« Ici-même, il y a exactement 15 jours, à l’occasion de concours des avocats, le Prix du Mémorial et de la ville de Caen a récompensé une plaidoirie intitulée : « L’exécution du fœtus dans les entrailles de sa mère » qui accuse des soldats israéliens d’avoir exécuté – exécuté un enfant dans le ventre de sa mère palestinienne.
Et je voudrais dire ici une chose grave, que je vais dire en tant que citoyen d’un pays démocratique s’adressant à des citoyens de la patrie des droits de l’homme : La liberté d’expression n’est pas la liberté de diffamation ! (1)
Chaque année 180 000 Palestiniens sont soignés dans les hôpitaux de mon pays. L’an dernier, Israël a même pris en charge l’hospitalisation de la fille du ministre de l’Intérieur du Hamas, organisation qui appelle à la destruction de l’Etat d’Israël.
Je vous parlais de mémoire. N’oublions pas que tout le Moyen-âge a persécuté les Juifs à partir d’accusations aussi obscurantistes.
N’avons-nous tiré aucune leçon du passé ? Avons-nous oublié les Justes ? » (1)
A lire les réactions de la presse locale, il semble que la propagande palestinienne diffamatoire et visant à délégitimer l'Etat juif n'ait pas été perçue.