Les préparatifs de l'IHH en vue de la confrontation avec Tsahal et la violence exercée par les activistes de l'organisation tels que photographiés et documentés dans un livre de Şefik Dinç, un journaliste turc qui a participé à la flottille du Mavi Marmara..
Le compte-rendu de Şefik Dinç est relativement impartial, donnant un poids considérable aux événements dont il a été personnellement témoin. Tandis que la version de l'IHH est reprise en détails, l'auteur n'hésite pas à exposer la violence extrême utilisée par les activistes de l'IHH contre Tsahal et à critiquer le gouvernement turc pour ne pas avoir arrêté la flottille. "Avouons que la crise du Mavi Marmara était un pari qui a été pris en compte", écrit Dinç dans l'avant-propos de son livre. "Les gens dans la rue ont dit qu'Israël ne laisserait pas le siège être brisé. Le gouvernement turc, en n'empêchant pas l'incident, et l'IHH, en insistant sur son intention d'entrer à Gaza, ont provoqué une réaction dure et sans-compromis de la part d'Israël, déstabilisant le Moyen-Orient une nouvelle fois".
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© Primo-info, 14-10-2010
Pour certains, le moment tant attendu est arrivé. Enfin, une plainte déposée devant la CPI à l’encontre d’Israël a quelque chance d'être examinée.
Ahmadinejad en rêvait. La majorité des pays musulmans aussi. Neuf Français et trois Turcs l’ont fait.
Ils ont déposé une plainte contre Israël devant la Cour pénale internationale de La Haye pour dénoncer l'attaque de la flottille pour Gaza le 31 mai dernier. Mais la plainte porte également sur le blocus de ce territoire.
Reste à savoir maintenant ce que fera la CPI si, d’aventure, elle retenait les chefs d’accusation.
De toute manière, si elle juge la plainte irrecevable, les militants pro-palestiniens et les groupes islamiques en Europe et ailleurs en tireront la conclusion que la justice internationale est aux ordres du grand capital judéo-maçonnique.
Puisqu’il est clairement entendu que, quoi qu’il fasse, Israël a toujours tort.
Ces neuf Français plaignants font partie des 682 étrangers interpellés sur les bateaux et retenus durant trois jours en Israël.
On peut se demander si les trois jours passés dans un centre d’accueil méritent de saisir la Cour Internationale.
Mais il est tellement facile de se complaire dans le statut de victime. C'est également, dans cette société geignarde, beaucoup plus gratifiant.
L ’essentiel n’est pas là.
Selon ces « activistes », il faut surfer sur le succès médiatique incontestable de cette opération pour enfoncer un peu plus Israël et persévérer à le porter au ban des nations.
Le procédé est lâche, sectaire, imbécile, mais il a fait la preuve de son efficacité. Dès lors, pourquoi se priver ?
En ces temps de délégitimation systématique de la seule démocratie du Proche-Orient, on aurait vraiment tort.
L’avocate de Nancy, Liliane Glock, qui portera cette affaire devant la CPI, affirme qu’elle s’appuie sur le rapport adopté le 30 septembre par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
Comme tous les documents sortis du Conseil des Droits de l'Homme présidé successivement par le Soudan, la Lybie et autres dictatures exotiques, ce document est à prendre au pied de la lettre et digne de confiance puisqu'il émane de personnes ayant, à propos des Droits de l'homme, des convictions bien trempées.
Pour la petite histoire, l’avocate avait déjà engagé une plainte en juin dernier devant la justice française. Elle a été obligé d’y renoncer. Le parquet lui a opposé la règle d'immunité dont jouissent les navires militaires vis-à-vis des juridictions étrangères.
"Circulez, il n’y a rien à juger. Cela ne dépend pas de notre compétence".
Mais le fait d’être avocate ne dispense pas d’être avant tout militante et opiniâtre.
La justice française ne veut pas de sa plainte. Elle a donc décidé de se tourner vers la justice internationale.
Et, au chevet de son pauvret argumentaire, elle relie allègrement deux faits qui n’ont pourtant, juridiquement parlant, aucun rapport puisqu’ils ne peuvent être qualifiés de la même manière : l’assaut contre la flottille et l’opération « Plomb durci », dont a rendu compte le juge Goldstone dans un rapport bien évidemment impartial.
Sans doute l’avocate et les neuf français n’ont-il jamais entendu parler du journaliste turc Sefik Dinç qui se trouvait à bord du Mavi Marmara, le fier navire amiral de cette flotte.
Et c’est dommage puisqu’il vient de faire paraître un livre sur cette aventure.
Le récit qu’il en fait est beaucoup plus circonstancié que le dit rapport du Conseil des Droits de l’Homme qui est à l’ONU ce que la ciboulette est à la salade, à savoir un simple exhausteur de goût.
Le livre Kanli Mavi Marmara (The Bleeding Mavi Marmara) vient de paraître en Turquie mais il n’est pour l’instant pas traduit en français, ce qui est fort ennuyeux pour notre avocate.
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