lundi 1er juillet 2013
Après une mise en doute, sur un seul cas mentionné, du contenu du Furosémide, commercialisé par l’Agence de produits pharmaceutiques TEVA, il s’est avéré que les milliers de boîtes ouvertes et re-testées par les laboratoires étaient parfaitement conformes et ne contenaient aucun adjuvent du somnifère.
L’affaire pharmaceutique, à ce stade, s’arrête-là.
C’est sans compter sur la politisation de ce problème de traitement médicamenteux, par l’agence d’intoxication « France-Palestine-Solidarité-Bondy », succursale de BDS, tenue par le bon Jaques Jakubowicz. Celui-ci a jugé opportun de se jeter, avant toute expertise laborantine, sur la rumeur qui commençait de courir, pour dénoncer cette entreprise d’après sa nationalité : israélienne.
N’étant pas à une diffamation près contre cette société de génériques, dont il envie le positionnement sur le marché, en tant que « leader mondial », il mentionne le fait qu’elle a « défrayé la chronique avec les erreurs survenues dans le conditionnement » du produit. A ce jour, rien ne l’atteste.
Puis, enfilant la blouse, à la fois de« l’éthicien », du juriste en « droit international », il tente d’amener son propos fallacieux sur le terrain politique.
D’abord, mentionne t-il, Israël se livrerait à la colonisation « d’un autre pays, la Palestine » et serait « condamné par « la quasi-totalité des pays au monde ».
Jusqu’à preuve du contraire, et malgré la reconnaissance du statut « d’Etat » non membre, mais observateur, dans les instances de l’ONU, la Palestine n’est pas un « pays », mais l’entité en projet, formée par deux territoires distincts que rien n’unit politiquement. D’autre part, ces territoires sont dits « disputés » par les termes de la version officielle en anglais –et seule valide- de la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Israël, à l’issue d’un accord avec l’ensemble des parties belligérantes, en 1967, devrait se retirer « de » et non « des » territoires. Reste alors, à passer accord. Et cela ne doit se faire que par la négociation et en l’absence d’état de belligérance. Il n’y a donc pas d’occupation stricto-sensu, mais conflit à ce jour non-réglé.
« Les Palestiniens sont enfermés dans leur propre territoire, entouré par un mur » : faut-il rappeler à M. Jakubowicz que cette barrière de sécurité ne remonte pas à l’époque du conflit en question (1967), mais à celle de la propagation d‘actes terroristes, relevant de crimes contre l’humanité, perpétrés par les groupes terroristes palestiniens, lors de la Seconde Intifada ?
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Marc BRZUSTOWSKI © JFORUM.fr
kravi 02/07/2013 09:14