Chris. Stevens ne semble pas avoir été tué "dans l'explosion" de son véhicule (comme le prétendent les médias officiels), mais sorti, torturé et lynché par la foule, informée par des Islamistes au sein du renseignement libyen, dans les arcanes du pouvoir mis en place par l'OTAN)... 

L'Ambassadeur Christopher Stevens

http://frontpagemag.com/2012/dgreenfield/the-torture-and-murder-of-ambassador-chris-stevens-graphic/

L'attentat de Benghazi, au prétexte d'un film qui ne fait pas dans la dentelle de "l'apaisement", trois mois après les élections "démocratiques" en Libye, -dont BHL s'est bien gargarisé- marque un tournant, en fin de mandat Obama. Tant que les tentatives de lynchage au Caire ne visaient que l'équipe de l'Ambassade israélienne ou que les massacres ne visaient que des Coptes, déconsidérés par le Vatican et l'ensemble des chancelleries occidentales, tout allait pour le mieux, à l'ombre des drapeaux noirs en fleurs. Malgré toute l'énergie déployée par la Maison Blanche pour courtiser outrageusement les Frères Musulmans et les favoriser, face aux militaires, ou maintenir des têtes d'affiche "libérales" au pouvoir à Tripoli, le vernis germanopratin de l'intervention en Libye s'écaille et laisse transparaître le vrai visage du "Printemps arabe" : une régression au stade tribal, où la rue "arabe" est directement entraînée et manipulée au son du cri de guerre d'Ayman al Zawahiri, le n°1 d'al Qaeda. Celui-ci est en recherche d'Afghanisation, du Caire, son fief originel, jusqu'à Marseille et la Maison Blanche, en passant par le Nord-Mali et l'ensemble du Sahel. Des dizaines de Jihadistes français rejoignent, au même moment, la Syrie, qui est devenue leur terrain d'entraînement, "en mémoire de Mohamed Merah".  

Un responsable libyen a confirmé que quatre membres de l’équipe diplomatique ont été tués dans un attentat à la roquette à Benghazi, mardi, après que des manifestants en colère, à cause d’un film critique envers l’Islam, ont attaqué le consulat américain.

Agences de presse.

Trop fun, le "Printemps Arabe"...

L’Ambassadeur américain en Libye et trois autres membres de l’équipe de l’ambassade ont été assassinés dans un attentat à la roquette, durant la nuit de mardi (11/09), qui a pris sa voiture pour cible dans la ville de Benghazi, à l’est de la Libye, a déclaré un responsable libyen, mercredi.

“L’Ambassadeur américain et trois autres membres du corps diplomatique ont été tués par des hommes armés qui ont tiré des roquettes en leur direction”, a déclaré à Reuters, ce responsable de Benghazi. Interrogé sur l’identité des personnes assassinées, un employé de l’ambassade américaine de Tripoli a dit que : « Nous n’avons pas d’information à ce sujet ». A ce moment-là, l’employé a prétendu que l’Ambassade ne pouvait confirmer la mort que d’une seule personne.

Le responsable libyen a affirmé que l’Ambassadeur américain était en route vers un lieu plus sûr, à la suite de l’attaque de manifestants contre le Consulat américain de Benghazi, qui ont ouvert le feu, tuant un membre de l’équipe, en protestation contre un film américain qu’ils considèrent comme diffamatoire envers le Prophète Mahomet.

Extrait du film qui a servi de prétexte à ce que la violence éclate en Libye.

Ce responsable a déclaré que l’ambassadeur et trois autres membres de son équipe ont été tués, quand des hommes armés ont tiré des roquettes contre sa voiture.

Il a affirmé que l’ambassade américaine avait envoyé un avion militaire pour acheminer les corps à Tripoli, afin de les rapatrier aux Etats-Unis.

Des hommes armés ont pris d’assaut le bastion diplomatique de Benghazi, mardi dans la soirée, entrant en confrontation avec les « forces de sécurité » [en grande partie composées d’ex-membres des milices islamistes qui pullulent et incarnent "l'ordre nouveau" après la chute de Khadafi : c'est l'unique raison pour laquelle Chris Stevens a été tué : des Islamistes, au sein même des services de renseignements de l'Etat, ont communiqué le lieu où il se rendait pour se mettre à l'abri, de façon à ce qu'il soit "accueilli" par une émeute salafiste prête à le massacrer à mains nues : il serait mort de "suffocation" -???- ], qui n’ont pu que battre en retraite sous un feu nourri. Les assaillants ont mis le feu aux bâtiments, alors que d’autres lançaient des bombes artisanales à l’intérieur de la place fortifiée, déclenchant une série d’explosions de moindre importance. Des départs d’incendie ont commencé à crépiter tout autour de ce bastion.

Le véhicule de l’Ambassadeur à la suite de l’attentat (Photo: Reuters)

L’assaut faisait suite à une émeute en Egypte voisine, lors de laquelle les émeutiers ont escaladé les murs de l’ambassade américaine, arraché, déchiré et brûlé le drapeau américain, au cours d’une protestation à propos du même film dont ils prétendent que la vision hyperréaliste serait injurieuse envers le prophète Mohamed.

A la suite de l’émoi provoqué par ces attentats, le cinéaste, qui se présente comme un juif israélien, a dû partir se cacher.

Manifestants au Caire (Photo: AFP- qui présente des manifestants bonenfants et ne veut surtout pas d'ennuis avec la "rue arabe")

Vus sous un autre angle : ils déployaient le drapeau noir d'al Qaeda.

Le scénariste et directeur de production, Sam Bacile, s’est exprimé par téléphone, mardi, à partir d’une localisation non-identifiée. Il demeure défiant, expliquant que l’Islam est un « cancer » et qu’il souhaitait faire de son film un manifeste politique [inspiré par des intellectuels coptes, révoltés par la situation de leurs frères en Egypte et des Chrétiens en général sous la domination islamiste].

Mardi, la Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton a confirmé la mort du diplomate américain, dont le nom n’a pas été révélé au moment de ses déclarations, et elle a condamné l’attentat contre le Consulat à Benghazi.

Clinton a, ensuite, exprimé sa préoccupation que ces émeutes puissent s’étendre à d’autres pays. Elle a indiqué que les Etats-Unis travaillent avec « des pays partenaires à travers le monde entier, afin de protéger notre personnel, nos missions et les citoyens américains partout dans le monde ».

Adaptation : Marc Brzustowski.