Sur le web, parfois on s’aime autant qu’entre membres du Fatah et du Hamas… Pour preuve, l’équipe de barbares dirigée par Olivia Zemor sous l’enseigne déjà bien plombée du CAPJPO-europalestine, et les non moins éduqués de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) se livrent à une guéguerre diffamatoire, car même en France, il y a des territoires à se disputer… L’objet de la querelle serait le « BDS Tour », infâme propagande antisémite organisée cet été à travers la France pour boycotter lsraël, et dont les deux associations veulent indirectement se reconnaitre une paternité nationale française. Etant d’accord toutes deux sur le fond mais pas sur la forme, l’enseigne tristement notoire du CAPJPO n’apprécie pas la « non obtempération » de l’AFPS sur l’utilisation de son réseau régional, pour mener à bien ses actions offensives. Bien qu’ayant le même but, ces deux associations pro-palestiniennes n’empruntent pas les mêmes chemins pour faire passer leurs messages, le CAPJPO tient plus de l’annexe du Hamas en France, alors que l’AFPS cale ses démarches sur les préceptes du sacro-saint « boycott- désinvestissement –sanctions », un BDS à l’apparence moins agressive, et ne veut pas servir de sous-fifres aux barbares déjà tricards du CAPJPO… Alors un peu comme à Gaza (Fatah/Hamas), les deux clans s’affrontent, se diffament, se poursuivent et chacun veut, à sa façon, marquer son territoire aux quatre coins de la France. Les sympathisants choisissent leur camp, suivant un degré plus ou moins élevé sur l’échelle de la haine d’Israël et de l’antisémitisme, et les pauvres demeurés voient en leurs actions respectives, une façon légitime de défendre la cause des palestiniens.
Le boycott est puni par la loi (faut-il le rappeler ?) et même si cela a déjà été dit haut et fort par les représentants du gouvernement (Fillon, Alliot-Marie), cette propagande puante pollue encore les hypermarchés de banlieue, menacent Darty et Sephora, cinémas et lieux culturels, incitent ouvertement à l’antisémitisme et au passage à l’acte et infecte même les esprits les plus endormis qui ouvrent un œil intéressé dès que le mot « juif » est remplacé par le mot « sioniste ». Alors pour critiquer et insulter les juifs légalement, l’antisionisme devient l’idéologie antisémite implacable du 3e millénaire et tous revendiquent ouvertement leur haine de l’état hébreu, malgré des dérapages dans le récit de leurs élucubrations sur le web, quand par mégarde, l’israélien est appelé juif, oups… Internet est devenu un lieu de déjection verbale qui atteint son paroxysme sur des réseaux comme Facebook ou Youtube (la FDII en action !) mais que fait donc la police ? Mais non, ne croyez pas que ces ONG palestiniennes détestent les juifs ! Ce ne sont pas elles voyons, mais qu’une bande de voyous qui taggue des croix gammées sur les synagogues et les boutiques, qui agresse des individus portant des kippas, qui manifeste dans les rues de Paris à la première occasion, avec des écriteaux « Mort aux juifs », bref, elles ne sont que des organisations pacifiques, dévouées à leur cause et missionnées à faire disparaitre que des cageots d’avocats « Made in Israël »….
Jouer de la terreur pour interdire toute représentation de l’état hébreu sur le territoire national est devenu une spécialité française régionale, reprise en cœur par la main gauche de la gauche, les verts (ou vers ?), NPA et compagnie qui fêtent « l’humanité » sur fond de lavage de cerveaux ; alors les mairies n’ont qu’à bien se tenir si elles ne veulent pas être menacées, caillassées ou rejoindre la liste des lieux de culte saccagés. Dernièrement, c’est l’hôtel de ville de Villeneuve d’Ascq qui a fait les frais de l’intimidation de l’AFPS, réclamant dans l’ordre : le retrait de la banderole mise à l’effigie de Guilad Shalit, la libération des prisonniers palestiniens, dont le terroriste Salah Hamouri , et l’application des droits nationaux du peuple palestinien ( ?). Bref, un charabia mixé d’incohérence où même Lafontaine n’y retrouverait pas ses petits entre le loup et l’agneau.
Revendiquer une cause, c’est tout d’abord en connaitre l’histoire et majoritairement ces associations ne font que reproduire les actes offensifs d’une politique palestinienne aux mains du Hamas, persuadées que le terrorisme humanitaire lave plus blanc et devient un nouveau type de visa pour le paradis.
Bizarrement, l’économie de l’état hébreu ne s’est jamais mieux porté qu’en ces temps de boycott puisque, outre l’entrée très remarquée du pays au sein de l’OCDE cette année, les exportations israéliennes vers la France ont dépassé les 760 millions de dollars sur le 1er semestre 2010, soit 20% de plus qu’en 2009 et qu’en sens inverse, les chiffres sont tout aussi encourageants, avec plus de 820 millions de dollars de la France vers Israël. Alors que demande le peuple ?
Le peuple demande officiellement des sanctions envers Israël, mais à travers cette demande obsessionnelle illogique, il ne semble pas pouvoir contenir son aversion historique à ce qui touche de près ou de loin (Israël) aux juifs en tant que peuple, et qu’on ne se raconte pas d’histoires car justement l’histoire est bel et bien là pour nous rappeler qu’il n’est pas bon de jouer sur les deux tableaux. Aujourd’hui, le nazislamisme prend un drôle de relais en Europe et la bête immonde a fait des petits bâtards. Non loin d’être récente, l’union malheureuse de ces deux courants se propage partout dans le monde et à l’heure où un infime espoir de paix est en pourparler, on n’a jamais autant parlé de négationnisme et d’antisémitisme. Alors jusqu’où iront les mensonges, les diffamations, les interprétations de toutes sortes destinées à délégitimer Israël et le peuple juif… Tous tombent dans le panneau des actions nébuleuses de ces ONG palestiniennes mais la stratégie subversive employée par ces poignées de barbares n’a pas eu l’effet escompté, soit la mise à l’écart du spectre israélien sur le sol français.
En attendant, ce boycott déjà voué à l’échec, continue d’alimenter sournoisement l’esprit du néo-antisémite rebaptisé antisioniste, qui se sentait orphelin depuis quelques années.
Langeluce