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[Suite à l’insurrection musulmane contre l’inscription au patrimoine culturel juif du tombeau des Patriarches et de celui de Rachel],
Abbé A.R. Arbez
01/03/2010
1er mars 2010
Les états-majors islamiques s’agitent, ces derniers jours, et ameutent toute une série de médias qui évidemment ne connaissent rien à l’histoire biblique de la région. Ils accusent Israël de vouloir inscrire à son patrimoine culturel les Tombeaux des Patriarches et la tombe de Rachel situés dans des secteurs chargés de mémoire hébraïque, mais intégrés en «Cisjordanie» depuis une cinquantaine d’années, en raison d’aléas politiques compliqués.
Le problème qui est à la base de ces événements est que l’islam, a non seulement conquis des territoires, mais qu’il s’est approprié certaines figures de la Bible, comme Abraham - devenu Ibrahim, avec un rôle d’ailleurs différent -, ou encore Jésus, devenu le prophète Issa dans le même Coran, et qui devient, là aussi, un personnage musulman si éloigné du véritable Christ que, selon les hadiths, ce Issa coranique va revenir un jour pour « briser les croix et tuer les porcs », assurant ainsi le triomphe final de la religion de Mahomet.
Si l’organisation de la conférence islamique réclame aujourd’hui des droits sur les tombeaux de personnages spirituellement chers à la Bible des juifs et des chrétiens (qui ont les mêmes Ecritures), qu’est-ce qui garantit que demain, dans la même logique, la puissante association politico-religieuse n’exigera pas comme étant sien le tombeau de Jésus, son prophète Issa ?
Malgré cette évidente captation d’héritage judéo-chrétien par l’islam, les instances musulmanes accusent encore Israël de « judaïser » Jérusalem lorsque l’Etat hébreu cherche à retrouver ses légitimes fondations (détériorées par l’occupation jordanienne entre 1948 et 1967).
Ces mêmes organisations islamiques vont-elles bientôt reprocher aux chrétiens d’avoir « christianisé » le saint sépulcre parce qu’ils l’ont reconstruit après sa furieuse destruction, au 11ème siècle, par le sultan Al Hakim ?
© Abbé Alain René Arbez
Mis en ligne le 1er mars 2010, par Menahem Macina, sur le site debriefing.org
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theisraelproject
Les Palestiniens ne réussissent pas à protéger les lieux saints juifs
Exemples d'échecs palestiniens et jordaniens pour la protection des lieux saints et de la liberté de culte
Experts disponibles pour commentaires sur les sites archéologiques et les lieux saints
Ressources sur la destruction du Mont du Temple (avec l'amabilité de la Revue d'archéologie biblique, Biblical Archaeology Review)
Cette semaine, les dirigeants palestiniens ont réagi avec des promesses de violence face à la décision du cabinet israélien d'inclure deux lieux saints situés en Cisjordanie dans le cadre d'un programme global visant à préserver le patrimoine national et les lieux saints en Israël. [1]
Ismail Haniyeh, dirigeant du Hamas à Gaza, soutenu par l'Iran, a encouragé les Palestiniens à déclencher une nouvelle Intifada (insurrection) en représailles à la décision. [2] " Jérusalem nous appartient, la terre nous appartient, et Dieu est avec nous, " a dit Ismail Haniyeh. " Nous n'accepterons pas ces décisions et elles n'auront aucune répercussion. " [3]
Parallèlement, les émeutiers palestiniens ont lancé des cailloux sur les soldats israéliens et ont incendié des pneus à Hébron, emplacement d'un des sites controversés. [4] Le Tombeau des Patriarches à Hébron, deuxième lieu saint du Judaïsme après le Mont du Temple et son Mur des Lamentations, [5] est également vénéré par les Musulmans et les Chrétiens. [6] De même, la Tombe de Rachel à Bethléem, troisième lieu saint du Judaïsme, [7] est également sacrée pour les Musulmans et les Chrétiens. [8]
Le programme israélien, qui s'élève à 107 millions de dollars américains (400 millions de shekels), approuvé le 21 février (dimanche), consisterait à restaurer près de 150 sites du patrimoine et des lieux saints.[9] Mardi, le porte parole de Benjamin Netanyahu, Nir Hefets, a dit que tout comme les travaux de maintenance sur l'entrée et sur la route menant à la salle de prière musulmane du Tombeau des Patriarches sont en cours, ses sections juives – et la Tombe de Rachel – doivent également être remises en état.[10]
Le 24 février, dans une réunion avec le coordonnateur spécial de l'ONU pour le processus de paix, Robert H. Serry, le président israélien Shimon Pérès a dit : "Israël envisage d'investir des sommes importantes dans l'infrastructure destinée à améliorer l'accessibilité des lieux saints à tous les croyants. En ce faisant, il vise à respecter et à permettre la liberté de culte pour tous, sans tenir compte de leur foi, et à protéger les lieux saints. Il n'y a aucune violation des droits religieux musulmans ou chrétiens dans aucun lieu saint. " [11]
Echec palestinien et jordanien dans la protection des lieux saints
Israël, la Cisjordanie et Gaza contiennent des centaines de monuments religieux et de lieux de cultes sacrés pour les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens. Depuis longtemps Israël a mis en place des lois globales qui protègent tous ces lieux et en assurent l'accès à toute personne, quelle que soit sa religion. [12] Ces protections n'ont pas été appliquées par l'Autorité palestinienne ou sous la souveraineté jordanienne. Par conséquent, depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, un nombre considérable de lieux saints a été endommagé ou vandalisé.
La profanation des lieux saints a commencé avec le contrôle jordanien de Jérusalem Est et de la Cisjordanie avant 1967. Ce qui est encore vrai à ce jour dans des régions sous contrôle palestinien, malgré des accords officiels : que ce soit Israël ou l'Autorité palestinienne, tous deux ont promis de protéger tous les sites religieux dans le cadre du processus de paix d'Oslo. Israël considère le non respect de ces dispositions comme un sérieux obstacle aux relations israélo-palestiniennes. [13] Ces dernières années, les terroristes et les émeutiers palestiniens ont également détruit et endommagé des lieux saints chrétiens. [14]
Bien que ni les Palestiniens ni les Israéliens aient une constitution, la Knesset (parlement israélien) a fait appliquer la Loi pour la Protection des Lieux Saints de 1967 pour assurer que toute personne vandalisant un lieu saint soit passible de poursuites judiciaires. La loi déclare : " Quiconque commet un acte susceptible de violer la liberté d'accès des membres des diverses religions aux lieux qui leur sont sacrés est passible d'emprisonnement pour une période de cinq ans. " [15]
Des cas de terroristes palestiniens exploitant des lieux saints sont des violations du Premier protocole supplémentaire (1977) aux Conventions de Genève et peuvent constituer des crimes de guerre. [17]
Ci-après des exemples d'échecs palestiniens et jordaniens dans la protection des lieux saints et de la liberté de culte :
- L'autorité religieuse islamique (Waqf) a tenté de supprimer toutes les revendications archéologiques juives sur la région du Mont du Temple connue comme " Les Étables de Salomon de Salomon. " [18] Les Musulmans connaissent le Mont du Temple sous le nom d' " Haram al-Sharif. " Par ailleurs :
- En 1996, des ecclésiastiques islamiques ont converti en mosquées deux bâtiments souterrains remontant à la période du second Temple – bien qu'ils n'aient jamais été des mosquées et que les ecclésiastiques n'aient pas demandé l'autorisation de le faire. [19]
- En 1999, le Waqf a ouvert une autre sortie au Dôme du Rocher de la mosquée donnant sur le Mont du Temple, ramassant des milliers de tonnes de terre pleine d'objets, déversés dans la vallée du Cédron. Cela a été fait sans consultation ni préavis, quels qu'ils soient. [20] Des archéologues ont déplacé près de 70 chargements de gravats de la décharge publique de la vallée du Cédron vers le parc national d'Emek Zurim.
- En 1996, des ecclésiastiques islamiques ont converti en mosquées deux bâtiments souterrains remontant à la période du second Temple – bien qu'ils n'aient jamais été des mosquées et que les ecclésiastiques n'aient pas demandé l'autorisation de le faire. [19]
En avril 2005, des années après avoir passé les gravats au crible, l'équipe a trouvé une série de reliques remontant aux époques du Premier et Second Temple à Jérusalem. Ce furent les premières découvertes de ce type, le Waqf interdisant les fouilles archéologiques sur le Mont du Temple. [21]
Les gravats ont révélé des poteries remontant aux périodes de l'Age du Bronze et du Premier Temple et plus de 100 anciennes pièces de monnaie, y compris certaines datant de la dynastie hasmonéenne. [22]
- L'ancien président de l'Autorité des Antiquités Israéliennes a qualifié le déplacement et la décharge de ces objets de " crime archéologique sans précédent. " [23]
- Entre 1948 et 1967, lorsque la Jordanie contrôlait Jérusalem Est et la Cisjordanie, 58 synagogues situées dans le quartier juif de la Vieille Ville furent détruites ou profanées. Près de 38 000 pierres tombales sur le Mont des Oliviers, cimetière juif situé juste à l'est de la Vieille Ville, furent détruites. Certaines des pierres tombales furent utilisées pour construire des clôtures et des planchers de latrines pour l'armée jordanienne, ainsi que pour paver des routes. Des pierres tombales datant de plus de mille ans furent détruites. [24]
- Le gouvernement jordanien a refusé aux Juifs israéliens l'accès au Mur des Lamentations lorsque Jérusalem Est était sous contrôle jordanien entre 19449 et 1967. Les Juifs ont également été privés de l'accès aux tombes des prophètes Samuel et Rabbi Shimon Hatzadik à Jérusalem ; à la Tombe de Rachel située entre Jérusalem et Bethléem ; et au Tombeau des Patriarches à Hébron. [25]
- En octobre 2000, les Palestiniens ont détruit l'enceinte de la tombe de Joseph à proximité de Naplouse. Les émeutiers palestiniens ont pillé le site et y ont mis feu en dépit du consentement des services de sécurité palestiniens à le protéger. [26]
- En octobre 2000, les Palestiniens ont attaqué et profané une synagogue de la période byzantine située à Jéricho, en y mettant feu et en endommageant une ancienne mosaïque. [27]
- Des Palestiniens de Bethléem et des villes alentours ont, à plusieurs reprises, attaqué la Tombe de Rachel, près de Bethléem. En septembre 1996, des centaines de résidents de Bethléem, avec à leur tête le gouverneur de Bethléem nommé par l'Autorité palestinienne, Muhammad Rashad al-Jabari, ont attaqué la tombe et ont mis feu à l'échafaudage qui l'entourait. Les autres incidents sur le site incluaient des fusillades sur les fidèles juifs et les forces de sécurité ainsi que des attaques avec des bombes à essence. [28]
- A la suite du retrait d'Israël de l'ensemble de Gaza en 2005, la pègre palestinienne a incendié un grand nombre de synagogues dans les anciennes colonies juives à Gaza. Au moins quatre synagogues dans les anciennes colonies de Morag, Netzarim, Neve Dekalim et Kfar Darom ont été incendiées. [29]
- En février 2008, des terroristes palestiniens ont incendié la bibliothèque de l'Union chrétienne de jeunes gens (YMCA) dans la ville de Gaza, ont kidnappé deux gardiens et détruit des centaines de livres. [30]
- Les 16 et 17 septembre 2006, les Palestiniens ont attaqué sept églises en Cisjordanie et à Gaza à la suite des commentaires du Pape Bénédicte XVI sur l'Islam. [31]
- En septembre 2006, des hommes armés inconnus ont mis feu au bâtiment du YMCA à Qalqilya, ville en Cisjordanie ; en avril 2006, des hommes armés inconnus ont mis feu à l'extérieur du bâtiment. Des officiels islamiques ont accusé l'organisation de faire du travail de missionnaire et ont demandé la fermeture du YMCA en Cisjordanie. [32]
- En 2002, au cours de l'opération antiterroriste des Forces de Défense d'Israël (FDI) à Bethléem, des douzaines de militants palestiniens armés ont pris le contrôle de la Basilique de la Nativité, en y prenant en otage près de 60 ecclésiastiques. [33]
Experts disponibles pour commentaires sur les sites archéologiques et les lieux saints
États-Unis:
Jennifer Laszlo Mizrahi, fondatrice et présidente, The Israel Project
Tél. : +202-857-6644 (bureau) (Washington, D.C.)
Courriel : jenniferm@theisraelproject.org
Site web : www.theisraelproject.org
Dr. Mitchell Bard, directeur exécutif, Entreprise de coopération Amérique Israël
Tél. : +301-565-3918 (Maryland)
Courriel : mgbard@aol.com
Site web : www.jewishvirtuallibrary.org
Hershel Shanks, éditeur, Revue d'archéologie biblique (Biblical Archaeology Review)
Tél. : +202-966-9888
Site web : http://www.bib-arch.org/
Prof. Yedidia Stern, Université de Bar-Ilan, faculté de droit
Tél. : +972-2-530-0849 (ligne directe, bureau)
Courriel : sternyz@mail.biu.ac.il