Par Anita Varden - Dimanche 21 août 2011 à 11:37
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Selon l'agence palestinienne de presse Maan News, le Fatah a annoncé hier qu’il serait à l’avant-garde des forces défendant les Palestiniens dans la Bande de Gaza par tous les moyens, appelant les autres factions à s’unir pour affronter « l’agression d’Israël » et pour former un gouvernement de réconciliation.
Suite aux interventions de Tsahal dans la Bande de Gaza consécutive à la série d'attentats qui ont frappé la région d'Eilat jeudi dernier, et aux tirs incessants de roquettes qui pleuvent sans discontinuer sur les villes du Sud du pays, le porte -parole du Fatah Fayiz Abu Aita, ainsi que l'un des leaders du mouvement, accusent Israël d'avoir ourdi l'ensemble des opérations dans le but d'empêcher la déclaration de septembre à l'ONU.
« L’agression israélienne sur la Bande de Gaza a été conçue et préméditée à l’avance », a déclaré le porte-parole du Fatah Fayiz Abu Aita.
« Le but du gouvernement israélien est d’en finir avec sa crise politique, et de faire échouer l’accord de réconciliation palestinien », a-t-il ajouté.
« Le sang pur des Palestiniens qui a été versé dans la bien-aimée Bande de Gaza exige que nous nous battions tous ensemble contre l’occupation », a-t-il dit.
Le leadership du Fatah à Gaza, de son côté, a condamné les attaques de Tsahal et décrit les opérations d’Israël comme « un massacre d’enfants, de femmes et de personnes âgées ».
Le leader Abdullah Abou Samhadana a quant à lui déclaré que « cette agression va entraîner la région dans une explosion ».
Il a affirmé que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclenché une escalade dans la violence « après avoir compris que cela lui permettrait de fuir les crises internes, et particulièrement le mouvement grandissant de contestation ».
Il a ajouté que « l’occupation cherche à exporter cette crise » à Gaza. Et que des événements similaires se produiront jusqu’en septembre, lorsque B. Netanyahou utilisera les questions de sécurité comme un prétexte pour empêcher le leadership de Ramallah de demander la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU.
Le député Kadima Avi Dichter reproche au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de ne pas condamner, « ne fût-ce que faiblement », les tirs de roquettes contre Israël.