FILE photo: Gen. Hassan Shateri in Lebanon. Iranian news site is claiming Shateri was killed by Israeli agents. Exlusive photo by Mashreghnews
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Un site internet d'information indépendant rapporte qu'un haut-Commandant de la puissante Garde Révolutionnaire d'Iran a été tué au Liban.
Ce site internet, mashreghnews.ir, affirme que le Général Hassan Shateri a été tué par "des mercenaires du régime sioniste", mais ne fournit aucun détail supplémentaire sur sa mort (AP).
Shateri dirigeait les forces al Qods des Gardiens de la Révolution au Liban et supervisait les projets de "reconstruction" que l'Iran y finance.
L'Iran est un allié proche de la Syrie et du groupe terroriste appelé "Hezbollah", qui est un acteur puissant au Liban. Téhéran fournit aux deux entités un soutien militaire et politique.
Le Général Qassem Souleimani, le chef de Force al Qods des Pasdaran, a rendu visite à la famille de Shateri, aifn de leur exprimer ses condoléances.
Les Forces Al Qods supervisent l'ensemble des opérations extérieures et terroristes des Gardiens de la Révolution à travers le monde.
Les funérailles de Shateri se dérouleront jeudi.
A signaler, également, que selon le journal irakien Azzaman, l'Iran aurait commencé à transférer vers Téhéran ses documents secrets, présents dans son Ambassade à Damas, concernant tous les pactes passés avec le Hezbollah et la Syrie, son effort logistique et militaire envers ses partenaires ou son programme nucléaire, à la suite de la visite de Saeed Jalili auprès d'Assad, juste après le raid israélien au-dessus de Jamraya. Les Iraniens craignent que, suite à la chute d'Assad, ces documents tombent entre les mains des insurgés et soient envoyés à des agences occidentales. Cette information, émanant des opposants syriens, n'a pu être vérifiée, dans la mesure où ils ont intérêt à faire pression sur Assad pour lui faire comprendre qu'il est sur le point de tomber ou à faire croire, à l'étranger, que c'est imminent. Mais elle recoupe, pour partie, les mises en garde contre la formation de milices pro-iraniennes en Syrie, en cas de chute du dictateur.