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L’Iran finance les talibans pour chaque mort de soldats américains.
Par Gilles Raphel
Source : http://www.thesundaytimes.co.uk/
Selon un article du Sunday Times au moins cinq entreprises iraniennes installées à Kaboul dans le cadre de la reconstruction du pays proposent des primes aux talibans pour chaque soldat américain tué ou tout véhicule militaire américain détruit.
Ces entreprises bénéficient des financements étrangers de l’aide internationale et profitent de l’obscurité de la gestion bancaire du pays, l’établissement bancaire, la "Banque de Kaboul", détenue en partie par Mahmoud Karzaï, le frère du président afghan, participerait à ce financement terroriste.
Selon un responsable occidental, le réseau d’entreprises participant au financement du terrorisme pourrait être dirigé par la force Al Qod c'est-à-dire les Pasdaran, la main armée d’Ahmadinejad.*
Bien que l’ambassade iranienne à Kaboul nie ces allégations, un responsable taliban interrogé par le Sunday Times précise que l’assassinat d’un soldat américain rapporte 1000 $ et la destruction d’un véhicule militaire américain est payée 6000 $.
*Ajout de la rédaction : il ne fait aucun doute qu’il s’agit un fois de plus du développement du terrorisme d’Etat iranien. Les Pasdaran, sous couvert de la Fondation des coopératives des Pasdaran détiennent plus d’une centaines d’entreprises – terroristes – en Afghanistan dont les deux principales sont la « Iran-Afghanistan Commerce » basée à Kaboul et la Ayadgaran basée à Herat, ville de l’ouest du pays, proche de la frontière iranienne.
L’aide internationale finance donc actuellement le terrorisme en Afghanistan selon 4 voies :
- Le détournement de fond et la corruption qui sont des spécialités des élites afghanes,
- L’achat de l’apaisement (par exemple : l’aide internationale paie les taliban afin qu’un projet –école, hôpital, infrastructure- voit le jour sereinement, une fois le projet terminé, la construction est détruite par les taliban et le cercle vicieux recommence …)
- La lutte contre la production d’opium : des paysans sont financés par l’aide internationale afin de cesser la culture de l’opium et de développer celle de céréales, ces paysans sont rackettés par les talibans et, a leur demande et sous leur protection, poursuivent la culture du pavot qui est une source de revenu non négligeable pour les Taliban (15% du rapport quand il ne s’agit que de la surveillance de la culture et du transport, 85% du rapport quand le trafic est aux mains des talibans).
- Le financement de sociétés « de reconstruction » à vocation terroriste.