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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 10:23

 

 

 

 

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La couverture de Newsweek

 


« La Maison Blanche ne veut pas qu’Israël déclenche une guerre- du moins pas encore ».

Newsweek explore le conflit interne au sein de l’Administration concernant la menace iranienne ; il décrit la “valse” des renseignements américano-israéliens ; et explique qu’Obama essaie « de gérer la « patate chaude » qu’est Israël.

 

 

WASHINGTON – 

“Le Jeu dangereux d’Obama avec l’Iran” – est le titre qu’a choisi Newsweek Magazine, cette semaine, pour explorer le conflit interne qui secoue l’Administration américaine, concernant la menace posée par le nucléaire iranien.

 

L’article plonge également dans les méandres des relations complexes entre Israël et les Etats-Unis, dans ce domaine, suggérant que les deux côtés ne sont, par moments, pas aussi ouverts l’un envers l’autre qu’il peut y paraître.

Le magazine cite des sources du Pentagone disant que, la plupart du temps, les Etats-Unis préfèrent “tourner les yeux”, lorsqu’il s’agit des opérations secrètes d’Israël contre l’Iran, particulièrement lorsqu’il est question de l’élimination d’experts scientifiques nucléaires iraniens.

 

 

Newsweek pose une question fondamentale : Le Président américain Barack Obama peut-il « empêcher les Mollahs de mettre la main sur la bombe nucléaire, empêcher l’économie d’imploser, gérer la « patate chaude » [carte brûlante] qu’est Israël et, grâce à tout cela, être réélu ? »

 


 

 

La méfiance entre Washington et Jérusalem au sujet de l’Iran date de “bien avant l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche”, explique le reportage, citant une sources israélienne qui confie que Jérusalem était – et jusqu’à un certain point est toujours – préoccupé par le fait qu’Obama perçoit l’Iran “dans le contexte d’une politique plus vaste de non-prolifération… le facteur israélien n’y jouant pas un rôle prédominant. »

 

Washington a exprimé clairement ses réserves : « La Maison Blanche ne veut pas qu’Israël parte en guerre – et, dans tous les cas, pas maintenant », a confié à Newsweek un responsable de premier plan de l’Administration.

 

Le récent séjour du chef du Mossad, Tamir Pardo à Washington DC était destiné, selon un autre responsable américain, dans le secret de l’affaire, à « prendre le pouls de l’Administration Obama et à déterminer ce que seraient les conséquences d’un bombardement israélien des sites nucléaires iraniens, s'il choisissait d'enjamber allègrement les objections américaines ».

 

La source du magazine explique que Pardo a soulevé de nombreuses questions, y compris : “Quelle est notre position à propos de l’Iran? Sommes-nous prêts à le bombarder ? Le ferions-nous (tôt ou tard) ? Qu’est-ce que cela signifie qu’ Israël le fasse, dans tous les cas de figure?”

 D’après le reportage, Israël a, essentiellement, cessé de partager une « somme significative d’informations » avec les Etats-Unis, concernant ses préparatifs en vue d’une frappe éventuelle.

 

Maintenir les apparences

 

Newsweek a comparé la situation d’Obama à un jeu d’échec à trois dimensions, expliquant qu’il doit trouver une façon d’empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires, empêcher l’économie globale fondée sur le marché pétrolier de glisser vers le chaos et « gérer la patate chaude [carte brûlante »] qu’est devenu Israël ». « Les intérêts de sécurité nationale d’Israël ne sont pas toujours convergents avec ceux de Washington. Et une guerre désordonnée – ou perçue comme expression d’une position de faiblesse envers l’Iran – pourrait faire pencher la balance en faveur des Républicains en novembre », explique le reportage.

 

Obama insiste sur le fait que les sanctions financières imposées à l’Iran “entament sérieusement son économie”, « mais dans l’éventualité d’une attaque israélienne contre l’Iran", « Les Etats-Unis pourraient être entraînés dans une guerre qui pourrait mettre le Moyen-Orient à feu et à sang et plonger les marchés globaux dans une frénésie terrifiante ».

 

En même temps, il semble qu’aussi bien les responsables des renseignements israéliens qu’américains expriment leurs inquiétudes qu’Obama « puisse mettre un terme à une guerre de l’ombre très sophistiquée qu’ils ont déclenchés » - faisant ainsi référence à la coopération sous couverture entre l’Administration Bush et Israël, destinée à retarder le développement nucléaire iranien ».

 

Obama a, sans doute, écouté ses conseillers et décidé qu’il poursuivrait simultanément ces deux voies des opérations secrètes et de la diplomatie.

 

Le magazine remarque encore qu’alors que les Etats-Unis et Israël jouissent d’habitude d’une relation forte dans les domaines sécuritaires et du renseignement, ils diffèrent sur une question de stratégie, citant qu’alors qu’Israël n’a aucun scrupule à éliminer des Iraniens impliqués dans la recherche nucléaire, la loi américaine l’interdit.

 

“Les Israéliens manœuvrent dans tout ce qui est cinétique, et nous réalisons les opérations non-cinétiques, parfois aux côtés des Israéliens… Lorsqu’on en arrive aux assassinats et aux « accidents » industriels… les Israéliens ne veulent rien nous dire et nous ne voulons rien savoir », explique entre les lignes une source du Pentagone.

Ces délicatesses légales, ajoutent ces sources, sont la raison pour laquelle les officiers du renseignement américains ont toujours pris “nos précautions dans ce que nous avons dit ou pas aux Israéliens, au cours de nos rencontres et eux, de leur côté, savaient pourquoi… Nous faisons souvent de la rétention –d’imagerie satellite et d’autres types de renseignements qui pourraient les aider dans leurs activités ».

 

Ajoutant à ce bouillon de culture, il y a aussi, bien évidemment,la relation glaciale entre Obama et le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Les divergences concernant la nécessité d’une opération contre l’Iran n’ont fait qu’accentuer les tensions déjà préexistantes.

 

 

Cependant, selon le magazine, certains responsables israéliens pensent à présent qu’Obama “ a entrepris une évolution positive dans sa vision de l’Iran”.

 

“Aujourd’hui, lorsque vous écoutez parler Obama… vous pouvez avoir le sentiment que les Américains sont prêts à attaquer si les choses continuent à aller de pire en pire », confie une source israélienne.

 

Une indécision chronique?

 

Yitzhak Benhorin

 

Publié le : 

13.02.12, 09:35 / Israel News

 

 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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