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Jerusalem ne finance plus les ONG pacifistes et anti-israéliennes, Libero, 26/2/2010, page 21
Par Angelo Pezzana
Ces dernières années, Israël a dû faire face non seulement à des ennemis externes ( terroristes palestiniens, Liban, Syrie, Irak, Iran), mais aussi à des adversaires internes, particulièrement insidieux, qui sous couvert de ce concept indéfini "le pacifisme" ont presque toujours fait avancer la cause de ceux qui veulent la destruction de l'Etat sioniste. Jusqu'à présent, au nom de la démocratie, tous ces groupes étaient tolérés et même soutenus par des fonds publics. Les résultats ont été catastrophiques et l'opinion publique israélienne s'est réveillée brusquement et a dit : « stop », après avoir découvert que, par exemple, la plupart des informations contenues dans le Rapport Goldstone sur la guerre à Gaza en janvier de l'année dernière, ont été fournies non seulement par le Hamas, comme beaucoup l'avaient cru, mais également par des ONG (organisations non gouvernementales) israéliennes que les lecteurs de Libero connaissent puisque j’ai déjà parlé de leurs méfaits dans plusieurs articles.
Il y a B'Tselem, qui a pour objectif le démantèlement des postes de contrôle, en quelque sorte donner le feu vert à la libre circulation de ceux qui veulent se faire exploser parmi les civils israéliens, puis l'Association pour les Droits Civils, les Médecins pour les Droits de l'Homme, ainsi qu’une foule de sigles aux noms séduisants, mais qui ont tous comme objectif clair de chercher à porter atteinte à l'image d'Israël au niveau international, grâce aux millions des fonds recueillis dans le monde par le NIF (New Israel Fund), une organisation définie jusqu'ici simplement comme « humanitaire », alors qu’en réalité elle exécute les ordres des « bienfaiteurs » qui sont pour la plupart des fondations américaine, comme la Fondation Ford, la Fondation Soros, la Fondation Carter et, en partie, la Ligue arabe.
Au Maariv, le journaliste Ben Caspit a calculé que le budget annuel du NIF est de 25 millions de dollars par an, distribués avec prodigalité au nom de la défense de la démocratie et qui financent en réalité les actions de diffamation d’Israël dans le monde entier. La présidente, Naomi Chazan, est maintenant visée par une enquête parlementaire, après que les activités de son organisation aient été rendues publiques en raison de la plainte de « Im Tirzou », un groupe de jeunes se définissant comme nouveaux sionistes, désirant se réapproprier les valeurs du sionisme.
L’extrême gauche (à gauche de Meretz), mais surtout les différentes ONG qui risquent d’avoir leurs fonds coupés, ont crié à la chasse aux sorcières, mais sans avoir identifié qui peut bien être le futur Joseph McCarthy local. La vérité c’est qu'on a fait sauter un système de financement pervers, menaçant la sécurité intérieure d'Israël. Espérons que l'enquête parlementaire ne traîne pas en longueur selon l’habitude italienne et qu’elle pointe bien les responsabilités.
Israël n’a vraiment pas besoin d’une guerre interne en parallèle.
adapté par Deg