L’Iran dévoile ses centrifugeuses d’enrichissement d’uranium de 3ème génération.
L’Iran a annoncé, mercredi 14 décembre, qu’il avait achevé le transfert de ses installations nucléaires dans des souterrains, dont ses centrifugeuses d’enrichissement d’uranium, et que le programme nucléaire iranien était, désormais, à l’abri de toute attaque américaine et israélienne. Le chef de la division de la défense passive des Gardiens de la Révolution, Gholamreza Jalali, a déclaré : « Notre vulnérabilité dans le domaine nucléaire a atteint son niveau minimal ». Et si les circonstances l’exigeaient, a-t-il ajouté, les installations d’enrichissement d’uranium seraient alors placées dans des sites plus sécurisés.
Le Ministre israélien de la Défense Barak a averti à de nombreuses reprises, que lorsqu’elle serait enterrée sous terre, l’infrastructure nucléaire iranienne ne pourrait plus être attaquée ; pas plus qu’il ne serait possible de découvrir ce qui s’y passait. Ce qu’il signifiait était, tout simplement, que personne ne pourrait savoir quand l’Iran allait commencer à fabriquer des bombes nucléaires dans ces bunkers souterrains profondément enterrés.
Depuis, lundi 12 décembre, l’adjoint au Premier minister et minister des affaires stratégiques, Moshé Ya’alon a constaté que : “L’Iran acquerra sa capacité nucléaire militaire dans moins de quelques mois ».
Les sources du renseignement de Debkafile mentionnent que dans la seconde partie de son commentaire, le responsible des Gardiens iraniens faisait référence aux centrifugeuses de première génération P1 et P2, qui demeurent sur leur site habituel de Natanz. Ce sont les nouvelles machines IR2 et IR4, plus rapides qui ont été déplacées vers la ville nucléaire souterraine de Fordo, près de Qom. Dès que ces modèles perfectionnés ont tous été transférés à Fordo, l’Iran pourra alors commencer à enrichir l’uranium dosé à 20% qu’il a accumulé, jusqu’à 60%, qui correspond à la phase de seuil suffisant pour fabriquer des armes.
Ce stock accumulé est suffisant our produire quatre ou cinq bombes nucléaires. Il ne reste plus que le Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei prenne la décision de franchir le saut qualitatif jusqu’à l’enrichissement final pour atteindre le stade de l’armement et l’assemblage de la première bombe.
Les experts occidentaux et israéliens du renseignement ont assuré, jusqu’à présent, que l’Iran était retenu par de sérieux problèmes en ce qui concerne les nouvelles centrifugeuses qui se posaient à cause d’une pénurie en matière d’alliages spéciaux d’aluminium, de plaques de cuivre et tungstène, de poudre de métal tungstène et d’acier trempé pour leurs lames, qui sont les éléments-clés pour parvenir à un niveau d’enrichissement de type militaire.
Au cours des dernières semaines, des responsables américains et israéliens ont soutenu que l’incapacité de l’Iran de produire par eux-mêmes ces métaux rares ou de se les procurer sur les marchés internationaux retardait considérablement la progression de Téhéran. Cet argument servait à illustrer leur prétention selon laquelle il restait encore du temps pour stopper le programme nucléaire, avant qu’il ne parvienne à produire une première arme.
Mais les sources du renseignement de Debkafile font savoir, à présent, en exclusivité, que l’Iran a résolu ce problème. Depuis le début novembre, la Corée du Nord a envoyé des cargaisons entières de métaux manquants, à la République islamique, à la suite d’un accord conclu par l’intermédiaire de médiateurs chinois, qui se sont aussi portés garants pour assurer leur transport maritime. Téhéran a déjà reçu la livraison des centaines de tonnes de métaux précieux nécessaires à maintenir le fonctionnement ininterrompu de ses centrifugeuses de haute technologie.
Des responsables du renseignement occidental en confluent que l’Iran a délibérément exagéré l’importance de l’explosion du 11 décembre, sur le site de production d’acier de la ville du centre iranien de Yazd, dans l’intention de laisser croire que les Américains ou les Israéliens avaient mené une nouvelle attaque secrète contre la production d’aciers spéciaux par l’industrie nucléaire iranienne.
L’Iran espérait désorienter l’Occident en lui faisant croire que l’Iran était encore paralysé par le manqué de fourniture régulière de ces métaux, alors qu’(en fait, cette pénurie était résolue et que la production et l’enrichissement d’uranium avancé était lancé dans une course effrénée, au cœur de profonds souterrains
DEBKAfile Reportage spécial 15, décembre 2011, 10:44 AM (GMT+02:00)
http://www.debka.com/article/21569/
Adapté par Marc Brzustowski