
L'équipementier de télécommunications germano-finlandais Nokia Siemens Networks (NSN) a assuré vendredi que le système vendu en 2008 à l'Iran était incapable de surveiller l'internet sur les téléphones mobiles, contrairement à des allégations parues dans la presse.
Le magazine finlandais Voima a accusé le mois dernier NSN d'avoir fourni à l'Iran sa technologie Nokia Lawful Interception Gateway (LIG) permettant de surveiller le trafic internet sur les téléphones mobiles.
Mais "nous n'avons pas fourni ce produit là à l'Iran", a-t-elle affirmé.
Une pétition appelant à boycotter la maison mère de NSN, le numéro un mondial des téléphones mobiles Nokia, avait alors circulé sur internet, accusant NSN d'avoir aidé l'Iran à espionner les téléphones mobiles et les e-mails lors des manifestations de l'opposition dénonçant des fraudes lors de l'élection présidentielle.
Les troubles qui avaient suivi l'élection avaient fait 36 morts en Iran, selon les autorités, le double selon l'opposition. "En tant qu'entreprise, nous désapprouvons totalement l'utilisation abusive de ces systèmes (de surveillance), mais nous n'avons rien fait de mal à cet égard", a assuré Mme Maard.