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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 14:11

Mahmoud Ahmadinejad (à gauche) et Ahmet Davutoglu (à droite) lors d'une rencontre à Téhéran, en juillet dernier.

Le ministre turc des A.E Davutoglu avec le Président Ahmadinejad

 

 

Lorsque le Chef des renseignements militaires de Tsahal, le Major-Général Aviv Kochavi a accusé l’Iran et le Hezbollah, mercredi 11 janvier, d’implication directe dans l’aide par envoi d’armes à la répression de Bashar al Assad contre le soulèvement syrien, la Turquie venait juste d’adopter une position contre le corridor iranien fournissant des armes à la Syrie, par son territoire, rapportent les sources de Debkafile.

 

Plus tôt dans la semaine, Ankara a fait savoir qu’il avait arrêté cinq camions iraniens chargés d’armes, en direction de la Syrie, au passage de la frontière turco-syrienne de Killis, et avait saisi son chargement. Selon nos sources du renseignement, le convoi iranien n’a pas vraiment été arrêté à Killis, mais à la frontière Est de la Turquie, à Dobubayazit, partagée avec l’Iran, près du Mont Ararat. Cette route d’approvisionnement vers la Syrie a gagné en importance au fil des mois. La décision d’Ankara de la suspendre lui a fait perdre 60% du volume de son fret.


 

Les Turcs sont restés très prudents au sujet de la route de Dobubayazit, parce que le dévoiler les aurait exposé comme travaillant pour les deux camps du conflit syrien – laissant Téhéran installer un route clandestine pour aider le régime Assad à écraser la protestation, tout en posant publiquement comme les champions et meneurs du mouvement de protestation syrien – et même comme fournissant des bases et des installations d’entraînement à l’Armée Libre Syrienne.

 

Le flux d’approvisionnement en armes iraniennes par la Turquie a donné une impulsion déterminante à l’armée syrienne dans la répression de l’insurrection, particulièrement dans les villes rebelles d’Hama, Homs et Idbil, où les manifestations se sont drastiquement réduites. Aujourd’hui, Ankara est inquiète des conséquences. Jeudi, le Président Abdullah Gul a exprimé ses craintes que le soulèvement syrien ne tourne à la guerre civile. Nos sources mentionnent qu’Ankara est préoccupé par le fait que le conflit confessionnel puisse déborder en Turquie.

 

En fait, comme le rapportent en exclusivité les sources du renseignement militaire à Debkafile, Ankara a chargé de trajectoire, u détriment de l’Iran, à la suite de la visite à Téhéran, le 5 janvier, du Ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoglu. Sa mission consistait à avertir les dirigeants iraniens, y compris le Président Mahmoud Ahmadinedjad, qu’il a rencontré, que la Turquie ne tolérera pas que l’Iran acquiert une bombe nucléaire et qu’elle agirait pour interrompre son programme. Bien que cette visite soit présentée officiellement comme un effort de médiation dans la relance des discussions sur le nucléaire, bloquées depuis longtemps, entre Téhéran et les cinq grandes puissances mondiales plus l’Allemagne (P5+1), Davutoglu a, en fait, informé Ahmadinedjad, dans des termes sans équivoque : « La Turquie ne peut pas vivre encerclée par deux puissances nucléaires, une au nord (la Russie) et une à l’Est (l’Iran). La ministre a averti que si Téhéran se lance dans la production de l’arme nucléaire, la première mesure d’Ankara  sera d’ouvrir la porte aux forces de l’OTAN pour qu’elles puissent se déployer le long de ses frontières avec l’Iran.

 

Selon les sources de Debkafile, Davutoglu aurait laissé une semaine à Ahmadinedjad pour clarifier l’information qui circule en Occident, que Téhéran avait déjà commence à assembler une arme nucléaire, balayant ainsi la prétention iranienne affirmant que son programme nucléaire est pacifique. Après quoi, a-t-il dit, Ankara se lancerait dans des contre-mesures progressivement de plus en plus fermes.

 

Et, effectivement, alors que ces clarifications ne sont toujours pas parvenues de Téhéran, le mardi 10 janvier, la Turquie est entrée en action afin d’arrêter le convoi d’armes iraniennes vers la Syrie.

 

Tirant avantage des nouvelles occasions fournies par le départ de l’armée américaine d’Irak, le mois dernier, les responsables iraniens ont ordonné le jour suivant, mercredi 11 janvier, au Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, de fermer la frontière irako-jordanienne aux convois transportant des produits d’exportation turcs vers des destinations du Golfe Persique.

 

Le jour d’après, jeudi, le porte-parole du Parlement iranien, Ali Larijani, est retourné à Ankara, pour tenter de tirer cette affaire au clair entre l’Iran et la Turquie, avant qu’elles ne dérapent.

 

DEBKAfile  Reportage exclusif 12 janvier 2012, 10:46 AM (GMT+02:00)


http://www.debka.com/article/21640/

 

Adaptation Marc Brzustowski

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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