpris de voir que les marchés financiers de 1913 s'étaient montrés incapables d'anticiper le déclenchement de la Première Guerre Mondiale en août 1914. Cette myopie avait coûté très cher aux banquiers parce que les
bourses internationales étaient restées fermées jusqu'en 1915, et quand elles ont réouvert, les actions et les obligations avaient perdu énormément de valeur.

Mais le plus intéressant, c'est ce qui s'est dit après que Niall Ferguson eut terminé la 
présentation qu'il avait préparée, quand il s'est soumis à une séance de questions/réponses 
à bâtons rompus avec l'assistance. Ce fut un débat de haute volée. :


 Un 
banquier de Merrill a demandé de but en blanc s'il allait y avoir une guerre en 
Europe. Je vous livre la traduction de la réponse de Niall Ferguson :


«Je ne crois pas qu'on puisse imaginer un scénario de guerre européenne au 
sens classique de l'éclatement de l'Union Européenne et de la réémergence des 
états-nations.-comme en 1914 ou 1939.


L'instabilité de l'Europe est plus à même de provenir de cette autre tendance 
démographique qui est la quasi-colonisation de l'Europe par des populations 
immigrées qui sont culturellement très différentes et dans certains cas hostiles ou 
résistantes à l'intégration et à l'assimilation.


Si on regarde dans le futur à l'échelle de décennies plutôt que de mois, ça me 
semble être une source de conflit beaucoup plus probable. Mais ce serait un 
conflit de type civil interne, un conflit entre les immigrants - en particulier 
musulmans - et les peuples indigènes vieillissants.


En d'autres mots, ce qui rend notre période différente de tous les autres siècles 
depuis la Peste Noire, c'est que les populations européennes se réduisent. Dans le 
passé, la croissance des populations indigènes européennes a été le moteur du 
changement historique pendant la plus grande partie de l'histoire moderne, 
parce que c'est l'excédent de population qui a causé les grandes migrations 
parties d'Europe qui ont transformé le monde après 1500. Ça ne s'est arrêté que 
récemment, et c'est seulement au milieu des années 1980 que les taux de fertilité 
en Europe sont tombés en dessous du taux de remplacement, et que la migration 
a commencé à être une source plus importante de la croissance de la population.

L'Europe a changé fondamentalement, ça ne va plus être, comme ça l'était 
avant, un endroit rempli de populations européennes, principalement 
chrétiennes, se reproduisant rapidement.


C'est en train de changer radicalement. Ça nous ramène encore plus en arrière 
que je ne l'ai fait dans ma présentation. Ça nous ramène au temps de l'Alhambra 
de Grenade à l'époque mauresque.


Si vous voulez comprendre le destin de l'Europe, il faut revenir énormément en 
arrière et lire la fantastique prophétie involontaire de Gibbon dans Décadence et 
Chute, quand il imagine ce qui se serait passé si les Maures avaient gagné la 
bataille de Poitiers et avaient dépassé l'Espagne pour aller en France et au-delà :


« Peut-être y aurait-il des mosquées à Oxford ??? »

 Eh bien, maintenant il y a des mosquées à Oxford !!!, mais je ne crois pas que 
Gibbon l'aurait anticipé…


C'est cette Europe qui commence à émerger graduellement, mais ce n'est pas 
une Europe capable de produire une conflagration entre grandes puissances.»


Pour la bonne bouche, Niall Ferguson faisait allusion à un passage du chapitre 52 du 
livre « Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire Romain » publié par Edward 
Gibbon en 1788 : “Les Sarrasins s'étaient avancés en triomphe l'espace de plus d'un 
millier de milles, depuis le rocher de Gibraltar jusqu'aux bords de la Loire; encore 
autant, et ils seraient arrivés aux confins de la Pologne et aux montagnes de l'Ecosse : le 
passage du Rhin n'est pas plus difficile que celui du Nil et de l'Euphrate, et d'un autre 
côté la flotte arabe aurait pu pénétrer dans la Tamise sans livrer un combat naval. Les 
écoles d'Oxford expliqueraient peut-être aujourd'hui le Coran, et du haut de ses chaires 
on démontrerait à un peuple circoncis la sainteté et la vérité de la révélation de 
Mahomet.” C'est ce qu'on appelle l'humour british...


Ce qui frappe le plus, c'est le fatalisme avec lequel Niall Ferguson décrit le destin 
immédiat de l'Europe. Lui, le penseur à la mode, distillant ses perles intellectuelles les 
plus précieuses aux virtuoses de la finance qui veulent anticiper les tendances de fond 
des marchés, ne pense pas que la conquête imminente de l'Europe par les immigrés 
originaires des pays musulmans soit un “tuyau”, un “scoop” justifiant son généreux 
cachet : pour lui c'est d'une telle évidence, c'est tellement inéluctable et déjà si visible 
dans les faits, que ça ne mérite même pas de faire “la une” de sa présentation.


Ça mérite peut-être sa place dans la session questions-réponses, mais ça n'étonnera 
personne.


Non que ça le laisse indifférent. Il a étudié au Magdalen Collège d'Oxford, et 
sa référence affectueuse à Gibbon (historien illustre sorti lui aussi du Magdalen Collège deux siècles auparavant) prouve bien qu'il en a gros sur la 
patate d'y voir une mosquée. Mais pour lui l'élimination des peuples indigènes 
d'Europe est tellement inévitable qu'elle est déjà pratiquement inscrite dans 
l'histoire. A moins d'une surprise... ?

Olivier RICHARD (ces perspectives ne devraient pas inciter les investisseurs américains 
à se risquer dans cette pétaudière, et cela explique en partie pourquoi les fortunes et les 
capitaux européens se réfugient en dehors de l'Europe, laissant la place aux Chinois et 
Indiens, sans oublier les rois du pétrole !)
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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