Les troupes d’Assad battent en retraite sur le Golan, laissant les rebelles islamistes face à Israël
Les rebelles syriens occupent le Golan
Le Président Bachar al Assad a fait évacuer l’essentiel des troupes de sa 5ème Division armée, qui ont dégagé leurs positions permanentes sur le Golan, en face des forces israéliennes et déplacé l’unité aux côtés de son artillerie, vers Damas, rapportent les sources militaires de Debkafile.
La mesure prise par le tyran syrien vise trois objectifs :
1. Renforcer ses défenses à Damas.
2. Découper une zone de sécurité le long de la frontière israélienne et la laisser sous le contrôle des rebelles.
3. Fournir aux Jihadistes combattant dans les rangs rebelles un accès direct à la barrière de sécurité israélienne. Des officiers supérieurs du Commandement Nord de Tsahal pensent que ce n’est qu’une question de temps, avant que ces combattants associés à Al Qaeda ne déferlent sur la barrière de sécurité en tentant d’y creuser une brèche, ou ne prennent pour cibles des sites militaires israéliens à travers la frontière syrienne.
Assad a, d’abord, mis en pratique ce stratagème, à la frontière nord de la Syrie avec la Turquie.
Il y a six mois, il a ouvert toutes grandes les portes de sa région frontalière pour laisser pénétrer les bandes armées du PKK (Parti Des Travailleurs du Kurdistan) séparatiste, venues d’Irak, qui ont installé de nouvelles bases de départ d’attaques, juste en face de la porte arrière de la Turquie, pour qu’ils puissent fuir après leurs frappes.
Le PKK a tiré un avantage accru de cette opportunité. Effectivement, afin de faire fléchir l’offensive kurde, Ankara a été contrainte d’entrer en négociation avec les dirigeants du PKK, en vue d’un accord contenant certaines de leurs revendications, bien qu’ils soient toujours installés en Syrie, à partir d’où ils peuvent reprendre leurs attaques à n’importe quel moment.
Israël n’a pas le loisir d’une telle option, parce que la plupart des Islamistes combattant aux côtés des rebelles syriens sont des gens affiliés à Al Qaeda, totalement engagés dans le Jihad contre l’Etat Juif.
Debkafile révèle que samedi 16 février, le gouvernement israélien et les chefs militaires se sont vertement opposés pour savoir s’il fallait procurer un traitement médical à sept Syriens blessés au cours des combats sur le Golan. Dans cette éventualité, on leur a permis de franchir la frontière pour être transférés à l’hôpital de Safed.
Mais, du fait de cette controverse, le communiqué officiel a seulement dit que la décision a été prise pour des motifs humanitaires, tout en omettant de spécifier si les Syriens blessés étaient des soldats ou des rebelles. Cependant, il n’y a jamais eu aucun doute sur le fait qu’il s’agissait de conscrits syriens blessés au cours du retrait de leur unité de la région du Golan. L’argument opposé au fait d’apporter un secours médical aux soldats était qu’ils appartenaient aux troupes d’Assad et que de leur procurer des soins revenait à approuver les desseins hostiles d’Assad et, par conséquent, c’était inacceptable. On a résolu le problème en évitant d’identifier ces hommes blessés.
DEBKAfile Reportage Exclusif 19 Février 2013, 12:50 PM (GMT+02:00)
Adaptation : Marc Brzustowski.