
Selon le ministre russe de l’Energie Sergueï Schmatko, la Russie compte rester « aussi neutre que possible » sur un éventuel embargo européen sur le pétrole iranien, en soulignant que son pays n’importait pas d’or noir d’Iran.
Lors d’une conférence de presse tenu en marge du congrès pétrolier à Doha sur la position « de principe » de son pays sur cette question, il a d’abord souligné que la Russie, un des principaux producteurs, « n’importe pas une seule tonne de pétrole iranien ». « Nous devons éviter qu’une politisation intervienne dans des décisions liées au secteur de l’énergie », a-t-il ajouté, alors que l’Union européenne cherche à trouver des appuis en dehors de ses frontières à un embargo pétrolier.
L’AFP souligne que l’Iran a exporté environ 18% de son pétrole vers l’Europe l’an dernier, mais l’essentiel va vers l’Asie, en particulier vers la Chine et l’Inde, selon les chiffres du Département américain de l’énergie.
Selon plusieurs experts, « l’embargo pétrolier européen pourrait être décrété dès lors que d’autres ressources seraient disponibles, pour éviter une pénurie et une flambée des prix ». Ainsi, le retour progressif de la Libye sur le marché pétrolier, et la surproduction saoudienne qui dépasse désormais les 10 millions de barils/jour, rempliraient les conditions d’un embargo efficace sur l’Iran.
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