
Concernés par l’assaut de l’armée algérienne contre les islamistes du fait de la présence de ressortissants parmi les otages, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Japon ont exprimé un certain agacement à ne pas avoir été associés à la préparation de l’intervention militaire sur le site BP. Directement concernés par la prise d’otages sur le site gazier d’In Anemas, du fait de la présence de ressortissants américains, japonais et britanniques parmi les otages, les gouvernements concernés n’ont pas tardé à réagir, jeudi, pour faire savoir leur inquiétude et leur mécontentement quant aux méthodes algériennes. Les Japonais ont été les premiers à protester contre la méthode employée par Alger contre les preneurs d’otages du site BP d’In Amenas, ce jeudi, qui s’est soldée par un assaut sanglant. En signe de mécontentement, les Japonais ont été jusqu’à envoyer un de leurs ministres en Algérie. De leur côté, les Américains exigent des éclaircissements sur l’intervention militaire de la part des autorités algériennes. Ils s’apprêtent aussi à renforcer la sécurité de leurs intérêts dans la région. Les autorités britanniques, elles, semblent agacées de ne pas avoir été consultées sur le déroulement de l’intervention militaire. Visiblement très préoccupé, David Cameron s’est dit pessimiste sur la suite des événements. « Je pense que nous devons nous préparer à de possibles mauvaises nouvelles », a-t-il déclaré à la télévision. Les autorités algériennes rappellent, pour leur part, qu’elles ont d’abord cherché une solution pacifique, avant de passer à l’action armée pour éviter que les ravisseurs ne fuient dans le désert, en emportant des otages avec eux. (BFMTV).
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