Des forces spéciales américaines sont à la poursuite de Mollah Omar, Ayman al-Zawahiri, Seif al-Adel.
DEBKAfile Reportage exclusif 8 mai2011, 11:38 AM (GMT+02:00)
Par Marc Brzustowski
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US : C’était toujours un acteur jouant un grand rôle
Dans la foulée de l’Opération “Géronimo” contre Ben Laden, les Etats-Unis poursuivent leur guerre contre le terrorisme qui prend de la vitesse, par l’envoi de plus de forces spéciales et de drones au Pakistan, aux trousses de ses principaux lieutenants : l’Egytien Ayman al Zawahiri, le dirigeant Taliban, le Mollah Omar et l’officier en chf des oéprations d’al Qaeda, Seif al-Adel.
Les sources anti-terroristes de Debkafile rapportent que le 2 mai, le jour-même où Ben Laden a été tué, on a suspecté le dirigeant taliban et son équipe rapprochée d’être présents à Karachi, au sud du Pakistan et que les deux dirigeants d’al Qaeda se trouvaient dans la région tribale du Nord Waziristan. On présume que tous trois se sont mis en mouvement depuis pour échapper à leurs poursuivants.
Les services de renseignement américains soupçonnent fortement que les tenants et aboutissants de ces déplacements sont connus de l’agence interservices de renseignements pakistanais (ISI).
Nos sources à Washington révèlent qu’au samedi soir du 7 mai, le Président Barack Obama a imposé un ultimatum au gouvernement, à l’armée et au renseignement pakistanais : « - coopérez à la capture des trois hommes recherchés, sinon nous enverrons plus de soldats américains encore à l’intérieur du Pakistan pour mener à bien cette traque avec ou sans votre permission ».
Le renseignement américain est convaincu qu’Omar, Zawahiri et al-Adel ont joint leurs forces et conspirent ensemble à un attentat qui constituerait leur acte de vengeance contre l’Amérique. Il devrait être suffisamment grave pour inverser l’impact psychologique de l’assassinat de Ben Laden. Al-Adel, que l’Iran a libéré en septembre 2010 en lui permettant d’entrer illégalement au Pakistan, est côté pour être le plus compétent et innovant en matière de planification d’attentats terroristes de grande envergure.
Les vidéos de Ben Laden que le Pentagone a publiées samedi, à propos du raid sur le bastion d’Abbottabad, montre un homme âgé portant une barbe grisonnante et hirsute, blotti sous une couverture et visionnant ses propres mises en scène sur un écran de télé – image qui pèche énormément avec la stature bien connue de l'homme imposant sa présence aux commandes du mouvement.
Mais encore, les porte-parole américains insistent sur le fait que le maître-terroriste qu’ils ont éliminé était toujours actif, dangereux et soucieux de monter des complots d’attentats contre les Etats-Unis.
Alors que le passage au crible du matériel trouvé dans les ordinateurs, les documents et les liens capturés durant l’opération se poursuit, une source importante du renseignement a affirmé : « les matériaux inventoriés tout au long des derniers jours montrent clairement que Ben Laden restait un dirigeant très actif au sein d’al Qaeda, distribuant ses instructions stratégiques, opérationnelles et tactiques à l’ensemble du groupe. Il était loin de n’être qu’un chef pour la figuration. C’était réellement un acteur-clé très occupé ».
Cette évaluation contredit radicalement que ce que Washington a supposé à propos du dirigeant d’al Qaeda au cours des quatre dernières années. Ils étaient empreints de dédain pour « un homme en fuite », trop occupé de devoir s’exfiltrer d’une cache vers la suivante, sous la pression d’une chasse intense menée par les Etats-Unis pour avoir le temps de mettre sur pied des opérations terroristes. De telles opérations étaient attribuées de façon croissante à des « franchises » régionales d’al Qaeda.
A présent, les experts anti-terroristes américains en ont décidé autrement.
Samedi 7 mai, Debkafile a décrit de quelle façon l’Administration Obama utilise les différents leviers de l’amée pakistanaise pour faire pression. Pour lire l’article cliquez ici.