La pierre de Jérusalem et le génocide de Titus
Par James Lewis in :
http://www.commentarymagazine.com/link.cfm?http://www.americanthinker.com
Traduction : Gilles Raphel
pour : www.aschkel.info et http://lessakele.over-blog.fr
Les grands immeubles d’Israël à Jérusalem sont bâtis en pierre de Jérusalem, un beau matériau naturel de construction, ainsi, la ville nouvelle semble glorieusement ressuscitée d’entre les collines elles-mêmes. Obama est un socialiste du Tiers-Monde, cela signifie qu’il voit tout à travers le prisme de la vengeance contre le colonialisme occidental du 19ème siècle. Là où Obama voit « des colonies », les Israéliens voient 900 logements dans de magnifiques bâtiments construits à partir de la roche de vie tirée de la terre.
http://www.pierres-du-monde.fr/pierre-de-jerusalem.php
Presque tous les Israéliens servent dans l’armée et, si vous regardez ces bâtiments en pierre d’un point de vue tactique, comme le font les soldats, vous voyez, rang après rang, des positions défensives. Même les armes à rayonnement ne pénètrent que dans un ou deux rangs d’immeubles, ce qui permet aux positions défensives d’être érigées loin derrière. Bien que rien ne soit imperméable à des explosifs ou de puissantes roquettes, chacune des rangées des grands immeubles de Jérusalem peut servir de fortification tactique : un fossé pour les chars ou pour la position d’un groupe de soldats. Ayant subit un siècle d’attaques menées par les Arabes, les Israéliens ne peuvent éviter de penser ainsi.

A cinquante miles au sud, le Hamas persiste à tirer chaque semaine des roquettes sur les villages israéliens environnants. A une centaine de miles au nord, le Hezbollah a été réapprovisionné en dizaines de milliers de nouveaux missiles longue portée en provenance de Téhéran. Alors, pendant qu’Obama voit Israël comme les colonisateurs néerlandais d’Afrique du Sud, les Israéliens voient la bataille de Stalingrad : un lieu où Israël peut mener son ultime combat contre un assaut de chars et de missiles, ou encore inverser le cours des choses.
Les Israéliens, d’habitude divisés, ont enfin trouvé un ennemi commun, et c’est Obama. La politique en Israël est toujours très disputée, même au parlement, dans le style taïwanais. Mais aujourd’hui Obama réunit tout le mécontentement des Israéliens, en quelque sorte. Quatre vingt six pour cent de la population israélienne estime que Obama est une menace pour leur survie. Israël est uni contre une menace commune. Je vous remercie Mr. Obama.
Il y a peu, un archéologue israélien a présenté une découverte de pièces bibliques remontant à la chute de Jérusalem, en 67 – 70 avant le temps présent. L’empereur romain Titus Flavius Vespasien a conquis Jérusalem cette année-là et l’a rasée jusqu’au sol.
C’était il y a longtemps, dites-vous. A Jérusalem il y a un flux incessant de découvertes archéologiques. C’est ici et maintenant. La plupart des sicles du Second Temple ont fondu dans l’incendie qui a balayé la ville quand les Romains en ont détruit les murs, tuant un nombre indescriptible de Juifs. Ce génocide a été justifié par les romains comme une punition à l’encontre d’une révolte contre Rome. Dans la ville de Rome vous pouvez encore voir aujourd’hui l’arc de triomphe construit par Titus pour sa propre gloire illustrant son défilé de célébration à travers Rome suivi par les Juifs vaincus et enchaînés. Ils portent une énorme Menorah sculptée dans le marbre tout en haut de l’arc de triomphe de Titus.
Les militaires américains peuvent encore le comprendre mais pas la plupart des Américains ; nous ne vivons que dans l’instant présent. L’Américain moyen a même oublié Pearl Harbor, sans parler des sacrifices sanglants d’autres Américains encore aujourd’hui, pour notre sécurité. Les socialistes actuels comme Obama ne le pourront jamais, ne comprendront jamais. Obama a affirmé benoîtement que « plus de constructions de colonies ne fera pas d’Israël un pays plus sûr ». Cette platitude hautaine et arrogante est, en règle générale, contredite par les Israéliens quand ils regardent les rangées de bâtiments en pierre de Jérusalem, chaque ligne est un rempart contre un ennemi qui n’a jamais cessé ses attaques. Les « colons » sont des personnes qui mettent leur corps et le corps de leurs enfants sur la ligne de défense.
Il n’y a pas une seule famille en Israël qui n’ait pas perdu des proches dans la guerre et le génocide, dont, souvent, des générations entières dans la Shoah. Ou un fils ou un père bien-aimé dans la guerre permanente menée contre Israël par la Syrie, l’Egypte, le Hamas, le Hezbollah, et maintenant l’Iran. Des millions d’Israéliens qui viennent des pays musulmans savent les deux mille ans de statut de dhimmi, où chaque acte de l’oppression musulmane n’avait que pour but de blesser ou de briser le moral des Juifs qui y vivaient. Israël a obtenu sa terre pour cent années de paix, ce que le militant arabe ne désire pas. Et Obama tente de grignoter cela, ces nouveaux remparts et la ville fortifiée de Jérusalem. Pendant ce temps, la télévision du Hamas endoctrine les enfants arabes pour les préparer à un nouveau génocide et Ahmadinejad promet de le faire avec l’arme nucléaire.
Et pourtant, les Israéliens aspirent à la paix. Ils sont comme nous. La guerre leur semble une anomalie, cependant les temps de guerre dans l’histoire sont une norme et la paix une exception. Les Européens ont été protégés par les Etats-Unis durant soixante ans et maintenant ils considèrent cette protection comme un droit, tout comme Obama. Lorsque les Etats-Unis ne parviennent pas à répondre à ces installations de défense en Pologne et en République Tchèque, la gauche européenne, qui a hurlé des années contre George W. Bush, prend soudain peur. Où diable est l’Oncle Sam quand on a besoin de lui ? C’est ce qu’ils appellent l’impérialisme américain.
En fait ; ils sont tout simplement hostiles à tout, comme un adolescent qui ne veut plus sortir de la maison. Sa colère est réelle et constante, mais il ne parvient toujours pas à nettoyer sa chambre ou à gagner sa vie. Ainsi est l’Europe aujourd’hui, tout comme nos populations qui vivent sur l’aide sociale. C’est leur droit, damned ! Donnez votre argent ! Car vous nous êtes redevables, car, hummm … c’est à cause de l’esclavage. Mais ils ne savent rien de l’esclavage.
Josephus a écrit l’histoire de la fin de la Guerre des Juifs. C'était un Judéen qui avait commencé comme rebelle juif et était devenu ensuite citoyen de Rome – en adoptant le nom de l’Hitler de l’époque, Titus Flavius Josèphe. Cependant, il a connu les deux bords et a pu écrire une histoire éternelle.
Donc, au livre VII, chapitre 1 de son livre « Guerre des Juifs » ou « Histoire de la destruction de Jérusalem » nous pouvons lire, après que Titus a conquis Jérusalem : « Dès que l’armée n’eut plus personne à tuer ou à piller, car il n’en restait plus pour assouvir sa fureur … César donna l’ordre de démolir immédiatement toute la ville et le Temple … et aussi le mur sur le côté ouest de la ville. Ce mur fut épargné afin d’offrir un camp aux soldats romains, pouvant abriter une garnison … les tours aussi ont été épargnées afin de montrer la prospérité de la ville et, bien que fortifiée, la Légion Romaine l’avait domptée, mais pour tout le reste, le sol a été nivelé jusqu’aux fondations afin de laisser croire que ce lieu n’avait jamais été habité. Ce fut la fin de Jérusalem qui est devenue par la suite … une ville d’une magnificence encore plus grande, de renommée divine pour toute l’humanité. »
Cela c’était simplement hier.
Sur l’essentiel, rien n’a changé !
Gad 20/11/2009 01:01
Gad 20/11/2009 00:30
hervé 19/11/2009 20:16