(Republication)
Fou à lier.
Educateurs palestiniens rationnels, sains de corps et d'esprit, communiquant l'esprit d'entreprendre...
Les horribles meurtres commis par le norvégien Anders Breivik, le 22 juillet, ont provoqué de vastes débats dans beaucoup de pays, pour savoir qui a édifié cette infrastructure idéologique favorisant ces crimes. Dans son manifeste fastidieux, Anders Breivik citait un grand nombre de sources. Il semblait donc y avoir de nombreux candidats potentiels à blâmer. Et autant de commentateurs l’ont fait avec délectation.
Parmi ces accusés, bien des gens n’ont jamais incité à la violence, comme, par exemple, l’homme politique néerlandais anti-Islam Geert Wilders et l’auteure Bat Ye’ Or, qui a forgé le terme « Eurabia ». Tous deux ont fermement condamné les meurtres de Breivik. Robert Spencer, du blog Jihad Watch, était un autre de ces accusés, que des sources norvégiennes ont mis en cause, avec d’autres, comme étant à l’origine de ces meurtres.
Ce débat aurait dû être tout au plus marginal dans un contexte bien plus large. L’approche logique du problème qui consiste à attribuer des responsabilités idéologiques dans l’incitation à tuer pourrait commencer par ceux qui commettent les plus vibrants appels au meurtre. L’environnement dominant des gens qui développent de telles visions du monde se trouve dans un grand nombre de sociétés musulmanes. Selon une étude de 2009, réalisée par l’Institut de recherche Pew, au moins 150 millions de musulmans faisaient confiance à Osama Ben Laden pour faire ce qu’il fallait dans les affaires du monde.
Même avec cette information en mains, on est bien loin d’épuiser tous les courants du monde musulman qui appellent ouvertement au meurtre. L’Iran veut détruire Israël. Le Hamas promeut le génocide des Juifs, et le théologien qui guide les Frères Musulmans, le Cheikh Youssouf al-Qaradawi – un égyptien vivant au Qatar – soutient ouvertement les attentats-suicide. La glorification, par l’Autorité Palestinienne, de ses tueurs de masse contre les civils israéliens ne devrait pas être perçue comme moins sanguinaire.
Les principales victimes de ces incitateurs au meurtre ont été des musulmans ayant des opinions différentes. Les autres victimes sont de nombreux Israéliens, beaucoup de Chrétiens vivant dans les pays musulmans, aussi bien que des victimes occidentales de terroristes, pour qui le meurtre est la seule voie possible pour accomplir leur vision de l’Islam. Des meurtriers chevronnés, partout ailleurs, fondent rarement leurs aspirations à tuer sur la religion à laquelle ils appartiennent.
Dans le “classement hiérarchique” de l’incitation idéologique au meurtre, les néo-Nazis n’arrivent qu’en seconds et bien loin derrière. Non par manque de désir [de tuer], mais à cause de leur pénurie en effectifs. Chez les progressistes, mais pas seulement, on trouve des gens qui justifient les attentats-suicide commis par des musulmans, ou qui, au moins, manifestent de la compréhension à leur égard. Dans des cercles socialistes, les appels directs au meurtre sont rares. Pourtant, on trouve des déclarations telles que celle de la députée belge au Parlement européen, Véronique de Keyser, qui « aimerait étrangler l’ambassadeur israélien » . Avant d’entrer au gouvernement, Ingrid Fiskaa, l’adjointe au Ministre de l’Environnement norvégien, avait déclaré dans un journal qu’elle rêvait, parfois, que les Nations-Unies tirent des roquettes contre Israël .
Être présent sur des lieux où on fait, directement ou indirectement, la promotion du meurtre est une constante parmi les socialistes européens et d’autres gauchistes. Au cours de la guerre de Gaza de 2008-2009, Kristin Halvorsen, la ministre des Finances norvégienne, et dirigeante du Parti de la Gauche socialiste, avait pris part à une manifestation anti-israélienne, dans laquelle on criait « Mort aux Juifs ». Mona Sahlin, la cheffe de file des Démocrates-Sociaux suédois a participé à un rassemblement à Stockholm, où on arborait les drapeaux du Hezbollah et du Hamas et où on a brûlé un drapeau israélien.
Beaucoup de gens exigent qu’Israël démantèle sa barrière de sécurité. Ils savent pertinemment qu’elle a été érigée pour empêcher d’autres attentats terroristes palestiniens meurtriers. Ces personnes sont ainsi, des promoteurs indirects du meurtre. Par exemple, tout en reconnaissant la menace terroriste à laquelle Israël est confrontée, l’Eglise Luthérienne norvégienne a exigé la destruction de la barrière de sécurité. Jonas Gahr Stoere, le Ministre des Affaires étrangères, du Parti Travailliste, a formulé une exigence similaire, lorsqu’il s’exprimait devant les campeurs d’Utoya, à la veille des meurtres de Breivik.
Dans ce campement, des dirigeants de l’AUF, le mouvement de jeunesse du Parti Travailliste, diabolisaient Israël de façon si insistante, que lorsque Breivik a commencé à tirer, quelques-uns des jeunes ont pensé qu’il s’agissait d’une démonstration de la façon dont les soldats israéliens tiraient sur les Palestiniens. Tous ces exemples illustrent à quel point de nombreux hommes politiques et tant d’autres font tout ce qu’ils peuvent pour ignorer un grand nombre d’incitateurs au meurtre importants, pour ne s’attaquer qu’à leurs propres opposants politiques.
Le Dr. Manfred Gerstenfeld a publié 20 livres. Plusieurs d’entre eux traitent d’antisémitisme et d’anti-israélisme.
Adaptation : Marc Brzustowski
Juliana Menasce Horowitz, “Declining Support for bin Laden and Suicide Bombing,” PewResearchCenter Publications, 10 September 2009.
“MEP says she feels like “strangling” Israel's ambassador,” European Jewish Press, 30 April 2007,www.ejpress.org/article/16358
Per Gudmundson, “Mona Sahlin, hakkorsen och Hamasflaggorna,” Gudmundson, 15 January 2009 http://gudmundson.blogspot.com. [Swedish]
Ulrich Sahm, “Besuch des Außenministers auf Utoya, ein Tag vor der Tragödie.“ 24 July 2011, sott.net,
http://de.sott.net/articles/show/2681-Besuch-des-Auenministers-auf-Utoya-ein-Tag-vor-der-Tragodie [German]