ONU-ISRAËL: DOUCHE GLACEE POUR BAN KI MOON A LA PRESIDENCE DE L'ETAT…
Mar 201021
Par Mati Ben-Avraham
Rubrique: Actualité
Publié le 21 mars 2010
http://www.israelvalley.com/news/2010/03/21/26809/
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, ne s’attendait certainement pas à une telle envolée de la part du président de l’Etat d’Israël. " La manière dont vous avez traité le rapport Goldstone est tout simplement honteux" lui a lancé Shimon Peres, lors de la réception qu’il offrait à celui qui préside au bon fonctionnement des instances onusienne. Et de marteler : " Ce rapport est tendancieux, sans base sérieuse et décollé de la réalité…Il vous faut comprendre que la guerre menée contre des terroristes, qui se terrent au sein de la population civile, n’a rien de commun avec une guerre classique."
Shimon Peres ne s’en est pas tenu là. Il a également tancé l’ONU pour son laxisme dans la manière de traiter le dossier iranien. " Vous vous devez, a-t-il lancé à son hôte, d’agir plus fermement et plus sérieusement envers l’Iran. Comment pouvez-vous continuer à accepter Armandinjad en votre sein alors que ses actions et propos violent systématiquement la Charte de l’ONU?"
Ban Ki Moon : " Mais le président iranien tient un langage incohérent. Un jour ceci, un autre jour cela. Il est impossible de s’émouvoir à chacun de ses mots!"
Shimon Peres : " Vous témoignez de laxisme. Il est interdit de lui concéder la moindre des choses."
Le secrétaire général de l’ONU était arrivé à la présidence de l’Etat, après avoir été briefé par le patron des services de renseignements de l’armée, le général Amos Yadlin, sur le dossier nucléaire iranien, dans ses moindres détails. Il a été également renseigné, preuves à l’appui, sur les ramifications iraniennes au Proche-Orient et sa volonté de déstabilisation régionale. " Je suis très surpris par l’ampleur des menaces et du réarmement qui s’opère sous la férule iranienne." A déclaré Ban Ki Moon à son interlocuteur.
Auparavant, le secrétaire général de l’ONU était à Ramallah où il s’est entretenu avec le président Mahmoud Abbas et le premier ministre Salam Fayyad. Il a également visité une zone traversé par le mur de protection édifié par Israël. Sa réaction : " J’ai pu me rendre compte de visu des difficultés dont souffrent les palestiniens au quotidien en raison de mesures prises par Israël à leur encontre, des implantations et de la requisition de terres palestiniennes." Il a, par ailleurs, encouragé le premier ministre palestinien à accepter la reprise des pourparlers. En ce qui concerne la bande de Gaza, il a dit comprendre les soucis sécuritaires israéliens, mais a-t-il ajouté “…le siège autour de cette zone ne fait que renforcer les extrémistes.”