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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 13:18

 

 

brûler le Juif", ou la "crémation de Judas"
 
Le feu du samedi Saint en Alsace : "Crémation de Judas, brûler le Juif".
Pendant la semaine pascale pour exprimer l'agressive, symbolique ou bien réelle, animosité, contre Judas et les Juifs : En Alsace a lieu un feu le Samedi Saint où l'on "brûle le Juif", véritable concrétisation de la haine sur la personne que représente le Juif. 
Ce qui est grave, c'est de revoir venir cette expression "brûler le Juif", qui rappelle une tradition médiévale ! Mettre à l'honneur cette tradition, c'est remettre au goût du jour chez les Chrétiens de nostalgiques traditions qui avaient cours au 7ième siècle, au risque d'entretenir, la haine qui malencontreusement est toujours présente chez les catholiques intégristes !






___________________
Samedi Saint
Crémation
Juif


Comme je le rappelais hier :
ratsher.html
paques.html
J'ai trouvé une bonne explication, c'est à côté de chez moi !
 


La "crémation de Judas" en Alsace



Parmi les coutumes de la période pascale relatives aux Juifs. l'une des plus riches parait être celle du bûcher du Samedi saint, cérémonie qu'on retrouve en Alsace sous la dénomination de "Jud verbrenne", ou "de Judas verbrenne" ("brûler le Juif", ou la "crémation de Judas"). Voici comment elle se déroulait à Hohatzenheim, il y a quelques années.Le Vendredi saint, les enfants du village ramassaient du bois qu'ils entassaient sur la partie non bénite du cimetière, contre l'église, face à l'est. Ils faisaient également la tournée du village avec une charrette, et dans chaque ferme on leur donnait un fagot : le bûcher était impressionnant. On y jetait aussi les ossements, ordures ou vieilles couronnes mortuaires, que l'on avait ramassés sur le cimetière pendant l'année, et que l'on avait entassés à cet effet.Le feu était allumé le samedi matin, avant le lever du soleil. Le curé enflammait un morceau d'amadou avec deux pierres de silex ; le feu était communiqué à du charbon de bois, puis au bûcher ; ce sont les enfants qui l'entretenaient. Par la suite, les cendres étaient répandues sur les tombes. Le cierge pascal était allumé à un tison provenant de ce bûcher. Les plus jeunes des enfants (7-8 ans) croyaient que l'on allait réellement brûler le Juif, censé être enfermé dans une caisse. Juste avant d'allumer le feu, le curé disait : "Il faut aller chercher la clé de la caisse". Les petits couraient chez le maire, qui ne l'avait pas. Lorsqu'ils revenaient, le feu brûlait déjà.Depuis 1945 environ, on "brûle le Juif" devant l'église, à l'ouest, pour des raisons de commodité (il y a plus de place). Aujourd'hui, le cierge pascal est allumé avec des allumettes, le soir du Samedi saint, avant la veillée pascale. Telle qu'elle est pratiquée à Hohatzenheim, cette coutume comporte des éléments locaux, dont nous ne retrouvons la mention nulle part ailleurs : il en est ainsi de la caisse et de sa clé. Mais il s'avère également qu'on a abandonné dans ce village d'autres éléments, qui ont été conservés dans d'autres localités, ou dont une description ancienne conserve le souvenir.


Ainsi, à Wiwersheim, un bonhomme de paille était promené le Vendredi saint par les enfants dans le village, puis brûlé le lendemain vers quatre heures du matin, devant l'église. Le bûcher était béni par le prêtre. Les enfants avaient revêtu de vieux habits, ce qui donnait à la cérémonie un côté burlesque et provoquait l'hilarité des gens rassemblés sur le parvis.
A Littenheim on brûlait également un mannequin, qui représentait "le Juif".















Source : Alsacop

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Auparavant, le jour du Mardi Gras, a lieu une parodie du culte juif appelée, "réunion des chapeaux", tournant en ridicule les Juifs !

Sur ce site en figure 10, vous trouverez une illustration de cette "soirée des chapeaux"

Un peu d'histoire sur cette tradition sur : Judaïsme.sdv


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Hanna : webmaster 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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