Le discours prononcé par Mahmud Abbas devant l’Assemblée Générale de l’Onu ce 23 septembre 2011, n’a pas été, loin s’en faut, un appel à la réconciliation entre palestiniens et israéliens, une démarche pour faire table rase du passé en vue de construire un avenir meilleur, ou une invitation à dynamiser les relations afin d’échafauder un consensus équilibré. Les mots employés n’ont servi qu’à délégitimer Israël sur la scène internationale et à conférer aux palestiniens un rôle de victime de la cruauté israélienne et de la captation injuste de son territoire. Ce faisant, il a habilement préparé les conséquences d’un échec de sa démarche à l’Onu.