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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 09:28

DOSSIER MYTH
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A une époque où il est de bon ton de remettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVII ème siècle, apporte un nouvel éclairage de la plus haute importance.

 

 

“Voyage en Palestine“, est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland (ou Relandi), cartographe, géographe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’intitule : “Monumentis Veteribus Illustrata”, édité en 1714 aux Editions Brodelet.

Cette belle histoire commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, qui renferme des antiquités littéraires, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur historique (et monétaire), parfois manuscrites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues. Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa.

L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues, hébraïque, arabe et  grecque (ancien).

En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Palestine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanah (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation originelle. A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figurer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.

Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée. La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.

Quelques remarques extraites de cette passionnante étude :

  • Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
  • La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain
  • Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), Gaza ou Djénine.
  • Aucune trace dans les recherches de Reland de sources historiques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
  • En 1696, Ramallah s’appelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”), Hévron s’appelle … Hévron et Méarat Hamahpéla (Caveau des Patriarches) : Al Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe.
  • La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que 70 Samaritains
  • A Nazareth, en Galilée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens
  • A Jérusalem, plus de 5000 habitants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Reland n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.
  • A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spécialisés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région 
  • Tibériade et Safed étaient de localités juives. On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi de l’époque.
  • Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles

 

L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirmation d’une légitimité palestinienne ou même d’un “peuple palestinien”.

On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de “Palestine”, ait été repris à son compte par le camp arabe…

Source :actu.co.il


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3. La Palestine juive au XVIIè siècle !
adapté par Yerouchalmi de Raphaël Aouate.
"PALESTINA - Voyage en Palestinede Hadrian Reland, écrit en 1696 et essentiel sur les droits d'Israël en Palestine. A une époque où il est de bon ton de remettre en question la légitimité juive en Israël, la découverte d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVIIè siècle, apporte un éclairage de la plus haute importance. Un exemple datant de 1695 : la "si palestinienne ville de Ramallah" avait un nom purement... Hébreu : "Béteilé = maison de D.ieu" !!  
Ouvrage consultable à l’Université de Haïfa.
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La Palestine de 1695 tirée par les Juifs 
   "PALESTINA - Voyage en Palestine", édité en 1714 aux Ed. Brodelet, est le titre d’une œuvre en Latin de 1695 de Hadrian Reland, géographe, philologue et prof. de philo. hollandais, l’un des 1ers orientalistes, pratiquant hébreu, arabe et grec anciens. 
   Cette histoire commence de façon anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur issues (ou volées) d’anciennes synagogues. En 1695, l'auteur est envoyé en voyage d’études en Palestine d’alors, pour recenser 2500 lieux apparaissant dans la Bible ou la Michna dont il mentionne pour chaque nom hébraïque, le verset dont il est issu, avec son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.
   Son recensement montre que l'Israël du XVIIème  est très peu peuplée, avec la majorité de ses habitants dans les villes tirés par les présences juives locales : Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). 
Il conclut à une présence dominante de Juifs en Israël à la fin du 17ème !
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Le Mythe d'une Palestine musulmane
  • Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe
  • La grande majorité de ses lieux possède un nom hébreu, quasi aucun de noms arabes : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), ni Gaza, ni Djénine
  • Encore moins les plus tradifs Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem)
  • En 1696, les villes étaient surtout composées de Juifs, sauf Naplouse (Chekhem) ou Nazareth, en Galilée (700 Chrétiens).
  • A Jérusalem, plus de 5000 habitants, quasi-tous Juifs, les autres, Chrétiens. Reland y évoque à peine quelques familles musulmanes isolées, d’ouvriers temporaires.
  • A Gaza,  550 non musulmans, (50% Juifs - 50% Chrétiens) : les Juifs étaient spécialisés dans l’agriculture : vigne, olives, blé  ; les Chrétiens s’occupant de commerce & transport des produits de la région
  • Tibériade et Safed étaient des localités juives dont la pêche du Lac de Tibériade constituait le principal emploi.
Témoignage qui contredit une Palestine musulmane
L’une des conclusions qui se dégage de l'étude dense, d'un auteur d'alors absolument impartial : au XVIIème siècle en Israël, 
  1. Quasi aucune présence musulmane,
  2. une présence juive quasi majoritaire partout avec, à sa suite, 
  3. une présence chrétienne et parfois faiblement musulmane . 
  4. La contradiction aux arguments musulmans d'’affirmation d’une légitimité musulmane sur Israël ou d’un mythique “peuple palestinien”



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commentaires

G
<br /> Il ressort de cette étude du peuplement d'Israel, qu'elle a toujours été la majorite hébraique, et que les musulmans sont venus bien après les tributs d'Israel. Donc le terme de colonisation, ou<br /> colons juifs, n'est absolument pas approprie au peuple juif, qui a de tout temps, habitait les teritoires, et villes d'Israel.Les implantations en judée-samarie, devront rester après accords, et ne<br /> devront jamais s'appeler "colonisations hébraique" Israel est bien chez lui, et les colons chez eux.<br /> Shavoua tov Gerard David<br /> <br /> <br />
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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