Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 10:05

Communiqué par Hanna :


03 octobre 2009

Egypte : Musulmans de France cherchent islam pur

http://centoury.canalblog.com/archives/2009/10/03/15074969.html
Ils sont jeunes, encore des étudiants ou jeunes parents, Français d'origine maghrébine ou Français récemment convertis a la religion musulmane. Ils vont chercher sur la terre des pharaons ce qu'ils croient être les sources d'un islam pur, comme des repères ou des racines qu'ils auraient perdus. Enquête

Al-Rehab : Halal City pour musulmans français

R1Des restaurants sans alcool, des mosquées et des niqabs...La ville d'Al Rehab, dans la banlieue du Caire, s'affiche comme un "paradis" pour musulmans. Construite au début des années 90 pour répondre à la crise du logement, elle attire désormais des étrangers, dont des Français en quête d'un autre islam.

Alors que le muezzin appelle à la prière du vendredi, une cohorte d'Européens aux longues barbes apparaît dans les rues d'Al Rehab. Ils se dirigent vers les mosquées, notamment vers celle qu'ils appellent la "mosquée Rouge"... Comme la fameuse mosquée salafiste d'Islamabad. Selon Abdul Rahman, un Américain de 27 ans qui apprend l'arabe et le Coran en Egypte, ça n'a pas de rapport : "C'est juste pour distinguer les différents lieux de culte de la cité." Al Rehab signifie en arabe "étendue large et confortable où les gens vivent en sécurité". La cité a été conçue pour être une sorte de ville 100 % halal, un paradis sur terre pour les musulmans. On y trouve en effet des dizaines de bâtiments identiques, des villas avec piscine, des centres commerciaux, des restaurants, des écoles, un club de sport et un hôpital. Tout y est pensé pour que l'habitant dispose de tout ce dont il a besoin sur place. Pour y accéder, on doit produire une carte d'identité délivrée par l'organisme gestionnaire prouvant que l'on y possède ou qu'on y loue une unité d'habitat.

Cité sans alcool ni porc Malgré le mode de vie occidental de ses habitants, on ne trouve aucun magasin ou restaurant débitant de l'alcool. Seul un épicier en vend, mais... sous le manteau. Ce commerce n'est pourtant pas officiellement interdit dans la ville. Soha Eissa, responsable marketing au sein du groupe Talaat Moustafa, créateur d'Al Rehab, justifie cette situation par le fait que personne, parmi les propriétaires de magasins ou de restaurants, ne s'est proposé d'en commercialiser. Le règlement intérieur de la ville montre cependant que les pouvoirs municipaux contrôlent toute activité. Celui qui veut ouvrir un établissement doit informer les autorités de ce qu'il souhaite vendre.

Pour Saïd Gamal, responsable des mosquées, cette ville propose une nouvelle façon de vivre en Egypte, plus saine : "L'idée d'Al Rehab est de bâtir une société qui respecte la charia islamique : on ne sert ni alcool ni porc, et il n'y a ni casinos ni maisons de passe... toutes choses interdites dans l'islam." Il souligne cependant que l'objectif n'est pas de constituer une société extrémiste : "Nous ne laisserons pas se produire de dérives comme à Gaza avec le Hamas ou comme en Afghanistan avec les talibans. Notre but est d'avoir une communauté modérée, explique-t-il. Al Rehab n'est pas un Etat dans l'Etat. Nous suivons les lois qui s'appliquent en Egypte."

R2Un afflux progressif de musulmans français Depuis quelques années, des étrangers ont fait leur apparition dans la cité. A l'heure de la prière, il est devenu courant de voir de jeunes Européens portant barbe, gallabiya et pantacourt se précipiter, Adidas aux pieds, vers une des six mosquées de la cité. Une tenue qui détonne par rapport aux musulmans égyptiens qui sont plutôt habillés à l'occidentale. Ces nouveaux arrivants viennent en Egypte pour apprendre l'arabe littéraire et le Coran dans les centres d'études qui sont développés à Medinet Nasr, cette banlieue cairote située à 10 minutes d'Al Rehab. Selon les estimations de l'ambassade de France, 600 à 900 musulmans français viennent chaque année en Egypte pour se former. Parmi eux, quelques-uns ont investi dans l'immobilier à Al Rehab, louant ensuite leur appartement à d'autres étudiants qui viennent de France, d'Angleterre, des Pays-Bas, des Etats-Unis, etc. Parmi ces Français, Nasser, d'origine kabyle, un grand sportif de 33 ans aux airs de Zinedine Zidane. Cet ancien étudiant au centre d'arabe Ibaanah est marié à une Française d'origine maghrébine également. Père de trois enfants, il a acheté un appartement à Al Rehab pour y vivre : "C'est mieux qu'au centre-ville du Caire, très pollué... Ici, mes enfants peuvent profiter des espaces verts, du club, et ils sont proches des standards du quotidien en France."

Salafistes ou simplement pratiquants ? Depuis sept ans que la ville existe, elle a acquis plus de notoriété chez les étrangers que chez les Egyptiens. Nasser l'a connue par le bouche-à-oreille il y a trois ans quand il est allé passer un mois au Caire pour apprendre l'arabe. Des forums sur Internet assurent également sa renommée. Des sites français ou britanniques, comme Mejliss El Kalam par exemple, fréquentés par des Européens assoiffés de connaissances sur l'islam, fourmillent d'offres de location postées par les étrangers possédant des appartements dans la cité. On trouve même des musulmans français qui travaillent comme agents de location dans la cité, tel Abou Dawood qui tient un blog sur Al Rehab.

Leur façon de s'habiller et leur mode de vie évoquent parfois ceux des salafistes : ils restent entre eux et ne côtoient pratiquement pas d'Egyptiens. Même quand ils veulent des conseils, c'est au sein de leur réseau qu'ils les recherchent. Mais Nasser refuse le qualificatif de salafiste : "Je n'aime pas catégoriser les gens. Je suis un musulman sunnite qui essaie de suivre la bonne voie, point final." Quant à lui, Tarek, un Néerlandais converti à l'islam qui apprend l'arabe et vit à Al Rehab, assume quant à lui son choix pour le salafisme "Je ne vois pas de mal à essayer de suivre le mode de vie qu'ont connu les premiers musulmans."

Pour sa part, Djamal (ex-Frédéric), 33 ans, un Français converti à l'islam depuis dix ans et marié avec une Franco-Maghrébine, se dit proche de la pensée salafiste, même s'il n'est pas d'accord avec certaines de leurs idées. Il porte la tenue dite salafiste car il pense que c'est adéquat dans un pays musulman. En France, il ne peut pas le faire sans avoir des problèmes.

Un milieu en vase clos Mohammed Shaker, un agent de location résidant à Al Rehab, constate lui aussi que les étrangers ne se mélangent quasiment jamais avec les Egyptiens : "Ils ne causent aucun souci et ils ne veulent pas de problèmes, assure-t-il. Ce ne sont pas extrémistes, ils appliquent juste l'islam comme ils le voient. Mais les Egyptiens vont imaginer d'autres choses." Pour Nasser, c'est à cause des difficultés de communication : "Je ne connais pas bien leur dialecte, mais j'aimerais bien avoir des amis égyptiens. Ils sont mieux placés pour me donner des conseils."

L'arrivée massive des étrangers musulmans à Al Rehab remonte à 2003, celle des Français s'est intensifiée en 2004, au moment où la loi interdisant les signes religieux à l'école a été votée dans l'Hexagone. Parmi eux, beaucoup de femmes qui portent le voile intégral, le niqab, alors que le sujet fait polémique en France...

Même s'il nie que les musulmans soient opprimés en France, Nasser admet que sa femme a quitté son travail quand elle a décidé de porter le hijab. Djamal, lui aussi, affirme qu'en France les musulmans sont libres malgré les polémiques. Tous deux estiment que les questions du hijab ou du niqab sont trop médiatisées : "Les journaux veulent vendre et il n'y a mieux que les sujets concernant les musulmans à la lumière de l'islamophobie qui règne actuellement", affirme Djamal. Nasser, de son côté, trouve que le débat autour du niqab devient "ridicule" car les femmes qui le portent ne représentent qu'à peine 1 % des musulmanes françaises.

R3Si ces pratiquants ont choisi l'Egypte, c'est pour vivre librement leur islam. Etape clé dans leur cheminement : l'apprentissage de l'arabe littéraire pour comprendre le Coran. C'est le pays qui offre alors le meilleur rapport qualité-prix à cet égard. Pour Nasser, les professeurs d'arabe ici sont les plus qualifiés. Il a aussi choisi ce pays parce que l'obtention d'un visa est plus facile qu'en Arabie Saoudite ou en Syrie. De son côté, Saïd Gamal estime que ces étudiants préfèrent l'Egypte pour son islam modéré. Une étonnante justification puisqu'ils ne sont pas inscrits à l'université d'Al Azhar, symbole de l'islam modéré dans le monde musulman...

Les "immigrés" sous surveillance Il arrive que le séjour de ces étrangers tourne mal. L'an dernier, un jeune Français d'Al Rehab a été expulsé par les autorités locales : "Il avait des idées bizarres. Il a insulté les ulémas et s'adressait sans le moindre respect aux imams. Nous avons informé l'administration de la ville qui l'a expulsé", confie Saïd Gamal, qui se défend néanmoins de surveiller les habitants...

R4Après l'attentat de l'esplanade de la mosquée Al Hussein le 22 février 2009, qui a causé la mort d'une jeune touriste française, une vingtaine d'étudiants français ont été expulsés du pays. Les autorités égyptiennes ont commencé à se montrer très vigilantes. Nasser a entendu parler de ces arrestations, mais il ne croit pas qu'un des étrangers d'Al Rehab soit impliqué : "Compte tenu du prix des appartements et des loyers qui varient entre 300 et 600 euros par mois, les résidents ont un certain niveau d'éducation qui ne les porte pas à s'impliquer dans ce genre d'actes. Je pense que les suspects vivent plutôt à Al Haï Al Aacher et Al Tagamu'a Al Khames, deux quartiers proches d'Al Rehab où les loyers varient entre 40 et 100 euros par mois."

Pourtant, Nasser a eu un peu peur que ses locataires, des étudiants, soient impliqués dans l'attentat... Une crainte que partagent d'autres propriétaires, comme Raef Abdel Salam, 37 ans, Egyptien qui, ayant loué son appartement pour un an à un Français, a trouvé un mois plus tard un second locataire à la place, puis un troisième, alors que le contrat était toujours au nom du premier...Djamal, qui passe ses vacances à Al Rehab avec sa famille, affirme qu'un vrai musulman ne recourra jamais a la violence contre des civils : "Je ne crois pas que des Français viennent en Egypte pour commettre des actes terroristes. A mon avis, s'ils veulent préparer ce genre de chose, ils restent dans leur pays."

Le fait que ces étudiants vivent dans une communauté fermée et qu'ils ne soient pas inscrits à Al Azhar donne l'impression qu'un réseau s'est tissé derrière tout cela.

Une source égyptienne bien informée précise que, généralement, ces Français ne causent aucun problème : "Mais il faut rester vigilant car ils peuvent être influencés par des extrémistes infiltrés dans les madrassa ou dans ces milieux." Selon cette source, les autorités françaises coopèrent avec l'Egypte dans ce dossier, surtout en matière d'échange d'informations. Mais Nasser nie catégoriquement avoir subi une quelconque influence. Il ne garde que des bons souvenirs de ses passages en Egypte : "Personne n'a essayé de m'embrigader où que ce soit."

Son avenir, Nasser le rêve à Al Rehab. Il veut que ses enfants apprennent leur religion loin des fitnas (péchés) "propres à l'Occident". Le problème des musulmans en France réside, selon lui, dans le fait qu'ils n'ont pas accordé un assez vif intérêt à l'enseignement et que, par conséquent, ils se retrouvent toujours dans le bas du panier : "Je veux que ça change pour mes enfants", ajoute-il. Une idée que partage Djamal qui tient à élever les siens dans l'islam tout en gardant la qualité de vie occidentale. A cet égard, Al Rehab leur offre tout ce qu'ils cherchent...

R5Une cité sur le modèle des résidences américaines

Au début des années 1990, Hicham Talaat mostafa, un magnat des affaires égyptien, décide de construire une ville sur le modèle des résidences privées américaines. Ciblant au départ la e moyenne égyptienne, il choisit un terrain en dehors du Caire pour qu'il n'y ait ni pollution ni bruit. Il y a sept ans, le prix du mètre carré était de 880 livres égyptiennes (175 euros). Aujourd'hui, il atteint 5 800 livres (725 euros en tennant compte des variations de la monnaie égyptienne). La majorité des habitants sont donc désormais de riches Egyptiens, des Arabes du Golfe et des étrangers. Sur ses 6 millions de mètres carrés, Al Rehab compte près de 100 000 habitants.

Hicham Talaat mostafa n'est plus à la tête de la ville. Le milliardaire, un proche du gouvernement, risque la pendaison. Il est accusé d'avoir commandité le meurtre de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim. Il est aujourd'hui en prison et attend le verdict de la Cour de cassation.

Halal : Definition

Dans le langage courant, "halal" signifie tous les aliments autorisés aux musulmans et précisés dans le Coran. Le mot signifie aussi la manière avec laquelle l'animal a été égorgé. Mais le mot même dans la culture arabo-musulmane caractérise tout ce qui est autorisé au musulman. Par exemple : avoir des relations sexuelles avec son épouse. halal s'oppose à haram qui signifie tout ce qui est interdit, comme l'alcool, l'adultère, le mensonge...


Dans une Madrassa au Caire

Elles sont françaises et musulmanes. Exil ou échappatoire de courte durée, ce séjour en Egypte permet à ces jeunes femmes, dont beaucoup sont d'origine maghrébine, de vivre, selon elles, en conformité avec les préceptes édictés par leur "Créateur". Mais il n'est pas facile de suivre à la lettre l'islam des "pieux prédécesseurs" à l'époque du mcDo.


Lire la suite : http://centoury.canalblog.com/archives/2009/10/03/15074969.html
Partager cet article
Repost0

commentaires

A
<br /> Excusez-moi....l'auteur de cet article n'a jamais qualidie ces Musulmans de Jehadistes...Merci pour ne pas effacer ce commentaire<br /> <br /> <br />
Répondre

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis