Rudy Guiliani attaque le passé d’Obama envers Israël
Par le Comité de Rédaction du Jerusalem Post, 28/07/2012
http://www.jpost.com/USPresidentialrace/Article.aspx?id=279198
Adaptation française de Sentinelle 5772 ©
En soutien à Mitt Romney, l’ancien maire de New York déclare que le président des USA essaie de pousser Israël vers les frontières « indéfendables » de 1967.
Dans un soutien élogieux au candidat Républicain présumé Mitt Romney en Floride, considéré comme un « Etat du champ de bataille » pour l’élection présidentielle américaine à venir, l’ancien maire de la ville de New York Rudy Giuliani a décrit le président des USA Barack Obama comme un « faux ami » d’Israël.
« Mitt Romney est en route vers l’Etat d’Israël », a dit Giuliani à une foule enthousiaste de Républicains à Baco Raton, en Floride. « Le président Obama n’a pas posé le pied dans l’Etat d’Israël depuis qu’il est président des Etats-Unis. Il a eu le temps d’aller en Egypte. Il a eu le temps de baiser la main et de se courber devant le roi d’Arabie saoudite. Il a eu le temps d’écrire des lettres à l’ayatollah iranien, suppliant l’ayatollah de négocier avec lui… Mais il n’a pas eu le temps d’aller dans l’Etat d’Israël ».
L’arrivée de Mitt Romney était prévue en Israël samedi pour des entretiens de haut niveau avec le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le président Shimon Peres, le chef de l’opposition Shaul Mofaz et le chef du Parti Travailliste Shelly Yeshimovitch.
« Une chose encore doit changer avec ce président : ce président est meilleur avec nos ennemis qu’il ne l’est avec nos amis » dit-il. Debbie Wasserman-Schultz a dit que « Barack Obama est un ami d’Israël. J’ai dit que cela est une plaisanterie » Wasserman-Schultz a été la première femme juive de Floride élue à la Chambre des Représentants et elle est une militante enthousiaste du président des USA.
Guiliani a attaqué l’idée qu’Israël devrait revenir aux frontières d’avant 1967, les qualifiant « d’indéfendables » et déclarant qu’Obama « met la vie d’Israéliens en jeu » en les soutenant. « Désormais, avec l’Egypte sous le contrôle des ‘Frères Musulmans’ et la Syrie sous le contrôle d’un fou [le président Bashar Assad], elles sont encore plus indéfendables qu’elles ne l’étaient en 1967 ».