Damas, une ville paisible pour gérer les "affaires" entre l'Iran et le Hezbollah, connaît une nouvelle "faille sécuritaire"...
Révélé par « MediArabe.info » le 18 mai, l’assassinat de Khalil Sultan Al-Abed est confirmé par des sources iraniennes. En effet, le site « Elaph.com » s’appuie, ce 25 mai, sur des révélations de l’opposition iranienne, pour confirmer que Khalil Sultan a bien été abattu devant son domicile à Damas. Mais selon les Iraniens, Sultan était un ancien dirigeant des Gardiens de la Révolution et gardait d’étroites relations avec les Pasdarans. Converti dans les affaires, il avait investi dans l’automobile. Il détenait 25% du capital de la filiale syrienne du constructeur Iran Khodro et utilisait cette couverture pour exécuter les ordres des Pasdarans, notamment en servant de trait d’union entre le régime de Téhéran et le Hezbollah libanais. Il vivait en Syrie depuis une dizaine d’années, et avait tissé des liens privilégiés avec d’importants industriels et commerçants syriens. La même source ajoute que le régime syrien semble embarrassé par cet assassinat, d’autant plus que l’enquête ne progresse pas. Ce qui explique le silence douteux de Damas quant à cette liquidation.
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