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Nous allons nous pencher sur deux systèmes de pensée qui sont échafaudés sur des dogmes, à savoir la théorie de l'évolution et la théorie de la paix au Proche-Orient sur la base de la création d'un Etat dirigé par des terroristes négationnistes prétendument repentis. Nous envisagerons pour finir un dénominateur commun aux deux théories en rupture totale avec la réalité.
Si la paléontologie est une science, le darwinisme, en revanche, est un dogme. Il est fondé sur le reniement du principe d'une création merveilleusement élaborée qui implique l'intervention d'un créateur. Ses adeptes soutiennent que la première cellule vivante aurait été créée spontanément, par une combinaison, à force de manipulations circonstancielles et hasardeuses, de carbone, d'hydrogène, d'oxygène et d'azote, et que les chaînes peptidiques se seraient ordonnées comme par enchantement toutes seules. A partir de cette apparition rendue crédible par la ressemblance entre cette nouvelle combinaison d'éléments et une goutte d'eau, les «hasardistes» – on pourrait les nommer ainsi – échafaudent des théories de développement et de ramifications induites par les besoins dictés par les conditions environnementales. Le poisson a eu besoin de se dégourdir les jambes, il devient donc quadrupède, puis, pouvant se contenter de deux pieds, et rêvant de s'envoler, les deux autres deviennent des ailes. Ce dogme a cherché dans la réalité ce qui pouvait le conforter et lui servir pourquoi pas de preuves. Des fouilles ont été entreprises, et des fossiles ont été exhumés du sous-sol. Dans les différentes strates, des restes des organismes les plus élaborés ont été trouvés dans les couches les plus superficielles, tandis que d'autres, figurant en grande partie de nombreux invertébrés, ont été retrouvés dans les couches apparentées au précambrien, période à laquelle on attribue les êtres unicellulaires comme les bactéries et les algues. La théorie de Darwin veut que les créatures les plus récentes et les plus complexes soient le résultat de mutations successives, très nombreuses et imperceptibles issues des formes plus simples et plus anciennes. Or, il établit lui-même un constat qui n'est pas pour étayer sa thèse, se demandant fort, comme il le constate dans ses écrits, comment il se fait que les terrains sédimentaires et fossilifères ne révèlent que des créatures finies, parfaitement achevées, et qu'ils ne contiennent aucune des formes intermédiaires. Ce qui l'a dérangé, c'est que les observations concrètes n'ont pu qu'entrevoir une autre théorie, supposant une création spontanée et complète de chaque espèce identifiée dans les roches, même si leur ordre d'apparition corrobore l'ordre chronologique qu'il y révèle aussi, sans entrer toutefois dans la question de la datation, qui est une autre affaire, nullement indissociable de celle qui nous occupe ici. Mais qu'à cela ne tienne, la théorie de l'évolution, bien qu'incapable de s'étoffer par les innombrables chaînons manquants, qui devraient servir de traits d'union entre les différentes étapes supposées d'une évolution, sera érigée pour les générations suivantes, et notifiée dans les manuels scolaires comme un dogme. Qui est pour? Les gens sérieux. Qui est contre? Les autres. Rabâché de génération en génération, la théorie de l'évolution s'inscrit dans la culture générale comme une certitude, et peu importe si les différentes longueurs des étapes successives du cou de la girafe, qui aurait été au départ semblable à celui d'un cheval, n'ont jamais été retrouvées.
Le second dogme concerne le peuple d'Israël et la lutte contre son plein rétablissement sur sa terre, refusant l'implication d'un Créateur dans le processus historique, et il impose ce que l'on appelle un peu partout «le processus de paix», même si les médias et les politiciens israéliens ont réduit son nom à «processus», en raison de ses résultats désastreux incurablement. Fondé sur une utopie malencontreuse, il repose sur des énoncés erronés qui peuvent tout juste faire office de slogans. Seule la connivence à son endroit permet à des gens sérieux d'en parler sans rire. Une agressivité intense fait se dresser comme une muraille les condisciples de cette connivence contre toute menace qu'opposeraient des gens pour eux «mal pensants» et qui seraient bombardés à vue, affublés des pires appellations, en tant que dangereux opposants à la paix et à l'équilibre mondial. A l'instar des évolutionnistes, les dogmatiques de la paix ne peuvent étayer leurs élucubrations dans les faits, mais ils prennent leur intransigeance et leur aveuglement pour de la persévérance, et leurs idées pour un espoir produit par une religion nouvelle, dogme qui vient s'opposer à la foi des prophéties bibliques, celles-ci préconisant le rétablissement des exilés d'Israël en leurs frontières dans le chemin de l'aboutissement du salut de l'humanité. Leurs «territoires contre la paix», la reddition volontaire en faveur d'un ennemi censé être désarmé de toute haine, font glisser dans le chaos toute valeur sûre, quand tout acquis dont la réalité est reconnue devient contestable et discutable pour les pires opposants au retour d'Israël. Dans quel cerveau a bien pu germer l'idée qu'en cédant le cœur de sa terre à un ennemi déclaré, on ferait de celui-ci un voisin paisible? Le directeur d'une entreprise embaucherait-il un individu qui aurait juré d'effacer son entreprise dans l'espoir de l'amadouer et de lui faire renoncer à ses sombres desseins? Lui fournirait-il tous les codes d'accès aux logiciels de gestion? Absolument pas. De même, on n'embaucherait pas un assassin en cavale au lourd passé judiciaire. Alors, comment le «processus de paix» a-t-il pu être considéré comme crédible par des gens honnêtes et sensés? Certainement par la campagne de désinformation qui nous poursuit depuis des décennies, avec des formules comme «la paix des braves», «le courage de négocier», «les progrès dans le processus de paix», dès que des pourparlers se profilaient à l'horizon, et un espoir de pacotille martelant l'avènement d'un avenir meilleur pourvu que l'on sache se montrer généreux et ne pas faire preuve de blocage et d'entêtement. «Pourquoi refuser de donner sa chance à la paix? Pourquoi s'enfermer dans une belligérance sans fin?» Après les résultats prévisibles sans être prophète, la paix sans précédent promise avant l'abandon de Gaza, et ce que laisse envisager une répétition du même modèle appliqué aux hauteurs de Samarie, les partisans de la théorie du processus de paix ont du mal à faire encore valoir leur mensonge. Le problème, c'est que cette inversion des valeurs, qui fait passer la soumission aux conditions de l'ennemi pour du courage, comme s'il s'agissait d'un saut en parachute ou d'un plongeon du haut d'un plongeoir vertigineux, alors qu'il n'y a ni parachute ni eau pour amortir la chute, pousse le pays à la résignation et au suicide, l'argument qui fait vendre n'étant plus un espoir qu'il serait dommage de bafouer, mais qu'il ne reste guère de choix, et que toute résistance serait annonciatrice de catastrophes. Dialectique de la peur présentée comme du courage, le courage de se laisser anéantir sans opposer de résistance. Cet aboutissement à une démence qui passe pour de la sagesse n'a pu être engendrée que par un dogme coupé de la réalité, le dogme du processus de paix.
Qu'est-ce qui rapproche donc les partisans de l'évolutionnisme des partisans du processus de paix? En dehors de leur positionnement en conflit avec la réalité, les recherches dans le sol ou les événements politiques contredisant les idées finalement préconçues, nous observons dans les deux cas une athéisation de l'appréhension du monde. L'adepte de la théorie de l'évolution rejette la réalité de la création en tant qu'œuvre du Créateur, et l'adepte de la théorie du processus de paix rejette la réalité de son implication dans le processus de l'histoire: «Tes proscrits, fussent-ils à l'extrémité des cieux, l'Eternel, ton D., te rappellerait de là, et là même il irait te reprendre. Et il te ramènera, l'Eternel, ton D., dans le pays qu'auront possédé ter pères, et tu le possèderas à ton tour ; et il te rendra florissant et nombreux, plus que tes pères». (Deutéronome, XXX, 4-5, traduction du rabbinat français). Donc, les adeptes de la théorie du processus de paix refusent qu'Israël reprenne possession de sa terre, «parce qu'ils ont égaré mon peuple en disant: "Paix! Paix!" quand il n'y a point de paix.» (Ezéchiel XIII, 10).