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Déligitimiser Israël aux yeux du monde. Pour Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères, les armes de l'Autorité palestinienne (AP) ont évolué. Désormais, prime un combat politique diffamatoire qui vise à calomnier l'Etat hébreu sur la scène internationale.
"L'AP a tenté de nous vaincre militairement, économiquement, et via le terrorisme. Sans succès. La ligne de front se situe désormais sur le terrain politico-juridique", expliquait le vice-ministre aux militants venus assister à un séminaire sur les relations publiques de l'Etat d'Israël.
Et d'ajouter : "Nous devons comprendre que nous sommes face à un ennemi opiniâtre, qui manipule Internet et les associations humanitaires de façon particulièrement sophistiquée."
La communication : une arme réelle
Pour Ayalon, si la campagne de délégitimation persiste, elle constituera un véritable obstacle à la paix. Il soutient que pour venir à bout de ce danger, Israël doit s'unir. "Nous avons besoin d'un réseau plus large que les institutions officielles. Au 21e siècle, la communauté toute entière doit faire front pour résoudre ces problèmes."
Et d'assurer que le gouvernement est prêt à soutenir financièrement une campagne de réhabilitation de l'Etat hébreu. Redorer son image ne sera, toutefois, pas une mince affaire. "Nous ne pourrons faire ça seuls", précise Ayalon.