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MEDICAL ISRAËL - ESPOIR POUR LES MALADES : LA GREFFE DU REIN POURRAIT ETRE SUPPRIMEE. C’EST CE QUE PRÉVOIENT DES CHERCHEURS DE L’HÔPITAL TEL-HASHOMER.
Par IsraelValley Desk
Rubrique: Médical
Publié le 28 juillet 2010
Pourra-t-on un jour éviter de procéder à une greffe de rein ? C’est en tout cas ce que prévoient des chercheurs de l’hôpital « Shiba » à Tel-Hashomer. Dans le monde des dizaines de milliers de personnes sont en attente d’une greffe de rein, (dont 670 en Israël) et certains malades décèdent avoir d’avoir trouvé un donneur ou du fait d’un rejet de l’organe après la greffe. Le nombre de patients devant subir des dialyses régulière est encore beaucoup plus important. L’équipe de médecins et de chercheurs israéliens a travaillé sur des cellules-souches qui se trouvent dans les reins des patients, et il s’avère que les résultats sont très encourageants concernant les tumeurs ou les maladies chroniques rénales.
L’étude a été réalisée à l’Institut de Recherches sur les Cellules Souches, sous la direction du Prof. Binyamin Dekel, néphrologue à l’Hôpital de l’Enfance « Edmond et Lily Safra », sur des animaux de laboratoire. Il s’agissait de soigner des insuffisances rénales en prélevant des cellules-souches dans la partie du rein qui n’est pas touchée. Ces cellule ont ensuite été traitées et multipliées en laboratoire avant d’être réintroduites dans le rein. Les contrôles montrent que ces cellules agissent de manière très efficace et font reculer la maladie ou l’insuffisance. Au cas où il serrait impossible de prélever ces cellules-souches sur le rein du malade, il serait possible de le faire sur un embryon ou même de les développer en laboratoire à partir de cellules gardées en réserves.
L’un des succès de ces chercheurs est notamment d’avoir réussi à isoler les cellules saines à partir de leurs teneur en protéines. « Cette solution permettra à l’avenir d’éviter d’en arriver à la dialyse ou à la greffe rénale avec ses inconvénients dus à l’attente et aux risques de rejet », affirme le Prof. Dekel.
Pour le moment, les résultats de ces expériences n’ont été appliqués qu’à des souris de laboratoire, mais d’ici quelques années, selon le Prof. Dekel, « ce traitement pourra être appliqué à l’Homme, car les recherches se poursuivent de manière intensive ».
Source: Aroutz 7