"L'amitié franco-israélienne est une profonde et sincère amitié. La paix pour Israël et pour la Palestine est une nécessité pour la paix du monde", a souligné le chef de l'Etat.
"Qu'il me soit permis de rajouter que les vrais amis d'Israël doivent convaincre Israël que la meilleure des sécurité pour elle, c'est l'existence d'un Etat palestinien moderne, démocratique, en paix et viable", a-t-il poursuivi.
"La France dit aux dirigeants d'Israël: vous devez négocier pour construire la paix", a insisté Nicolas Sarkozy.
Le chef de l'Etat s'est dit "convaincu qu'il est possible, qu'il est urgent de relancer le processus de paix" et "qu'une reprise des négociations directes serait un signal supplémentaire d'espoir pour tous les peuples de la région".
"Je ne sous-estime nullement les difficultés de cette négociation, mais je vous le dis, comme je le dis aux deux camps en présence: le risque de paix est bien moins dangereux que les risques de l'immobilisme", a-t-il ajouté, "parce que sur ce conflit qui n'en finit pas se nourrit le terreau du terrorisme et de l'extrémisme".
Le chef de l'Etat a également plaidé pour "une reprise des discussions avec la Syrie".
Enfin, il a eu un mot pour Gilat Shalit, le soldat franco-israélien détenu par des militants du Hamas dans la Bande de Gaza depuis 2006. "Jamais nous ne l'abandonnerons", a-t-il promis. AP