Ovation entendue à la Maison Blanche, et autour du monde
Adaptation française de Sentinelle 5771 ©
Netanyahou ne pouvait que rêver d’une telle réception en Israël ; l’ovation du Congrès a été entendue par Obama, les Palestiniens, et le monde entier.
L’importance d’ensemble du discours du Premier ministre Benyamin Netanyahou à devant une assemblée spéciale du Congrès mardi n’était pas la substance – il n’a pas lancé de nouvelle piste fondamentale – mais plutôt dans l’immense ovation chaleureuse qu’il a reçue.
Netanyahou ne pouvait pas rêver d’une telle réception en Israël. Même sa femme Sarah a reçu une ovation debout quand elle entra dans la salle.
Le Premier ministre a été applaudi une trentaine d efois, don’t beaucoup accompagnées d’une ovation debout.
L’ovation de près de quatre minutes qu’il a reçue en entrant dans la Chambre historique du Congrès – dont une brève période d’applaudissements rythmés qui ressemblaient plus à ceux de l’Auditorium Mann qu’à celui du Congrès – n’a pas seulement été entendue par Netanyahou, mais aussi par le président des USA Barack Obama, les Palestiniens et le monde entier.
Avec le discours sur la solitude existentielle du pays, et la véritable sensation d’isolement d’Israël, quand Netanyahou s’adressa au Parlement le plus important du monde, il ne se dégagea rien d’autre que de la chaleur envers Israël.
Même le commentaire du Premier ministre sur le fait que les Juifs ne sont pas des intrus en Judée et Samarie – à la différence de Belges au Congo ou les Britanniques en Inde – a reçu un énorme applaudissement et une ovation debout par la majorité de l’assistance.
D’accord, le Congrès n’est pas le monde, et c’est le président des USA qui en dernière analyse choisit la politique étrangère américaine. Mais le Congrès n’est pas un petit organe insignifiant qui peut être mis à l’écart à la légère – non pas par le président ou le monde – et il pose les limites jusqu’où le président peut pousser Israël.
Avec cette ovation retentissante, des deux côtés du spectre politique, les commentaires de Netanyahou sur Jerusalem unifiée, le non retour aux lignes de 1967, le refus de négociation avec le Hamas, le refus de permettre l’entrée des descendants des réfugiés palestiniens en Israël, Obama – soignant actuellement les affaires des USA en Europe – a reçu un signal clair du Congrès que quand il s’agit d’Israël, il n’a pas les mains libres.