La discrimination en raison de la nationalité (exclusivement israélienne) sera la règle qu'entend appliquer Mahmoud Abbas, toute religion confondue.
L'Etat dit "palestinien" ne naîtra donc pas dans le cadre "d'accords de paix", mais avec un objectif de guerre évident contre le voisin immédiat, son existence et tous ses ressortissants civils systématiquement pourchassés.
Cette interprétation obsessive des passe-droits avec les règles ne trahit qu'une chose, en dehors de toute charte ou constitution "civile" palestinienne. Que l'unique but de cette entité est de s'affirmer par opposition à Israël, que son essentialité n'est et ne peut que s'avouer "de nature antisioniste", par conséquent raciste. La paix, c'est la guerre, la liberté l'esclavage (Orwell, 1984).
Ceci s'affiche en rupture délibérée avec les principes de libre circulation des hommes et des idées. Cette déclaration est, de même, censée empêcher tout regroupement familial entre Arabes israéliens et palestiniens, liquidant par le vide et la haine la question dite "des réfugiés", puisqu'Abbas leur interdit de communiquer entre eux, se reconnaîtraient-ils "du même sang".
La pratique du pélerinage chrétien à Bethléem (arabe) ou ailleurs sera abrogée, au motif d'une résidence ou d'une citoyenneté en Israël.
Mais sous ce faux oecuménisme d'exclusion, on comprend surtout que tout Juif souhaitant conserver une connexion quelconque à sa terre ancestrale la Judée (-Samarie), et avec les monuments ou lieux de mémoire des Patriarches et Matriarches du peuple Juif et de la Bible sera déraciné à tout jamais et interdit de séjour pour le restant des siècles. De ce fait, et Abbas voudrait-il faire semblant de ne pas le comprendre, il contraint l'Etat hébreu à annexer sans négociation tout centre de population juive et israélienne dans les zones qu'Abbas revendique pour son futur état, et ainsi veiller concrètement à la sécurité de ses ressortissants. Idem pour les communautés agricoles de la Vallée du Jourdain.
Abbas ne comprend pas qu'en déclarant son projet, il incite bel et bien tout dirigeant conscient à ne pas lui laisser une miette de Jérusalem, ni des sites sacrés d'Hébron, du Tombeau de Joseph, etc. Exit, donc, toute référence au "plan saoudien" de 2002 et les "sacro-saintes frontières" du 4 juin 1967, qui n'ont jamais été que des lignes d'armistice. Point d'armistice avec une entité ouvertement hostile. La résolution 242 ne mentionne jamais que l'établissement de frontières sûres et reconnues, suite à quoi "des" retraits israéliens (non de tous les territoires) pourraient s'avérer utiles à l'établissement de la paix.
L'autorité palestinienne est ainsi sortie du cadre de la Déclaration universelle des droits de l'homme, des échanges internationaux et d'un quelconque "processus de paix". C'est une usurpation, de fait, d'une autorité qui lui a été allouée dans ce cadre et dans ce but par voie de négociation et au nom des Nations, à partir d'Oslo. On doit s'inquiéter du sort alors réservé à celui qui s'égarerait par mégarde...
Gad
Abbas : "aucun citoyen israélien ne sera autorisé à rester dans le futur Etat palestinien" (Guysen.International.News) |
Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a déclaré, lundi, à Ramallah, à l'occasion de l'anniversaire du prophète Mahomet, que lorsque "l'Etat de Palestine sera créé, aucun israélien, qu'il soit musulman, chrétien ou juif, ne pourra rester sur le territoire de notre Etat". Abbas a ajouté : " nous sommes prêt à accepter le présence de tout ressortissant étranger sur notre territoire, à l'exception des Israéliens". |
Nifelheim 15/02/2011 13:44