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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 18:35

 

sa-18 grouse igla 9k38 manpads man portable air defence sys

 

Les Bédouins du Sinaï sont armés du missile anti-aérien SA-18 Grouse

 

 

Israël a simplement mis à exécution sa détermination à combattre la terreur, lors de l’assassinat ciblé d’Ismaïl Batash, commandant de « l’armée des Croyants » (un groupe du Hamas à la pointe du terrorisme), jeudi 8 décembre : une attaque qui a déclenché une volée de missiles palestiniens contre Israël. Les sources militaires et anti-terroristes de Debkafile mentionnent qu’Israël a les mains fermement liées derrière le dos, contre la tentation de lancer une action anti-terroriste efficace, par le gouvernement Netanyahou et Washington, qui ont peur de bouleverser le bateau déjà branlante de la caste militaire égyptienne au Caire.

 

Le peu que Tsahal est autorisé à faire cause, pendant ce temps, plus de mal que de bien : cela a contribué à hâter le transfert de l’infrastructure opérationnelle et logistique terroriste du Hamas palestinien de la Bande de Gaza vulnérable vers le nord du Sinaï, hors de portée de toute mesure punitive israélienne. Cela a également renforcé l’alliance évolutive du Hamas avec les milices bédouines récemment converties au Salafisme radical. Ces deux alliés reprennent rapidement le nord Sinaï évacué ar les forces égyptiennes, aggravant ainsi le péril terroriste qui assaille le sud d’Israël, y compris le port de la Mer Rouge d’Eilat. Ce développement dangereux, que le gouvernement israélien et l’establishment de la sécurité dissimule à l’attention du public, n’a fait que progresser depuis le 18 août 2011, lorsque huit Israéliens ont été tués dans un attentat terroriste organisé depuis le Sinaï, contre l’autoroute d’Eilat.

 

Les pouvoirs d’Israël ont été réduits à une politique de déni autour de cet évènement, pour masquer la rupture des arrangements qu’Israël avait passé avec les dirigeants égyptiens par intérim, par le renforcement des forces militaires bien au-delà des chiffres tolérés par le traité de paix de 1979.

 

On a seulement dit au public que l’attentat résultait du travail d’agents des Comités Populaires de la Résistance radicaux palestiniens basés à Gaza, qui étaient entrés au Sinaï par Gaza. Leurs dirigeants ont, un peu plus tard, été éliminés dans leurs quartiers-généraux de Rafah, par une frappe aérienne israélienne, supposée être de représailles.

 

Cependant, selon nos sources du renseignement, l’attentat de l’autoroute d’Eilat ne résultait pas du travail des terroristes palestiniens, mais d’une douzaine de Bédouins de la tribu Sawarkah, qui dirige le triangle du nord Sinaï qui rejoint la frontière entre l’Egypte et Gaza, la Mer Méditerranée et les alentours de la seule ville du Sinaï, El Arish.

 

Quatre de ces 12 attaquants étaient des bombes humaines. Cela a constitué le premier exemple de Bédouins du Sinaï, qui sont traditionnellement désinvoltes en matière religieuse, montant aux extrêmes. Trois des bombes humaines ont pris pour cibles des bus israéliens sur l’autoroute d’Eilat – l’un d’eux étant bourré de soldats, un autre vide, et un troisième étant un car privé. Le quatrième s’est fait exploser près d’un groupe de soldats égyptiens et en a tué cinq.

 

Le Caire a accusé les troupes israéliennes d’avoir provoqué ces morts. Sous la menace de compromettre ses relations de paix en voie de disparition, le Caire, appuyé par Washington a contraint Israël à en prendre la responsabilité. Ceci, également, constitue un précédent : jamais auparavant, dans le cadre de la guerre contre la terreur, un gouvernement du Moyen-Orient n’a endossé la culpabilité pour des morts provoqués par des terroristes.

 

Mais cette séquence faisait partie de l’écran de fumée répandu autour de la situation dans le Sinaï. Il laisse inexpliqué le commentaire du chef d’Etat-Major, le Lieutenant-Général Benny Gantz, le 26 août, disant que la frontière israélo-égyptienne était toujours une frontière de paix.

 

 

Depuis lors, Tsahal a doublé ses forces de combat le long de cette frontière, de deux à quatre bataillons combattants.

 

Mais ce n’est pas tout. Depuis lors, les sujets de préoccupation autour de l’ancienne « frontière de la paix » sont allées de mal en pire.

 

1. Gardant un œil sur l’expansion de l’esprit salafiste au sein de la communauté bédouine et par crainte d’une action du Caire, de Jérusalem et de Washington, le Hamas radical s’est mis en mouvement vers d’autres pâturages : il fait usage de son poing d’acier pour contraindre les 100 000 Palestiniens du nord Sinaï a accueillir une nouvelle infrastructure terroriste dont l’emprise comprend les côtes stratégiques de la Méditerranée jusqu’à la Mer Rouge. Les centres de commandement du Hamas, sa main d’œuvre terroriste, ses camps d’entraînement et ses fonderies de métal pour la fabrique de roquettes, sont actuellement transférés vers ces nouveaux sites, au-delà du rayon d’action israélien.

 

2.  Les six bataillons égyptiens de combat qu’Israël a autorisé le Caire à déployer dans le Nord Sinaï pour renforcer la sécurité à cet endroit, ainsi que les unités de tanks égyptiens déployés le long de leur frontière commune pour la première fois, se sont rués vers la sortie. Ils ont abandonné le terrain aux Bédouins Salafistes dont l’agressivité s’accroît, au Hamas palestinien et au Jihad Islamique qui progressent depuis la Bande de Gaza.

 

3.  La plupart des troupes égyptiennes ont aussi abandonné les 300 positions frontalières et les tours d’observation qu’ils géraient le long des 240 kilomètres de frontière. Un petit nombre demeure, mais 100 positions ont été remises à des détenus des prisons égyptiennes  à qui on a donné des uniformes de l’armée, mais qui ne disposent pas d’armes et qui ont rapidement resserrés les liens avec les Bédouins et le Hamas ; les Bédouins, dont certains sont Salafistes, ont pris d’assaut 100 autres positions. Ils sont armés jusqu’aux dents, avec tout un attirail de roquettes anti-aériennes de haute précision Strela 3-SA, Igla 1 SA-16, Gimlet SA-16 et Grouse SA-18 – avec un rayon capable de porter des coups mortels à 6 kms.

 

L’armée de l’air israélienne a, par conséquent, suspend ses vols au-dessus de la frontière israélo-égyptienne et le trafic routier civil a été fortement restreint. Faute de présence des forces aériennes au-dessus de cette région du sud d’Israël, les vols civils – particulièrement ceux à destination d’Eilat – sont en danger.

 

Aussi le Hamas extrémiste palestinien et le Jihad Islamique soutenu par l’Iran ont-ils réussi à ouvrir un second front contre Israël, en supplément de la Bande de Gaza. De là, ils peuvent frapper Israël sans crainte d’être poursuivis à l’intérieur du Sinaï égyptien. Les frappes de Tsahal contre les cibles terroristes palestiniennes dans la Bande de Gaza ne touchent guère la nouvelle infrastructure terroriste dans le Sinaï et pourraient même accélérer son développement.

 

Le mur de défense d’Israël n’est qu’au milieu de sa construction le long de la frontière avec l’Egypte et nécessite un an encore pour être complété. Même s’’il constituera une barrière utile à restreindre l’afflux de réfugiés infiltrant le pays en traversant le Sinaï depuis plusieurs années, il est improbable qu’il résoudra les problèmes aigus de sécurité du sud d’Israël.

 

http://www.debka.com/article/21558/

 

DEBKAfile Reportage exclusif 10, décembre 2011, 2:01 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation Marc Brzustowski

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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