Parler d’occupation concernant la présence juive en Israel c’est de toute évidence une erreur historique, et un parti-pris idéologique marqué par la cécité et le mensonge.
Mais cela représente aussi une véritable injustice à l’égard de toutes celles et tous ceux qui ont accompli ce labeur harassant de défrichement et de construction. Parce quà leur arrivée, les pionniers n’ont trouvé qu’une terre aride, misérable, peuplée de quelques bourgades, et de bédouins itinérants à la recherche des sources et des maigres pâturages. Les yichouvim y demeurait dans des conditions précaires, tant à Jerusalem où ils étaient majoritaires qu’à Safed ou dans des petits villages de Samarie ou de Galilée.
Le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui, accueillant, verdoyant, reboisé, avec ses villes et ses routes, a été bâti de main d’homme, dans des conditions rudes, dans l’insécurité, mais avec une exemplaire détermination et une rare espérance.
Continuons notre découverte de cet esprit pionnier !
Suivons ce facteur juif qui livrait son courrier aux communautés juives établies entre Tel Aviv et Jerusalem en 1925 !
Mikveh Israel (מִקְוֵה יִשְׂרָאֵל) en 1906. L’école a été fondée par le fils du Rav Kalischer, un des pionniers du sionisme religieux, en 1870. Le nom du village provient de deux passages de Jérémie :
Nous voici à Gedera (גְּדֵרָה), fondée par des membres du groupe BILU, à proximité des ruines de la ville biblique de haGdera, avec pour objectif la mise en culture de ces terres abandonnées (photos 1911 et 1913).
Un peu plus au sud, le facteur apporte le courrier aux fermes de Nahala (נַחֲלָה) -photo 1925:- pauvreté, dureté du labeur et attachement indéfectible à sa terre : erets yisra’el.
Terre laissée à l’abandon, ponctuée de quelques sources, la Terre d’Israel accueille les pionniers dans des conditions difficilement concevables, qui mettent à l’épreuve leur volonté afin de la faire reverdir.
L’école de Ness Tsiona (נֵס צִיּוֹנָה) en 1910.
Rehavia (רחביה) en 1921. Une photo qui révèle le sous-peuplement de la région, bien loin des logorhées assénant l’idée fallacieuse d’une expropriation juive…
Le kibbuts Motsa (מוֹצָא) est fondé en 1859 près de la source de Eïn Motsa par Sha’ul Yehuda qui s’y installe avec sa famille à son arrivée de Mésopotamie (actuelle Iraq). C’est dans ce village que Theodor Herzl vint planter un cyprès en 1898 lors de son séjour en Erets Yisra’el, symbole d’espoir et de paix que les arabes du village voisin de Qalunia déracineront en 1921 lors de leur attaque du village de Motsa.
En 1893 :
En 1897 lors de l’inauguration d’un centre agricole :
Puis c’est l’arrivée à Jerusalem !
La porte de Damas en 1860 :
Le mont du Temple en 1877. Les collines aux alentours sont vides, sans arbres, sans vie :
La porte de Damas en 1870 : un aspect hors du temps pour une région abandonnée par le pouvoir ottoman :
Le Kotel haMaaravi en 1870 :
Vue du mont du Temple à proximité du quartier juif, du Kotel et de l’actuelle Yeshivat haKotel :
La vallée de Yehoshafat / Kidron depuis Jerusalem en 1877 :
Jerusalem depuis la porte d’Hérode en 1910 :
1890 : Juifs en prière au Kotel haMaaravi :
Prières juives au mont des Oliviers en 1893 :
Le quartier juif de Jerusalem en 1893 (les deux photos suivantes) :
Le quartier juif de Jerusalem en 1915 avec en arrière plan la synagogue Tiferet Yisra’el :
La « colonie allemande » (du nom des protestants allemands dissidents qui s’y installèrent au 19e siècle) – Jerusalem en 1900.
La nouvelle ville (extra muros) depuis la porte de Jaffa. On remarque qu’il n’y a aucun village dans les environs. (photo 1910)
Et en 1913 :
L’Hôpital Misgav Ladah en 1915. Fondé en 1854 grâce à la famille Rothschild, l’hôpital tire son nom du passage des Psaumes :
Ouvriers juifs lors des travaux près de Beth haKerem en 1920 :
Travaux de construction près de la maison Ben Yehuda en 1922 :
Jerusalem et le quartier juif sous la neige en 1930 :
Avant de reprendre la route vers Shechem !