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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 15:35

 

 

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Wendy Sherman dirige la délégation américaine à Istanbul

 

 

La seule véritable réaction, lors de la reprise des négociations nucléaires, entre l’Iran et les six puissances mondiales, à Istanbul, samedi 14 avril, s’est jouée en coulisse. Les efforts intensifs de l’Administration Obama, afin d’établir un nouveau climat plus cordial dans les relations avec Téhéran, lui sont revenus en pleine figure, de la part du chef de la délégation iranienne, Saeed Jalili : la déléguée en chef américaine, Wendy Sherman, Sous-Secrétaire aux Affaires Politiques, s'est prise une « veste » humiliante, après avoir tenté, selon certaines informations, de l’inviter à une rencontre bilatérale, qui devait avoir lieu au cours d’une pause déjeuner. 

 

 

Tout d’abord, des responsables iraniens ont commencé par annoncer qu’il n’y aurait pas de rencontre. Ensuite, ils ont repoussé tous les efforts de tierces parties, particulièrement les officiels russes et turcs. Puis, la partie américaine a rendu publique l’invitation de Sherman à Jalili, en calculant, de façon erronée, que le dirigeant de la délégation iranienne pourrait difficilement rompre toute règle de bienséance diplomatique en rejetant son offre. Mais rien n’y fit, après la diffusion de rapports contradictoires – certains prétendant que Jalili avait accepté l’invitation de la déléguée américaine – l’agence de presse officielle IRNA a annoncé : « La délégation iranienne a rejeté la requête de Wendy Sherman, la représentante de la délégation américaine, en vue d’une rencontre bilatérale ». De façon à donner un echo retentissant à ce revers, Téhéran a fait jouer le prétexte de rencontres prévues de Jalili avec les délégations russe et européenne. Selon des sources diplomatiques, Téhéran a très mal pris que Sherman soit d’un rang inférieur à Jalili, qui est le chef du Conseil National de Sécurité Iranienne et a, par conséquent, décidé de s’opposer à cette rencontre.

La session s’est achevée, en retenant la date du 23 mai pour le prochain cycle de pourparlers. Il se tiendra à Bagdad. La seule acceptation de ce lieu coïncide avec une nouvelle concession américaine, visant à sauvegarder un dialogue amical avec Téhéran.

 


Un peu plus tôt, Debkafile rapportait : A Istanbul, les Américains souhaitent établir de meilleures relations avec l’Iran, en vue des discussions nucléaires.

 

Des diplomates européens proches des négociations nucléaires, que l’Iran et les six puissances mondiales ont lancées à Istanbul, samedi 14 avril, ont décrit en des termes élogieux la première session disant qu'elle avait été “constructive”, parce que tous les participants se sont mis d’accord sur le fait qu’elle prépare le terrain pour une rencontre à venir d’ici un mois à six semaines. Selon Debkafile : en l'échange de cette modeste « concession », Téhéran a remporté son premier avantage, le temps suffisant pour faire progresser son programme d’armes nucléaires et un délai conséquent pour repousser toute action américaine ou israélienne cherchant à stopper cette avance – jusqu’au milieu de l’été.

 

 

Presqu’au même moment, en juillet, le Président Barack Obama s’est engagé à déclarer l’ouverture du prochain cycle de sanctions contre l’Iran -  un tour de vis supplémentaire à ses exportations de pétrole et à ses comptes bancaires. Il était douteux que l’Iran consente à se retrouver face à une politique dite « toutes les options sont sur la table », à laquelle il était amené à participer pour la première fois en Turquie. Jusqu’à présent, les Iraniens ont refusé que leurs activités nucléaires, particulièrement dans le domaine militaire, soient exposées dans le cadre d’arènes internationales. De fait, au cours de la session de samedi, Saeed Jalili, le négociateur en chef pour l’Iran a évité toute mention des sanctions et n’a pas exigé l’allègement des pénalités comme précondition aux négociations.

 

Il n’y a eu aucune publication de son intervention au cours de la rencontre. Des sources diplomatiques européennes l’ont seulement cité, disant, de façon très générale, qu’il était prêt « à engager sérieusement la discussion au sujet du nucléaire iranien ». On a aussi cité la Sous-Secrétaire américaine aux Affaires Politiques, Wendy Sherman, disant qu' « il est nécessaire que les relations entre Washington et Téhéran ne soient plus aussi mauvaises qu'auparavant ».


Au cours de la pause déjeuner, alors que des rencontres informelles prennent traditionnellement place, entre les délégués, des sources occidentales rapportent que Sherman a demandé à parler à Jalili, mais il n’avait pas été établi s’ils s’étaient ou pas, rencontrés. Peu de temps après, des sources à Téhéran ont démenti que les dirigeants des délégations iranienne et américaine se soient rencontrés séparément, bien qu’il ait pu être question que Jalili accepte son invitation.

 

Les cercles diplomatiques en Occident, y compris en Israël, ont été surpris du choix de Wendy Sherman en tant que représentante de la délégation américaine. Elle a la réputation d’être la conseillère la plus proche et la plus influente de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton. On interprête ce point comme un signe émis par Washington, à l’intention de Téhéran, montrant que l’Administration Obama est plus intéressée par l’amélioration du climat des relations avec l’Iran au niveau diplomatique que de trouver des arrangements au sujet du problème nucléaire.

 

Le 7 avril, des sources de Debkafile à Washington ont dévoilé que le message du Président Obama, remis par le Premier Ministre turc Tayyip Erdogan au guide suprême iranien Ayatollah Ali Khamenei, le 29 mars, soulignait cet objectif.

 

Le Président exprimait l’espoir que les dirigeants iraniens abandonneraient leur rhétorique hostile et arrêteraient de faire référence aux Etats-Unis comme s’agissant de l’ennemi. Erdogan était délégué pour informer le Guide Suprême que des déclarations, de la part de Téhéran, créditant la politique d’Obama menée en vue de cette amélioration, seraient les bienvenues, par exemple, la remarque de Khamenei, le 8 mars, par laquelle il accueillait les commentaires du Président Barack Obama «  cherchant à pousser plus loin la diplomatie et non la guerre, comme réponse appropriée aux ambitions nucléaires de Téhéran ».

 

 

L’approche préalable des Etats-Unis et l’absence de la délégation américaine de tout expert important du programme nucléaire iranien ont élevé le niveau de préoccupation, parmi certains alliés occidentaux de l’Amérique, autant qu’en Israël, au sujet des perspectives que ces pourparlers d’Istanbul puissent aboutir à un quelconque de leurs objectifs avoués de maîtriser les aspirations nucléaires iraniennes.

 

http://www.debka.com/article/21915/

 

DEBKAfile Reportage spécial April 14 avril 2012, 10:45 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski. 
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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