Cela signifie que, malgré la prise de contrôle de l'appareil sécuritaire libanais et de l'armée par le Hezbollah, agitant son pantin Mitaki, les rangs des services protégeant les VIP invités par le Hezbollah sont pénétrés et que les stars du monde terroriste ne sont pas à l'abri d'un retour de bâton, en plein coeur de son fief de Daniyeh. Nasrallah fait donc bien de ne jamais sortir de son bunker...
olj.com | 31/07/2011

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et Samir Kantar, à Beyrouth, le 16 juillet 2008. Photo archives/ AFP
Le mystère plane toujours sur les raisons et la nature de l’explosion qui a eu lieu vendredi soir à Roueis dans la banlieue-sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Bien que le parti de Dieu ait affirmé samedi que la déflagration était due à l'explosion d'une "bonbonne de gaz, causant uniquement des dégâts matériels", la véracité de cette version semble être remise en question. Le quotidien an-Nahar rapporte ainsi, dimanche, citant des informations sécuritaires officielles, que l'explosion visait Samir Kantar, l'ancien détenu libanais dans les prisons israéliennes, qui réside dans la région de l'incident.
La très forte explosion a eu lieu, vendredi soir dans un appartement au 11e étage d'un immeuble, blessant grièvement un habitant qui a été transporté à l'hôpital Bahman, dans la banlieue-sud, a rapporté l'Agence nationale d’information (ANI - officielle) qui a ajouté que la violente déflagration a été provoquée par l’explosion accidentelle due au gaz domestique. Toutefois les quotidiens an-Nahar et al-Liwaa avaient évoqué samedi la possibilité que cette explosion soit due à une bombe ou une grenade à main.