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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 17:34

 

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L’Armée Syrienne Libre expose un obus déjà utilisé.

 

 

Les sources des renseignements militaires de Debkafile révèlent que Téhéran cherche sérieusement un affrontement libano-syrien limité contre Israël – probablement en employant des armes chimiques d’Assad comme déclencheur. Réagissant à cette information, Israël a annoncé dimanche 27 janvier, le déploiement de batteries anti-missiles Dôme de Fer, il y a quelques jours, afin de renforcer la sécurité dans le nord d’Israël et autour du port stratégique d’Haïfa.

 

Les Iraniens conçoivent trois bénéfices stratégiques à impliquer Israël dans une guerre limitée avec ses deux alliés, la Syrie et l’Iran :

 

1.  Une nouvelle explosion de violence armée détournerait l’attention du monde loin de la guerre civile syrienne.


2.   Israël serait dérouté dans ses intentions de mener une frappe éventuelle contre les installations nucléaires iraniennes – même s'il s'agit d'une « opération chirurgicale », comme l’a évoquée le Ministre de la défense Ehud Barak, durant le week-end- puisqu’il serait plongé dans des combats multiples avec les forces iraniennes en Syrie et au Liban, le Hezbollah chi’ite et les groupes palestiniens Hamas et Jihad Islamique, dans la Bande de Gaza.

 

 

La confrontation serait programmée pour se terminer sans vainqueurs ni perdants, comme pour la guerre d’Israël contre le Hezbollah, en 2006 et ses deux opérations anti-terroristes à Gaza, en 2009 et 2012. Mais, au moins, pendant ce temps, Israël aurait les bras trop chargés de diverses menaces pour se lancer dans une action contre l’Iran nucléaire.

 

3. Téhéran gagnerait un nouveau délai d’un an pour faire perdurer ses pourparlers avec les six puissances (les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Chine et l’Allemagne), au sujet de la controverse nucléaire.

 

 

Lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet, à Jérusalem, dimanche, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré : « Israël est confronté à quelques-unes des plus graves menaces de son existence » et les émeutes se poursuivent "à l’Est, au Nord et au Sud ». 

 

 

Derrière ses paroles, on pouvait deviner une allusion aux harcèlements, dans le voisinage immédiat, au cours des quelques semaines passées, du fait de l’avancée d’al Qaeda au Mali – à réexaminer à l’aune de l’intervention française ; de la prise d’otages sur le site gazier algérien ; et de la découverte de l’interface renforcée entre les diverses branches africaines d’Al Qaeda, y compris en Egypte, qu'il s'agisse de leurs opérations, de leur logistique, du partage des fournitures d’armement et de la mutualisation de la main d’œuvre jihadiste sur les différents théâtres de guerre.

 

Le Premier ministre d’Israël et les chefs de la sécurité sont visiblement inquiets du danger perceptible, que des réseaux terroristes basés dans le Sinaï égyptien et des groupes affiliés à al Qaeda, qui combattent en Syrie, se joignent à une attaque contre Israël, dans deux directions, par le nord et par le sud. Cette jonction pourrait se faire en lien avec les autres menaces terroristes internationales et multiples, qui font surface en Afrique.

 

Concernant les armes chimiques syriennes, après avoir convoqué une réunion élargie du cabinet sécuritaire et diplomatique, mercredi 23 janvier, au lendemain des élections générales en Israël, Netanyahou a fait remarquer : « Nous devons faire très attention à ce qui se passe autour de nous… Ce qui se déroule en Iran et les armes létales qu'a la Syrie en sa possession, dont le régime s’écroule ».

 

Il a laissé à Sylvain Shalom, l’adjoint du Premier ministre, le soin de préciser encore ce point, lorsque celui-ci a déclaré, dimanche, que si les armes chimiques tombaient aux mains du Hezbollah ou des rebelles syriens, “Une telle évolution constituerait le franchissement de toutes les lignes rouges, qui requerrait, alors, une approche tout-à-fait différente, même si pour y faire face, on doit recourir à des opérations préventives ». Mais même Shalom n’a pas spécifié où se situaient ces « lignes rouges » : s’il s’agit de la mainmise du Hezbollah sur les armes chimiques syriennes, contre qui, exactement, Israël prendrait ces mesures préventives : la Syrie, le Hezbollah ou les deux ? Et s’ils tombent entre les mains des rebelles syriens, est-ce qu’Israël se retournerait contre eux ou s’en prendrait-il directement aux arsenaux où sont stockés ces gaz empoisonnés ?

 

Pas plus Netanyahou que Shalom n’ont répondu à l’avertissement iranien diffusé samedi, par Ali Akbar Velayati, un proche conseiller du Guide Suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, affirmant qu’une attaque contre la Syrie serait interprétée comme équivalente à une attaque contre l’Iran.

 

Cette mise en garde, adressée à Israël avait pour but de dissuader Israël d’une frappe militaire contre la Syrie – la Syrie, et non le régime Assad. Ceci parce qu’une attaque israélienne contre des rebelles syriens disposant d’armes chimiques servirait aussi bien les objectifs de Téhéran : les forces iraniennes en Syrie et au Liban utiliseraient ce prétexte comme pain béni pour tenter d’unifier l’armée syrienne et les rebelles contre l’ennemi commun, Israël, et ainsi pourrait commencer le processus  visant à faire retomber la révolte contre Assad comme un soufflé.

 

Velayati a, aussi, évité de citer le principal allié de l’Iran au Liban, le Hezbollah. Dans sa mise en garde, il a, précisément, dit : « La Syrie détient le rôle fondamental et stratégique dans la région, de promouvoir une politique ferme de « résistance » [contre Israël]… Pour cette raison, une attaque contre la Syrie serait considérée comme une attaque contre l’Iran et ses alliés ».

 

 

Cette personnalité iranienne de haut-rang a pris soin de ne pas attirer l’attention sur le Hezbollah, parce que, selon les sources militaires de Debkafile, certaines pièces de l’arsenal chimique syrien sont déjà en possession du Hezbollah, dissimulés dans des bunkers fortifiés des places fortes de la milice terroriste, au milieu de la Vallée de la Beka’a, à côté d’un déploiement extrêmement létal de roquettes et missiles sol-sol de moyenne et longue portée, qui ont également, été transférés clandestinement à travers la frontière syrienne.

 

Certaines sources du renseignement occidental –plus particulièrement, américaines- pensent désormais que les armes chimiques syriennes ont été confiées secrètement au Hezbollah, au cours de l’année 2012. A présent, on pense que le Hezbollah a accumulé une cargaison substantielle d’armes capables de répandre du poison.

 

Nos sources militaires dévoilent que les planificateurs de l’armée israélienne ont conçu des plans logistiques de grande envergure, en vue de gérer les situations nouvelles telles que celle-ci. Ils ont étendu leur infiltration en profondeur en Syrie et au Liban et font des progrès rapides en érigeant une barrière de sécurité sophistiquée, de 57 kms, le long de la frontière syrienne. Ce projet pourrait prendre des mois avant d’être terminé. Mais, simultanément, l’Iran travaille d’arrache-pied à élaborer ses propres plans pour agir prématurément et lancer une aventure militaire, avant qu’elle ne soit achevée.

 

http://www.debka.com/article/22716/Iran-actively-weighs-Syrian-Israeli-clash-Iron-Dome-posted-in-N-Israel

 

 

DEBKAfile Reportage Exclusif  27 Janvier  2013, 6:38 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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