Mohammed Sawalha, fournisseur de chèques en blanc au terroriste Ismaïl Haniyeh
Adapté par Marc Brzustowski
... Suite des petites trouvailles aschkéliennes de la matinée...
Première partie > Flottille - Une militante pro-palestinienne néerlandaise dénonce la présence du 'Hamas en Grèce
Yussouf al-Qaradawi et Amin Abou Rashed côte a côte
Les journalistes néerlandais, qui ont décidé de ne pas participer à la flottille pour Gaza, n’ont rien de positif à déclarer au sujet de l’organisation "Pays-Bas-Gaza".
Le journaliste Eric Beauchemin, du ‘Wereldomroep’, rapporte n’avoir jamais rencontré une organisation aussi cloisonnée que "Pays-Bas-Gaza". Il a été interdit de filmer, durant les deux jours d’entraînement en Grèce, et le secret le plus absolu régnait sur le nom des personnalités hollandaises qui participeraient à la flottille. On a volontairement laissé courir le bruit que des personnages réputés y participeraient, mais cela s’est avéré totalement faux.
Les sources du financement de la participation néerlandaise sont restées floues. La journaliste Hasna El-Maroudi, du journal Vara, a annulé son voyage, parce qu’elle avait un fort soupçon que c’était bien le Hamas, en tout premier lieu, qui était impliqué dans ce financement.
· Et elle avait entièrement raison.........
- La seconde flottille est coordonnée par Mohammed Sawalha, un personnage central du Mouvement des Frères Musulmans basé au Royaume-Uni, directement lié au Hamas . Beaucoup des organisations participantes disposent de liens directs très forts avec « l’Union pour le Bien » (UoG -Ittilaf al-Kheir en arabe), la « toile d’araignée » des organisations « caritatives affiliées aux Frères Musulmans, qui a été désignée comme organisation terroriste par le Département du Trésor américain, pour ses transferts de fonds au Hamas. L’UpB a été instaurée par le Cheikh Yusuf al-Qaradawi, dirigeant les Frères Musulmans à l’échelon mondial, quelques temps après l’éclatement de la Seconde Intifada en 2000.
- Pour la Confrérie Musulmane, deux pôles centralisateurs de cette organisation peuvent être clairement identifiés : sur la scène européenne et globale, la centralité de ses activistes basés au Royaume-Uni est, une fois encore, démontrée, pendant qu’au Moyen-Orient, l’action de sa branche jordanienne est notable.
- Les autres organisateurs principaux comprennent : le Mouvement de Solidarité Internationale anti-israélienne (ISM), autant que les militants de l’extrême-gauche socialiste d’Europe et des Etats-Unis. De nombreux organisateurs principaux de la flottille ont déclaré que son objectif fondamental consiste à générer des provocations et d’écorner l’image d’Israël.
- A la suite de l’opération israélienne “Plomb Durci”, qui s’est terminée en janvier 2009, s’est tenue une série de conférences internationales en Turquie, pour restructurer le combat contre Israël. Une conférence de février 2009 mettait en vedette 200 universitaires islamistes radicaux, venus pour rencontrer des responsables de haut rang du Hamas, dans le but de constituer un nouveau « troisième front jihadiste » (en supplément du Pakistan et de l’Irak),centré autour de Gaza. La conférence a donné naissance à l’infamante Déclaration pro-Hamas d’Istanbul, qui a également fourni une justification aux attaques de navires étrangers qui essaieraient d’empêcher le trafic d’armes vers Gaza.
- En général, ce sont les mêmes organisateurs [que ceux des conférences pour un “troisième front jihadiste »] qui se tiennent derrière la seconde flottille, mais avec quelques changements. Le plus important est, sans doute la décision de l’IHH de ne pas joindre le Mavi Marmara, le navire qui a apporté à la première flottille sa publicité, grâce aux affrontements violents entre les activistes de l’IHH et Tsahal, lors desquels 9 Turcs ont été tués. Plutôt que de prendre un rôle pilote, il apparaît que l’IHH, cette fois, mise sur le fait d’envoyer des militants voguer sur d’autres navires.
- Ainsi, la flottille est très loin de constituer un effort « humanitaire » pacifiste visant à soutenir les Palestiniens à Gaza. Elle devrait, par conséquent, être interprétée comme un effort majeur des groupes partisans du Hamas, de délégitimer Israël, par une « alliance rouge-verte » entre gauchistes et Islamistes.
La seconde ‘Flottille de la Liberté” est un effort conjoint et coordonné de plusieurs groups travaillant dur à la délégitimation d’Israël à un échelon global. Le prétexte utilisé par les organisateurs disant qu’ils cherchent à faire lever le siège de Gaza pour fournir une aide aux besoins humanitaires urgents sonne complètement faux, étant données les améliorations économiques massives dont ce territoire est témoin. De surcoît, le New York Times du 25 juin 2011 rapportait que « deux hôtels de luxe ouvrent leurs portes à Gaza ce mois-ci ». Le reportage depuis Gaza se poursuit par la description d’un « deuxième centre commercial » sur le point d’ouvrir et de « centaines de maisons » actuellement en construction1. La motivation de cette mise en scène de la flottille, est, dès lors, clairement politique. Tous les groupes impliqués ont séparément envoyé des bateaux et des convois de camions destinés à « Briser le siège » de Gaza, dans le seul but de malmener l’image d’Israël.
Cette dernière campagne est coordonnée par Mohammed Sawalha, un personnage central des Frères Musulmans basé en Grande-Bretagne, qui, selon des sources israéliennes, a contribué à établir l’infrastructure opérationnelle du Hamas en Judée-Samarie/Cisjordanie, à la fin des années 1980. Il a trouvé asile en Grande-Bretagne en 1990 et il est, depuis, l’un des principaux cerveaux des activités pro-Hamas, islamistes et anti-israéliennes en Angleterre. Beaucoup des organisations participantes peuvent être directement liées aux activités de « l’Union pour le Bien », une coalition d’œuvres « caritatives » affiliées aux Frères Musulmans, qui est désignée, depuis 2008, comme une organisation terroriste par le Trésor américain, du fait de ses transferts de fonds au Hamas [et Al Qaeda].
D’autres parmi les principaux organisateurs appartiennent au Mouvement de Solidarité Internationale anti-israélien (ISM), aussi bien qu’à l’extrême-gauche socialiste d’Europe et aux Etats-Unis. Nombreux parmi les principaux organisateurs de la flottille ont ouvertement déclaré que leu but essentiel est de générer des provocations et de malmener l’image d’Israël.